La Commission électorale ivoirienne (CEI) n'avait toujours pas annoncé, mardi passé, contrairement aux attentes, les premiers résultats du second tour de l'élection présidentielle de dimanche, et des soldats ont été déployés autour du bâtiment qui l'abrite à Abidjan. Alors que le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba, s'apprêtait à communiquer des premiers résultats partiels pour les régions du pays, l'un des deux représentants du président-candidat au sein de la commission, Damana Adia Pickass, lui a arraché les feuilles de résultats des mains avant de les déchirer. "Ces résultats sont faux, ils n'ont pas été consolidés !", ont affirmé à plusieurs reprises les deux hommes, dénonçant un "hold-up électoral" devant de très nombreux journalistes a rapporté le journal Le Monde. Après cet incident, le porte-parole a assuré à la presse que ces résultats étaient "bel et bien consolidés", avant de s'éclipser entouré de gendarmes. Elle devait être remise pour plus tard dans la soirée, l'annonce de ces résultats pour être remise à mercredi, 11 heures (12 heures à Paris) sans changement, par un responsable de la CEI. Les partisans de Laurent Gbagbo ont annoncé qu'ils allaient demander l'annulation du scrutin dans le nord du pays, fief d'Alassane Ouattara et des anciens rebelles des Forces nouvelles, qui auraient empêché les électeurs favorables au président sortant d'aller voter. Les anciens rebelles ont rejeté ces accusations et l'armée ivoirienne a commencé le transfert à Abidjan des deux mille hommes qui avaient été déployés en renfort dans le Nord pour le second tour. Les fidèles d'Alassane Ouattara se sont plaints, quant à eux, d'irrégularités dans l'ouest du pays, un bastion de Laurent Gbagbo, mais n'ont pas dit s'ils déposeraient plainte. Une première série de résultats significatifs du duel entre le président sortant et son adversaire était annoncée pour mardi passé. Cependant aucun résultat n'a été communiqué et aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de la CEI. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a appelé mardi les candidats à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire à laisser publier les résultats du scrutin, dans un communiqué publié à Washington "Les Etats-Unis appellent les dirigeants ivoiriens à agir de manière responsable et pacifiquement", souligne le communiqué de Mme Clinton. La Commission électorale ivoirienne (CEI) n'avait toujours pas annoncé, mardi passé, contrairement aux attentes, les premiers résultats du second tour de l'élection présidentielle de dimanche, et des soldats ont été déployés autour du bâtiment qui l'abrite à Abidjan. Alors que le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba, s'apprêtait à communiquer des premiers résultats partiels pour les régions du pays, l'un des deux représentants du président-candidat au sein de la commission, Damana Adia Pickass, lui a arraché les feuilles de résultats des mains avant de les déchirer. "Ces résultats sont faux, ils n'ont pas été consolidés !", ont affirmé à plusieurs reprises les deux hommes, dénonçant un "hold-up électoral" devant de très nombreux journalistes a rapporté le journal Le Monde. Après cet incident, le porte-parole a assuré à la presse que ces résultats étaient "bel et bien consolidés", avant de s'éclipser entouré de gendarmes. Elle devait être remise pour plus tard dans la soirée, l'annonce de ces résultats pour être remise à mercredi, 11 heures (12 heures à Paris) sans changement, par un responsable de la CEI. Les partisans de Laurent Gbagbo ont annoncé qu'ils allaient demander l'annulation du scrutin dans le nord du pays, fief d'Alassane Ouattara et des anciens rebelles des Forces nouvelles, qui auraient empêché les électeurs favorables au président sortant d'aller voter. Les anciens rebelles ont rejeté ces accusations et l'armée ivoirienne a commencé le transfert à Abidjan des deux mille hommes qui avaient été déployés en renfort dans le Nord pour le second tour. Les fidèles d'Alassane Ouattara se sont plaints, quant à eux, d'irrégularités dans l'ouest du pays, un bastion de Laurent Gbagbo, mais n'ont pas dit s'ils déposeraient plainte. Une première série de résultats significatifs du duel entre le président sortant et son adversaire était annoncée pour mardi passé. Cependant aucun résultat n'a été communiqué et aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de la CEI. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a appelé mardi les candidats à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire à laisser publier les résultats du scrutin, dans un communiqué publié à Washington "Les Etats-Unis appellent les dirigeants ivoiriens à agir de manière responsable et pacifiquement", souligne le communiqué de Mme Clinton.