Soutenir le seul représentant légitime du peuple palestinien, le « Fatah », tel est le message lancé par les intervenants à la célébration de la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, tenue hier au siège d'El Moudjahid. En présence de plusieurs diplomates, à l'image de Mme l'ambassadrice de la République d'Indonésie, l'ambassadeur de la République de Cuba, le représentant de la République islamique d'Iran, ainsi que des personnalités politiques, des parlementaires et des représentants du mouvement associatif, la rencontre, organisée par l'Association Machaâl Echahid et le Forum d'El Moudjahid en collaboration avec l'ambassade de la Palestine à Alger, a connu différentes interventions. Djelloul Malaika, un des amis du défunt Yasser Arafat, a tenu à qualifier la lutte du leader et celle du peuple palestinien de « juste et sacrée », tout en rappelant les phases les plus importantes du parcours indépendantiste palestinien au côté duquel l'Algérie, a-t-il souligné, « était toujours présente ». De son côté, Chihab Seddik, vice-président de l'Assemblée populaire nationale APN, a déclaré que « la position de l'Algérie est connue et est immuable». S'exprimant en tant qu'Algérien, a-t-il précisé, le responsable a pointé du doigt les pays du Conseil de sécurité à l'Organisation des Nations unies ONU. « L'Etat sioniste a vu le jour contrairement à celui de la Palestine » a déclaré Chihab, avant d'ajouter que « les pays ayant le droit de veto mettent les bâtons dans les roues pour la création d'un Etat palestinien ». Dans ce sens, le même responsable a rappelé que les décisions prises par la communauté internationale n'étaient qu'à la faveur de leurs intérêts économiques et celle d'Israël. « En 1947 la superficie de la Palestine était de 12.613 km2, aujourd'hui elle n'est que de quelques 6000 km2 » a-t-il fait savoir à ce propos. Par ailleurs, Chihab a estimé que « tous les Arabes doivent se réunir pour lutter contre l'occupant » et que les Palestiniens « doivent tirer des leçons de la guerre de l'indépendance algérienne » a-t-il appuyé. Pour sa part, Djamel Ben Abdessalem, secrétaire général du mouvement El Islah, a soutenu que la résolution du conflit inter palestinien est la clef de la réussite politique palestinienne. Il a, en outre, précisé que l'Algérie est le seul pays arabe et islamique qui soutient la cause palestinienne non pas les gouvernements, et ce, en déclarant que « l'Algérie ne soutient ni X ni Y mais le peuple et la cause palestinienne ». Mohamed Akhamokh, député à l'APN et représentant de la région du Hoggar a, quant a lui, annoncé que « l'Algérie est avec le peuple palestinien que ce soit qu'il ait tort ou qu'il ait raison ». Représentant la société civile, Noureddine Benbraham, Commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), a déclaré, tout en mettant en évidence le soutien inconditionnel de l'Algérie à la cause palestinienne, que « le destin des Palestiniens demeure entre leurs mains ». De son côté, l'ambassadeur palestinien à Alger, Mohamed El Hourani, a fait état des conditions dans lesquelles les Palestiniens vivent. Des conditions, a-t-il déclaré, imposées par le « fascisme et le racisme sioniste ». Sur le plan politique, El Hourani a toutefois reconnu que le conflit entre son parti et celui du Hamas compliquait le processus de paix. Sur ce dernier point, « les USA jouent un rôle négatif dans la réconciliation palestinienne » a-t-il déclaré et d'ajouter que « les divergences arabes ont accentué la crise palestinienne ». Par ailleurs, l'ambassadeur a annoncé que « la révolution algérienne est un exemple pour le peuple palestinien ». Il a, dans ce sens, rappelé que l'Etat palestinien a vu le jour en Algérie, tout en souhaitant qu'une solution juste et durable sera proclamée sur cette même terre. Pour rappel, la célébration de la Journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien coïncide avec la date anniversaire du décès de l'ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat. Soutenir