L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, effectuera, à compter de demain, une visite de trois jours en Algérie à l'invitation du FLN. Président du Conseil général de la Corrèze et député à l'Assemblée nationale française, François sera accompagné par une forte délégation et aura un programme chargé. Il rencontrera le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, les présidents de l'APN et du Conseil de la nation, Abdelaziz Ziari et Abdelkader Bensalah, le président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès, et le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani. Une visite simplement partisane. Pas si sûr que cela. Ce sera sa deuxième visite à Alger, après celle intervenue au mois de juillet 2006, toujours à la veille d'une élection présidentielle française. « En 2012, je me prépare pour être candidat », a-t-il laissé entendre récemment. Cette visite intervient donc dans le même contexte que celle de 2006, à savoir la bataille pour la présidentielle française. Avant lui, une autre personnalité française et futur présidentiable, Emanuel Valls, est venu tâter le terrain à Alger, histoire de prendre la température des autorités algériennes intéressées au plus haut point par l'importante échéance électorale française qui aura lieu en 2012. Que va dire François Hollande à ses interlocuteurs algériens qui auront certainement le loisir d'entendre l'ex- compagnon de Ségolène Royal, « Je dénonce le système colonial », avait-il asséné lors de sa visite à Alger avant d'être reçu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ou encore de s'engager à développer les relations entre l'Algérie et la France et de promettre « si nous revenons au pouvoir en 2012, nous allons travailler ensemble pour ce belle idée de traité d'amitié. Sur le sujet des excuses officielles de la France sur ses crimes commis en Algérie, François Hollande sera sûrement à l'aise pour affirmer qu'il parle au nom du Ps et non au nom de la France officielle. Abdelaziz Belkhadem, le patron du FLN, on n'en doute pas, lui aussi n'a pas changé d'idée sur ce plan. Il continue d'exiger un pardon en bonne et due forme, de la part de la France coloniale et non du peuple français, pour les méfaits commis en Algérie. Ainsi donc, chaque parti campe sur ses positions sur le devoir de mémoire. Pour les autres problèmes qui intéressent la région du Maghreb, notamment la question sahraouie, le FLN et le PS se rejoignent. Les deux partis plaident pour une solution dans le cadre des Nations unies, sous-entendu, le respect de la légalité internationale et du droit au respect des peuples à disposer d'eux-mêmes. Mais, ll est d'autre part un sujet sur lequel les deux partis n'arrivent pas à s'entendre. Celui de l'adhésion du FLN à l'Internationale socialiste. Le FLN s'évertue depuis 2006 pour intégrer cette organisation qui regroupe les partis socialistes d'Europe et d'autres continents. Le congrès de l'IS, tenu les 15 et 16 novembre dernier à Paris, a vu la participation de Si Affif et de Laâmoudi, députés FLN, à titre d'invités. S'agit-il d'une amorce à une future adhésion à l'IS du vieux parti algérien, le souhait de ses dirigeants, ou s'agit-il de la volonté du premier secrétaire du PS, un dirigeant très influent au sein de l'IS, à la veille de son déplacement à Alger pour rencontrer les principales personnalités politiques du pays, outre Abdelaziz Belkhadem. François Hollande, revient aujourd'hui à Alger pour prendre le pouls des dirigeants du pays et pourquoi pas faire un clin d'œil aux émigrés algériens pour faire le bon choix quand l'heure de la présidentielle française sonnera. L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, effectuera, à compter de demain, une visite de trois jours en Algérie à l'invitation du FLN. Président du Conseil général de la Corrèze et député à l'Assemblée nationale française, François sera accompagné par une forte délégation et aura un programme chargé. Il rencontrera le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, les présidents de l'APN et du Conseil de la nation, Abdelaziz Ziari et Abdelkader Bensalah, le président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès, et le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani. Une visite simplement partisane. Pas si sûr que cela. Ce sera sa deuxième visite à Alger, après celle intervenue au mois de juillet 2006, toujours à la veille d'une élection présidentielle française. « En 2012, je me prépare pour être candidat », a-t-il laissé entendre récemment. Cette visite intervient donc dans le même contexte que celle de 2006, à savoir la bataille pour la présidentielle française. Avant lui, une autre personnalité française et futur présidentiable, Emanuel Valls, est venu tâter le terrain à Alger, histoire de prendre la température des autorités algériennes intéressées au plus haut point par l'importante échéance électorale française qui aura lieu en 2012. Que va dire François Hollande à ses interlocuteurs algériens qui auront certainement le loisir d'entendre l'ex- compagnon de Ségolène Royal, « Je dénonce le système colonial », avait-il asséné lors de sa visite à Alger avant d'être reçu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ou encore de s'engager à développer les relations entre l'Algérie et la France et de promettre « si nous revenons au pouvoir en 2012, nous allons travailler ensemble pour ce belle idée de traité d'amitié. Sur le sujet des excuses officielles de la France sur ses crimes commis en Algérie, François Hollande sera sûrement à l'aise pour affirmer qu'il parle au nom du Ps et non au nom de la France officielle. Abdelaziz Belkhadem, le patron du FLN, on n'en doute pas, lui aussi n'a pas changé d'idée sur ce plan. Il continue d'exiger un pardon en bonne et due forme, de la part de la France coloniale et non du peuple français, pour les méfaits commis en Algérie. Ainsi donc, chaque parti campe sur ses positions sur le devoir de mémoire. Pour les autres problèmes qui intéressent la région du Maghreb, notamment la question sahraouie, le FLN et le PS se rejoignent. Les deux partis plaident pour une solution dans le cadre des Nations unies, sous-entendu, le respect de la légalité internationale et du droit au respect des peuples à disposer d'eux-mêmes. Mais, ll est d'autre part un sujet sur lequel les deux partis n'arrivent pas à s'entendre. Celui de l'adhésion du FLN à l'Internationale socialiste. Le FLN s'évertue depuis 2006 pour intégrer cette organisation qui regroupe les partis socialistes d'Europe et d'autres continents. Le congrès de l'IS, tenu les 15 et 16 novembre dernier à Paris, a vu la participation de Si Affif et de Laâmoudi, députés FLN, à titre d'invités. S'agit-il d'une amorce à une future adhésion à l'IS du vieux parti algérien, le souhait de ses dirigeants, ou s'agit-il de la volonté du premier secrétaire du PS, un dirigeant très influent au sein de l'IS, à la veille de son déplacement à Alger pour rencontrer les principales personnalités politiques du pays, outre Abdelaziz Belkhadem. François Hollande, revient aujourd'hui à Alger pour prendre le pouls des dirigeants du pays et pourquoi pas faire un clin d'œil aux émigrés algériens pour faire le bon choix quand l'heure de la présidentielle française sonnera.