Le fonctionnement de la Cour suprême et du Conseil d'Etat risque de connaître de fortes turbulences durant la semaine en cours. En effet, les robes noires sont en colère et, pour faire entendre leurs voix et dire tout haut leur dépit, ils ont décidés d'initier, à partir d'aujourd'hui, une grève qui s'étalera sur une semaine. Un mouvement qui a été décidé par le conseil de l'Union nationale des barreaux d'Algérie (UNBA), à l'issue d'une réunion tenue au début du mois de novembre dernier. « Nous faisons face à de nombreux problèmes durant l'exercice de notre profession » nous a indiqué le président du conseil de l'UNBA ajoutant que « ce sont ces difficultés qui nous ont poussé à initier ce mouvement de protestation ». Pour Me Bachir Menad, joint hier par téléphone, « Toutes les requêtes adressées aux responsables de ces deux institutions juridiques sont restées vaines. Ils n'ont même pas daigné répondre à nos correspondances ». En effet selon notre interlocuteur le conseil de l'UNAB a adressé trois correspondances aux présidents de ces deux institutions aux mois de février, mars et la dernière au mois d'octobre dernier, dans lesquelles il a énuméré au moins 11 griefs, mais sans résultat. « Nous n'avons reçu aucune réponse. C'est dire combien les avocats ne sont pas considérés ». D'ailleurs, à ce titre, il ne comprend pas pourquoi les responsables de ces deux institutions, notamment au niveau de la Cour suprême, traitent les avocats comme les autres citoyens. Pour preuve « l'administration de la Cour suprême nous a fixés deux jours de la semaine seulement pour retirer les décisions et justement, comme cela est le cas pour les citoyens. Les avocats sont réduits à faire la queue, c'est humiliant. C'est une forme d'entrave à l'exercice du droit de la défense » dira encore Me Bachir Menad qui, dans un communiqué, annonçant la grève, a noté que ces pratiques se font « en dépit du statut de premier partenaire de la justice, réaffirmé par le président de la République, des recommandations du ministre de la Justice relatives à la nécessité de faciliter la mission des avocats à toutes les instances judiciaires ». Le premier responsable de l'UNBA regrette aussi l'absence des avocats lors de l'ouverture de l'Année judiciaire par le président de la République. L'UNBA estime que cette attitude du premier président de la Cour suprême, Kaddour Berradja, « vise l'exclusion de l'institution de défense du système judiciaire pour en faire une justice sans avocat ». L'UNBA ne compte pas rester à ce stade si ses doléances ne sont pas satisfaites puisque, selon Me Bachir Menad, le conseil va se réunir après ce mouvement de grève pour décider de la suite à donner à cette action . Le fonctionnement de la Cour suprême et du Conseil d'Etat risque de connaître de fortes turbulences durant la semaine en cours. En effet, les robes noires sont en colère et, pour faire entendre leurs voix et dire tout haut leur dépit, ils ont décidés d'initier, à partir d'aujourd'hui, une grève qui s'étalera sur une semaine. Un mouvement qui a été décidé par le conseil de l'Union nationale des barreaux d'Algérie (UNBA), à l'issue d'une réunion tenue au début du mois de novembre dernier. « Nous faisons face à de nombreux problèmes durant l'exercice de notre profession » nous a indiqué le président du conseil de l'UNBA ajoutant que « ce sont ces difficultés qui nous ont poussé à initier ce mouvement de protestation ». Pour Me Bachir Menad, joint hier par téléphone, « Toutes les requêtes adressées aux responsables de ces deux institutions juridiques sont restées vaines. Ils n'ont même pas daigné répondre à nos correspondances ». En effet selon notre interlocuteur le conseil de l'UNAB a adressé trois correspondances aux présidents de ces deux institutions aux mois de février, mars et la dernière au mois d'octobre dernier, dans lesquelles il a énuméré au moins 11 griefs, mais sans résultat. « Nous n'avons reçu aucune réponse. C'est dire combien les avocats ne sont pas considérés ». D'ailleurs, à ce titre, il ne comprend pas pourquoi les responsables de ces deux institutions, notamment au niveau de la Cour suprême, traitent les avocats comme les autres citoyens. Pour preuve « l'administration de la Cour suprême nous a fixés deux jours de la semaine seulement pour retirer les décisions et justement, comme cela est le cas pour les citoyens. Les avocats sont réduits à faire la queue, c'est humiliant. C'est une forme d'entrave à l'exercice du droit de la défense » dira encore Me Bachir Menad qui, dans un communiqué, annonçant la grève, a noté que ces pratiques se font « en dépit du statut de premier partenaire de la justice, réaffirmé par le président de la République, des recommandations du ministre de la Justice relatives à la nécessité de faciliter la mission des avocats à toutes les instances judiciaires ». Le premier responsable de l'UNBA regrette aussi l'absence des avocats lors de l'ouverture de l'Année judiciaire par le président de la République. L'UNBA estime que cette attitude du premier président de la Cour suprême, Kaddour Berradja, « vise l'exclusion de l'institution de défense du système judiciaire pour en faire une justice sans avocat ». L'UNBA ne compte pas rester à ce stade si ses doléances ne sont pas satisfaites puisque, selon Me Bachir Menad, le conseil va se réunir après ce mouvement de grève pour décider de la suite à donner à cette action .