Les occupants du site de chalets, dépendant de l'OPGI, ne savent plus à quel saint se vouer en voyant leurs "toit" se dégrader, chaque jour un peu plus. La cause principale de leurs tourments étant les importantes infiltrations de l'eau de pluie. Ces chalets, pour la plupart, ont été réaménagés par les citoyens qui voient ainsi leurs efforts noyés par la pluie et l'humidité. Les occupants du site de chalets, dépendant de l'OPGI, ne savent plus à quel saint se vouer en voyant leurs "toit" se dégrader, chaque jour un peu plus. La cause principale de leurs tourments étant les importantes infiltrations de l'eau de pluie. Ces chalets, pour la plupart, ont été réaménagés par les citoyens qui voient ainsi leurs efforts noyés par la pluie et l'humidité. L‘état des chalets en préfabriqué situés à Draâ Essouta dans la commune de Bordj El-Kiffan connait une grave détérioration encore aggravée par les intempéries. Les occupants de ces chalets déplorent surtout l‘infiltration de l‘eau de pluie qui n‘épargnent même pas leurs compteurs d‘électricité. Quand aux plafonds ce sont de véritables passoires. Les locataires de ces chalets, dépendant de l‘OPGI, ne savent plus où donner de la tête. Leur quotidien ressemble à une course contre la montre, où chaque minute compte. En effet, avec l‘approche de l‘hiver et les caprices de l‘automne qui ont déjà fait des dégâts humains et matériels, ils voient leurs habitations menacées d‘être inondées, cela sans oublier les dangers de l‘électricité qui fait un très mauvais mariage avec l‘eau. Ces chalets, pour la plupart, ont déjà été réaménagés, tant bien que mal, par leurs occupants qui voient leurs efforts noyés par la pluie et l‘humidité. Au cours de notre virée sur ce site l‘une des familles nous a ouvert ses portes pour constater de visu l‘étendue du désastre. Rescapée du séisme de 2003, cette famille a perdu lors de ce terrible drame trois fils. Après un petit tour dans la maison, un constat effarant en est ressorti. Des murs suintants de partout et cela dans l‘ensemble des pièces. La mère de famille nous rapporte les défis qu‘elle doit relever chaque jour, cela pour tenter de donner une apparence de foyer à ce taudis. « Quand il pleut, je me lève de très bonne heure, vers 4h30 du matin. Je suis obligée d‘éponger l‘eau dans tous les coins et recoins de la maison. Les murs n‘arrivent plus à retenir le plafond, l‘eau s‘infiltre de partout et chaque jour nous prions pour qu‘il ne nous arrive rien de fâcheux » nous dit-elle désabusée. Elle nous explique qu‘à leur arrivée dans ce chalet ils ont fait faire des travaux d‘aménagement, cependant, ils voient leurs efforts partir à vau-l‘eau. La même désolation se retrouve au sein des autres chalets avec des degrés de dégradation plus ou moins graves. L‘autre nuisance menaçant la santé de ces familles est celle des décharges anarchiques qui parsèment ce sit du bout du monde. Des montagnes d‘ordures à perte de vue, poussent les passants à retenir leurs souffles. Ces problèmes et bien d‘autres, traités dans nos précédentes éditions, prouvent, si besoin est, un sérieux problème de gestion de ce quartier. Les familles végétant dans cette misère demandent une prise en charge rapide de leurs problèmes pour mettre fin, sinon atténuer, leurs conditions de vie inhumaines. Ornières et gadoue sur la route principale Par Hassiba Abdallah Les habitants de Draâ Essouta, se plaignent, en outre, de la situation désolante de leur route principale. En effet en l‘absence de réseau d‘assainissement la moindre goutte de pluie stagne formant des mares boueuses compliquant ainsi la vie, déjà pas facile, des familles. Autant les piétons que les automobilistes ont du mal à emprunter cette route-marécage. Cette dernière est une source de problèmes, non seulement par son état de délabrement, mais surtout par l‘absence de trottoirs. Les véhicules et les piétons doivent, par conséquent, se disputer le même espace. Les piétons sont, dans la majorité du temps, des écoliers du primaire ou des collégiens. « Cette route a été réalisée sans la moindre étude », nous dira un citoyen abordé sur les lieux. Certes, elle a été goudronnée mais sans mettre en place d‘avaloirs ni de réseau d‘assainissement. Résultat, l‘eau de pluie stagne en grandes quantités. Cela laisse le champ libre à la formation de multiples flaques d‘eau et des mini marécages rendant le trafic routier quasiment impossible. Il faut dire que la route n‘a pas été revêtue en totalité puisque l‘un des tronçons reste à l‘état brut. Lors de notre passage ce tronçon ressemblait beaucoup plus à un marécage qu‘à une voie carrossable. Nous avons pu remarquer que les écoliers portaient tous des bottes en caoutchouc. C‘est l‘unique solution pour éviter d‘avoir le bas de leurs vêtements mouillés et crottés. Cette situation s‘étale sur environ 3 km, à savoir jusqu‘à la sortie de cette triste localité. À Draâ Essouta on a retenu de notre virée que désolation : mares d‘eau, ornières et boue. Les conducteurs n‘ont d‘autre choix que de l‘enprunter en première vitesse. Cela leur prend beaucoup de temps, mais c‘est la seule manière de préserver, un tant soit peu, leurs véhicules. « J‘ai une vieille voiture, à cause des secousses je suis obligé de changer mes amortisseurs fréquemment », déplore un citoyen. M. S., 30 ans est comptable de formation, elle a carrément arrêté son travail pour fuir ces nuisances. Elle nous explique : « Au début j‘étais très heureuse de trouver un emploi dans ma spécialité. Je devais faire environ 30 minutes de marche pour arriver à l‘arrêt de bus. Mais la situation a vite tourné au cauchemar. En hiver, je devais effectuer 30 minutes de marche dans la boue. J‘arrivais entièrement crottée sur mon lieu de travail, cela n‘était plus possible, d‘autant qu‘il fallait rester ainsi jusqu‘au soir avant de refaire le même trajet cauchemardesque. Je me suis résignée, la mort dans l‘âme, à arrêter de travailler plutôt que d‘attraper la crève ». Cela pour dire que l‘état de cette route est au-delà du supportable. Les familles demandent l‘intervention salutaire des services de l‘APC de Bordj El- Kiffan pour régler ce problème dans les plus brefs délais. L‘état des chalets en préfabriqué situés à Draâ Essouta dans la commune de Bordj El-Kiffan connait une grave détérioration encore aggravée par les intempéries. Les occupants de ces chalets déplorent surtout l‘infiltration de l‘eau de pluie qui n‘épargnent même pas leurs compteurs d‘électricité. Quand aux plafonds ce sont de véritables passoires. Les locataires de ces chalets, dépendant de l‘OPGI, ne savent plus où donner de la tête. Leur quotidien ressemble à une course contre la montre, où chaque minute compte. En effet, avec l‘approche de l‘hiver et les caprices de l‘automne qui ont déjà fait des dégâts humains et matériels, ils voient leurs habitations menacées d‘être inondées, cela sans oublier les dangers de l‘électricité qui fait un très mauvais mariage avec l‘eau. Ces chalets, pour la plupart, ont déjà été réaménagés, tant bien que mal, par leurs occupants qui voient leurs efforts noyés par la pluie et l‘humidité. Au cours de notre virée sur ce site l‘une des familles nous a ouvert ses portes pour constater de visu l‘étendue du désastre. Rescapée du séisme de 2003, cette famille a perdu lors de ce terrible drame trois fils. Après un petit tour dans la maison, un constat effarant en est ressorti. Des murs suintants de partout et cela dans l‘ensemble des pièces. La mère de famille nous rapporte les défis qu‘elle doit relever chaque jour, cela pour tenter de donner une apparence de foyer à ce taudis. « Quand il pleut, je me lève de très bonne heure, vers 4h30 du matin. Je suis obligée d‘éponger l‘eau dans tous les coins