le seul représentant légitime du peuple palestinien, le « Fatah », tel est le message lancé par les intervenants à la célébration de la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, tenue hier au siège d'El Moudjahid. En présence de plusieurs diplomates, à l'image de Mme l'ambassadrice de la République d'Indonésie, l'ambassadeur de la République de Cuba, le représentant de la République islamique d'Iran, ainsi que des personnalités politiques, des parlementaires et des représentants du mouvement associatif, la rencontre, organisée par l'Association Machaâl Echahid et le Forum d'El Moudjahid en collaboration avec l'ambassade de la Palestine à Alger, a connu différentes interventions. Djelloul Malaika, un des amis du défunt Yasser Arafat, a tenu à qualifier la lutte du leader et celle du peuple palestinien de « juste et sacrée », tout en rappelant les phases les plus importantes du parcours indépendantiste palestinien au côté duquel l'Algérie, a-t-il souligné, « était toujours présente ». De son côté, Chihab Seddik, vice-président de l'Assemblée populaire nationale APN, a déclaré que « la position de l'Algérie est connue et est immuable». S'exprimant en tant qu'Algérien, a-t-il précisé, le responsable a pointé du doigt les pays du Conseil de sécurité à l'Organisation des Nations unies ONU. « L'Etat sioniste a vu le jour contrairement à celui de la Palestine » a déclaré Chihab, avant d'ajouter que « les pays ayant le droit de veto mettent les bâtons dans les roues pour la création d'un Etat palestinien ». Dans ce sens, le même responsable a rappelé que les décisions prises par la communauté internationale n'étaient qu'à la faveur de leurs intérêts économiques et celle d'Israël. « En 1947 la superficie de la Palestine était de 12.613 km2, aujourd'hui elle n'est que de quelques 6000 km2 » a-t-il fait savoir à ce propos. Par ailleurs, Chihab a estimé que « tous les Arabes doivent se réunir pour lutter contre l'occupant » et que les Palestiniens « doivent tirer des leçons de la guerre de l'indépendance algérienne » a-t-il appuyé. Pour sa part, Djamel Ben Abdessalem, secrétaire général du mouvement El Islah, a soutenu que la résolution du conflit inter palestinien est la clef de la réussite politique palestinienne. Il a, en outre, précisé que l'Algérie est le seul pays arabe et islamique qui soutient la cause palestinienne non pas les gouvernements, et ce, en déclarant que « l'Algérie ne soutient ni X ni Y mais le peuple et la cause palestinienne ». Mohamed Akhamokh, député à l'APN et représentant de la région du Hoggar a, quant a lui, annoncé que « l'Algérie est avec le peuple palestinien que ce soit qu'il ait tort ou qu'il ait raison ». Représentant la société civile, Noureddine Benbraham, Commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), a déclaré, tout en mettant en évidence le soutien inconditionnel de l'Algérie à la cause palestinienne, que « le destin des Palestiniens demeure entre leurs mains ». De son côté, l'ambassadeur palestinien à Alger, Mohamed El Hourani, a fait état des conditions dans lesquelles les Palestiniens vivent. Des conditions, a-t-il déclaré, imposées par le « fascisme et le racisme sioniste ». Sur le plan politique, El Hourani a toutefois reconnu que le conflit entre son parti et celui du Hamas compliquait le processus de paix. Sur ce dernier point, « les USA jouent un rôle négatif dans la réconciliation palestinienne » a-t-il déclaré et d'ajouter que « les divergences arabes ont accentué la crise palestinienne ». Par ailleurs, l'ambassadeur a annoncé que « la révolution algérienne est un exemple pour le peuple palestinien ». Il a, dans ce sens, rappelé que l'Etat palestinien a vu le jour en Algérie, tout en souhaitant qu'une solution juste et durable sera proclamée sur cette même terre. Pour rappel, la célébration de la Journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien coïncide avec la date anniversaire du décès de l'ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat.