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«S'unir pour relever les défis du developpement»
Bouteflika au 3e sommet Afrique-Europe de Tripoli
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 12 - 2010

L'investissement productif direct européen en Afrique et l'appui à la création et au développement des entreprises africaines sont de nature à soutenir la croissance dans les deux régions, ainsi que la relance de l'économie mondiale
L'investissement productif direct européen en Afrique et l'appui à la création et au développement des entreprises africaines sont de nature à soutenir la croissance dans les deux régions, ainsi que la relance de l'économie mondiale
«Les investissements qui ont été réalisés se sont pour l'essentiel orientés vers des secteurs à faible impact sur la diversification de la structure des économies et la création d'emplois », a déploré le Président Abdelaziz Bouteflika, lundi à Tripoli. Intervenant au 3e sommet Afrique-Union européenne (UE), le chef de l'Etat estime que « cette situation présente un défi qu'il appartient à l'Afrique et à l'Europe de relever », soulignant que « dans cette optique, la crise économique mondiale ne devrait pas constituer un obstacle au développement des investissements et des échanges économiques entre l'Afrique et l'Europe ». Pour Abdelaziz Bouteflika, « l'investissement productif direct européen en Afrique et l'appui à la création et au développement des entreprises africaines sont de nature à soutenir la croissance dans les deux régions, ainsi que la relance de l'économie mondiale ». Pour cela, le chef de l'Etat juge que « la nouvelle prise de conscience de la nécessité de faire de l'investissement l'élément moteur des relations euro-africaines implique la création ou le développement d'instruments par les pays et institutions européens plus incitatifs pour orienter davantage leurs entreprises vers l'investissement en Afrique».
L'atout majeur des infrastructures
Dans ce cadre, il estime que « de par les facilités qu'elles offrent en matière de liaisons, de désenclavement, de réduction des coûts de production, les infrastructures, notamment dans les domaines du transport, de l'énergie et des technologies de l'information et de la communication, constituent un facteur déterminant ». Elles contribuent, selon lui, « à une croissance forte et durable, seule à même de garantir la création d'emplois, la réduction de la pauvreté et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement ». Il en est de même, selon le chef de l'Etat « pour l'intensification en cours de l'intégration régionale, qui n'a reçu, jusqu'à présent, qu'un appui limité des partenaires extérieurs», qui estime que «le soutien politique à l'intégration n'a pas encore trouvé sa pleine traduction dans la conception et les mécanismes de la coopération pour le développement». Pour Abdelaziz Bouteflika «l'intégration régionale du continent africain est une préoccupation majeure de l'Union Africaine », d'autant plus, selon lui, que «la mondialisation l'impose comme la seule voie pour faire face aux défis du développement auxquels les Etats, aussi puissants soient-ils, ne peuvent prétendre relever individuellement». L'avenir de l'Afrique est lié aux progrès de son intégration régionale, a-t-il souligné, citant « des projets intégrationnistes qui reflètent la vocation de l'Algérie à jouer pleinement le rôle de trait d'union que lui confère sa position géographique privilégiée de pont entre l'Afrique et l'Europe », notamment la réalisation de la route transsaharienne, la construction de l'autoroute Est-Ouest ou les projets de gazoduc et de câble de fibre optique devant relier le Nigeria et l'Algérie. Il va sans dire, affirme le Président Bouteflika que «le partenariat entre l'Union africaine et l'Union européenne visant à renforcer l'intégration régionale en Afrique gagnera davantage en efficacité et en valeur ajoutée, en accordant au secteur des infrastructures la priorité qui lui revient ».
La place prépondérante des TIC dans le développement
Nul doute, ajoute le chef de l'Etat, qu' «à l'heure de la mondialisation et de l'économie fondée sur la science et la connaissance, le développement économique et social ne peut se concevoir sans ce vecteur déterminant que représentent les technologies de l'information et de la communication». Un secteur dans lequel, «l'Afrique accuse un sérieux retard qu'il convient de rattraper au plus vite si le continent doit éviter de voir sa marginalisation s'approfondir davantage et assurer des progrès réels vers la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire », déplore-t-il, assurant que «pour peu que ses efforts soient adéquatement accompagnés, l'Afrique, qui aspire aujourd'hui à se hisser de son statut de puissance potentielle à celui de pôle de croissance et de développement, peut légitimement aspirer également à passer du stade de consommation des TIC à celui de l'industrie et de la production». Selon lui,«il n'est pas fortuit que le volet Technologies de l'information et de la communication occupe une large place dans le Programme pour le développement des Infrastructures en Afrique, et dans le Plan d'action africain pour la période 2010-2015», se réjouissant «des avancées enregistrées dans le cadre de notre partenariat dans ce secteur des TIC et de l'appui fourni par nos partenaires européens collectivement ou individuellement en faveur de projets spécifiques sur le continent, qu'il s'agisse du domaine de la science, de l'information ou de l'espace ». Il n'est pas nécessaire de souligner, affirme-t-il, « l'importance cruciale des disponibilités en énergie pour l'accélération du processus de développement économique et social en Afrique».
Le déficit en infrastructures énergétiques freine la croissance du continent
Pour Abdelaziz Bouteflika, «l'énorme déficit en infrastructures énergétiques, malgré de vastes potentialités en sources d'énergie diversifiées, y compris écologiques, constitue une contrainte majeure entravant la mise en valeur optimale des énormes gisements de croissance du continent», soulignant que «l'immense champ qu'offre au partenariat euro-africain la valorisation des sources d'énergie africaines nécessite à l'évidence des moyens considérables en capitaux, en capacités d'études, de réalisation et de gestion ». D'où, affirme-t-il, « la nécessité non seulement d'accroître les financements classiques tels que les investissements directs, le co-financement et le partenariat public-privé, mais également de recourir à d'autres mécanismes prévisibles et additionnels de financement », estimant nécessaire que «le partenariat euro-africain accorde davantage d'attention des changements climatiques afin de permettre au continent d'être en mesure de mener avec succès les processus d'adaptation aux effets de ce volet dont l'origine est à 96% extra-africaine ».
Dans un contexte marqué par un redéploiement accéléré de l'économie mondiale, et une nouvelle configuration de la concurrence internationale, a-t-il ajouté en conclusion «l'Europe et l'Afrique disposent d'atouts qu'ils se doivent également de mettre au service de la densité de leurs rapports», considérant que «l'enjeu de l'investissement européen en Afrique dépasse largement le seul aspect économique». Il reflète aussi, souligne-t-il «l'exigence de bâtir un espace de co-prospérité qui constituera le socle de la stabilité et du progrès pour les deux régions.
«Les investissements qui ont été réalisés se sont pour l'essentiel orientés vers des secteurs à faible impact sur la diversification de la structure des économies et la création d'emplois », a déploré le Président Abdelaziz Bouteflika, lundi à Tripoli. Intervenant au 3e sommet Afrique-Union européenne (UE), le chef de l'Etat estime que « cette situation présente un défi qu'il appartient à l'Afrique et à l'Europe de relever », soulignant que « dans cette optique, la crise économique mondiale ne devrait pas constituer un obstacle au développement des investissements et des échanges économiques entre l'Afrique et l'Europe ». Pour Abdelaziz Bouteflika, « l'investissement productif direct européen en Afrique et l'appui à la création et au développement des entreprises africaines sont de nature à soutenir la croissance dans les deux régions, ainsi que la relance de l'économie mondiale ». Pour cela, le chef de l'Etat juge que « la nouvelle prise de conscience de la nécessité de faire de l'investissement l'élément moteur des relations euro-africaines implique la création ou le développement d'instruments par les pays et institutions européens plus incitatifs pour orienter davantage leurs entreprises vers l'investissement en Afrique».