et recoins de la maison. Les murs n‘arrivent plus à retenir le plafond, l‘eau s‘infiltre de partout et chaque jour nous prions pour qu‘il ne nous arrive rien de fâcheux » nous dit-elle désabusée. Elle nous explique qu‘à leur arrivée dans ce chalet ils ont fait faire des travaux d‘aménagement, cependant, ils voient leurs efforts partir à vau-l‘eau. La même désolation se retrouve au sein des autres chalets avec des degrés de dégradation plus ou moins graves. L‘autre nuisance menaçant la santé de ces familles est celle des décharges anarchiques qui parsèment ce sit du bout du monde. Des montagnes d‘ordures à perte de vue, poussent les passants à retenir leurs souffles. Ces problèmes et bien d‘autres, traités dans nos précédentes éditions, prouvent, si besoin est, un sérieux problème de gestion de ce quartier. Les familles végétant dans cette misère demandent une prise en charge rapide de leurs problèmes pour mettre fin, sinon atténuer, leurs conditions de vie inhumaines. Ornières et gadoue sur la route principale Par Hassiba Abdallah Les habitants de Draâ Essouta, se plaignent, en outre, de la situation désolante de leur route principale. En effet en l‘absence de réseau d‘assainissement la moindre goutte de pluie stagne formant des mares boueuses compliquant ainsi la vie, déjà pas facile, des familles. Autant les piétons que les automobilistes ont du mal à emprunter cette route-marécage. Cette dernière est une source de problèmes, non seulement par son état de délabrement, mais surtout par l‘absence de trottoirs. Les véhicules et les piétons doivent, par conséquent, se disputer le même espace. Les piétons sont, dans la majorité du temps, des écoliers du primaire ou des collégiens. « Cette route a été réalisée sans la moindre étude », nous dira un citoyen abordé sur les lieux. Certes, elle a été goudronnée mais sans mettre en place d‘avaloirs ni de réseau d‘assainissement. Résultat, l‘eau de pluie stagne en grandes quantités. Cela laisse le champ libre à la formation de multiples flaques d‘eau et des mini marécages rendant le trafic routier quasiment impossible. Il faut dire que la route n‘a pas été revêtue en totalité puisque l‘un des tronçons reste à l‘état brut. Lors de notre passage ce tronçon ressemblait beaucoup plus à un marécage qu‘à une voie carrossable. Nous avons pu remarquer que les écoliers portaient tous des bottes en caoutchouc. C‘est l‘unique solution pour éviter d‘avoir le bas de leurs vêtements mouillés et crottés. Cette situation s‘étale sur environ 3 km, à savoir jusqu‘à la sortie de cette triste localité. À Draâ Essouta on a retenu de notre virée que désolation : mares d‘eau, ornières et boue. Les conducteurs n‘ont d‘autre choix que de l‘enprunter en première vitesse. Cela leur prend beaucoup de temps, mais c‘est la seule manière de préserver, un tant soit peu, leurs véhicules. « J‘ai une vieille voiture, à cause des secousses je suis obligé de changer mes amortisseurs fréquemment », déplore un citoyen. M. S., 30 ans est comptable de formation, elle a carrément arrêté son travail pour fuir ces nuisances. Elle nous explique : « Au début j‘étais très heureuse de trouver un emploi dans ma spécialité. Je devais faire environ 30 minutes de marche pour arriver à l‘arrêt de bus. Mais la situation a vite tourné au cauchemar. En hiver, je devais effectuer 30 minutes de marche dans la boue. J‘arrivais entièrement crottée sur mon lieu de travail, cela n‘était plus possible, d‘autant qu‘il fallait rester ainsi jusqu‘au soir avant de refaire le même trajet cauchemardesque. Je me suis résignée, la mort dans l‘âme, à arrêter de travailler plutôt que d‘attraper la crève ». Cela pour dire que l‘état de cette route est au-delà du supportable. Les familles demandent l‘intervention salutaire des services de l‘APC de Bordj El- Kiffan pour régler ce problème dans les plus brefs délais.