L'Europe dispose des instruments nécessaires pour faire face à d'autres crises, après la Grèce ou l'Irlande, a affirmé hier, le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso. Celui-ci a soutenu que «nous avons tous les instruments au cas où il y aurait d'autres crises» en Europe, en réponse à une question sur les risques de contagion de la crise irlandaise dans l'Union européenne. Ajoutant plus loin qu'«il y a la capacité à faire face à toutes sortes de crise, soit par le fonds soit par toutes sortes de mesures selon M. Barroso, faisant allusion au fonds de sauvetage mis en place dans le sillage de la crise de la dette en Grèce. Aussi, M. Barroso a également dit espérer un accord « unanime » des ministres européens des Finances, réunis, hier après-midi à Bruxelles, pour détailler le plan d'aide prévu en faveur de l'Irlande dont le secteur bancaire vacille. Il a défendu sur ce point l'action européenne, soulignant que la rigueur était indispensable car en réduisant le poids de la dette, on réduit l'influence des marchés. Déclarant à ce propos que «réduire la dette pour réduire l'influence des marchés, c'est essentiel, car ce que les Français payent en intérêts de la dette c'est moins d'argent pour la santé, l'éducation», a-t-il expliqué. S'agissant de l'euro, il a réitéré qu'il était une monnaie «extrêmement stable».