L'atout majeur des infrastructures
Dans ce cadre, il estime que « de par les facilités qu'elles offrent en matière de liaisons, de désenclavement, de réduction des coûts de production, les infrastructures, notamment dans les domaines du transport, de l'énergie et des technologies de l'information et de la communication, constituent un facteur déterminant ». Elles contribuent, selon lui, « à une croissance forte et durable, seule à même de garantir la création d'emplois, la réduction de la pauvreté et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement ». Il en est de même, selon le chef de l'Etat « pour l'intensification en cours de l'intégration régionale, qui n'a reçu, jusqu'à présent, qu'un appui limité des partenaires extérieurs», qui estime que «le soutien politique à l'intégration n'a pas encore trouvé sa pleine traduction dans la conception et les mécanismes de la coopération pour le développement». Pour Abdelaziz Bouteflika «l'intégration régionale du continent africain est une préoccupation majeure de l'Union Africaine », d'autant plus, selon lui, que «la mondialisation l'impose comme la seule voie pour faire face aux défis du développement auxquels les Etats, aussi puissants soient-ils, ne peuvent prétendre relever individuellement». L'avenir de l'Afrique est lié aux progrès de son intégration régionale, a-t-il souligné, citant « des projets intégrationnistes qui reflètent la vocation de l'Algérie à jouer pleinement le rôle de trait d'union que lui confère sa position géographique privilégiée de pont entre l'Afrique et l'Europe », notamment la réalisation de la route transsaharienne, la construction de l'autoroute Est-Ouest ou les projets de gazoduc et de câble de fibre optique devant relier le Nigeria et l'Algérie. Il va sans dire, affirme le Président Bouteflika que «le partenariat entre l'Union africaine et l'Union européenne visant à renforcer l'intégration régionale en Afrique gagnera davantage en efficacité et en valeur ajoutée, en accordant au secteur des infrastructures la priorité qui lui revient ».
La place prépondérante des TIC dans le développement
Nul doute, ajoute le chef de l'Etat, qu' «à l'heure de la mondialisation et de l'économie fondée sur la science et la connaissance, le développement économique et social ne peut se concevoir sans ce vecteur déterminant que représentent les technologies de l'information et de la communication». Un secteur dans lequel, «l'Afrique accuse un sérieux retard qu'il convient de rattraper au plus vite si le continent doit éviter de voir sa marginalisation s'approfondir davantage et assurer des progrès réels vers la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire », déplore-t-il, assurant que «pour peu que ses efforts soient adéquatement accompagnés, l'Afrique, qui aspire aujourd'hui à se hisser de son statut de puissance potentielle à celui de pôle de croissance et de développement, peut légitimement aspirer également à passer du stade de consommation des TIC à celui de l'industrie et de la production». Selon lui,«il n'est pas fortuit que le volet Technologies de l'information et de la communication occupe une large place dans le Programme pour le développement des Infrastructures en Afrique, et dans le Plan d'action africain pour la période 2010-2015», se réjouissant «des avancées enregistrées dans le cadre de notre partenariat dans ce secteur des TIC et de l'appui fourni par nos partenaires européens collectivement ou individuellement en faveur de projets spécifiques sur le continent, qu'il s'agisse du domaine de la science, de l'information ou de l'espace ». Il n'est pas nécessaire de souligner, affirme-t-il, « l'importance cruciale des disponibilités en énergie pour l'accélération du processus de développement économique et social en Afrique».
Le déficit en infrastructures énergétiques freine la croissance du continent
Pour Abdelaziz Bouteflika, «l'énorme déficit en infrastructures énergétiques, malgré de vastes potentialités en sources d'énergie diversifiées, y compris écologiques, constitue une contrainte majeure entravant la mise en valeur optimale des énormes gisements de croissance du continent», soulignant que «l'immense champ qu'offre au partenariat euro-africain la valorisation des sources d'énergie africaines nécessite à l'évidence des moyens considérables en capitaux, en capacités d'études, de réalisation et de gestion ». D'où, affirme-t-il, « la nécessité non seulement d'accroître les financements classiques tels que les investissements directs, le co-financement et le partenariat public-privé, mais également de recourir à d'autres mécanismes prévisibles et additionnels de financement », estimant nécessaire que «le partenariat euro-africain accorde davantage d'attention des changements climatiques afin de permettre au continent d'être en mesure de mener avec succès les processus d'adaptation aux effets de ce volet dont l'origine est à 96% extra-africaine ».
Dans un contexte marqué par un redéploiement accéléré de l'économie mondiale, et une nouvelle configuration de la concurrence internationale, a-t-il ajouté en conclusion «l'Europe et l'Afrique disposent d'atouts qu'ils se doivent également de mettre au service de la densité de leurs rapports», considérant que «l'enjeu de l'investissement européen en Afrique dépasse largement le seul aspect économique». Il reflète aussi, souligne-t-il «l'exigence de bâtir un espace de co-prospérité qui constituera le socle de la stabilité et du progrès pour les deux régions.


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