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menace d'affaissements de terrain
Bordj Ménaïel (Boumerdès), site des chalets bcr
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 01 - 2010

Au site des chalets BCR, construit au lendemain du séisme de 2003, les glissements de terrain ont failli emporter plusieurs familles, ce qui accentue la peur d'ensevelissement, notamment en cette période hivernale.
Au site des chalets BCR, construit au lendemain du séisme de 2003, les glissements de terrain ont failli emporter plusieurs familles, ce qui accentue la peur d'ensevelissement, notamment en cette période hivernale.
Les glissements et affaissements de terrains menacent, d'ores et déjà, plusieurs habitations dans la commune de Bordj Ménaïel, à l'est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès surtout après les fortes pluies qui se sont abattues sans discontinuer sur la région. De ce fait, les habitants sont pris en otages et ne savent plus à quel saint se vouer. Au site des chalets BCR, construit au lendemain du séisme de 2003, les glissements de terrains ont failli emporter plusieurs familles, ce qui accentue la peur d'ensevelissement, notamment en cette période hivernale. Les habitants de ce site, majoritairement des rescapés du séisme de 2003, avaient remis plusieurs correspondances aux autorités locales les alertant sur les dangers qui peuvent en découler, mais en vain. Dans une requête adressée aux responsables concernés, ces habitants décrient : «Nous sommes sous une menace permanente de glissements de terrains. Nous lançons un véritable cri de détresse et nous sollicitons l'intervention des autorités locales afin de mettre fin à cette menace.» En outre, ils signalent que les chalets qu'ils occupent depuis sept ans ne répondent plus à présent à leurs exigences. «Ces chalets sont devenus anciens et la plupart d'entres eux sont vulnérables», lit-on encore dans la même requête. «En hiver, l'eau s'infiltre et en été, la chaleur est insupportable», surenchèrent les habitants. Et pour éviter tout danger, ces habitants demandent aux autorités locales et de wilaya d'intervenir pour sauver leur vie et ce, en réalisant des murs de soutènement autour des chalets afin d'éviter encore la dégradation des terres. «Si cela ne se fait pas, nous demandons carrément notre transfert vers un autre endroit plus sûr», nous dira un représentant des habitants.
Aussi, ce site est menacé par les dangers d'électrocution. En effet, les poteaux électriques sont implantés sur les terres présentant des glissements de terrains, et de ce fait, lorsqu'un glissement se produit, les poteaux électriques s'étriquent et les files se détachent. D'ailleurs, le pire a été évité de justesse dans la matinée de dimanche dernier lorsque trois chalets ont pris feu, dont un a été totalement ravagé par les flammes, à cause justement d'un problème électrique. Heureusement que l'on n'a pas enregistré de pertes humaines. L'intervention de la brigade de la Protection civile a été salutaire, car elle a pu circonscrire le feu avant sa propagation aux autres chalets. Les habitants de ces chalets incendiés ont été transférés vers un autre lieu, jusqu'à ce qu'une solution finale soit trouvée à leur problème. Toutefois, il est bon de rappeler que dans la wilaya de Boumerdès, plusieurs cas d'incendies ont été enregistrés dans différents sites de chalets, provoqués majoritairement par des défaillances électriques.
T. O.
Les glissements et affaissements de terrains menacent, d'ores et déjà, plusieurs habitations dans la commune de Bordj Ménaïel, à l'est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès surtout après les fortes pluies qui se sont abattues sans discontinuer sur la région. De ce fait, les habitants sont pris en otages et ne savent plus à quel saint se vouer. Au site des chalets BCR, construit au lendemain du séisme de 2003, les glissements de terrains ont failli emporter plusieurs familles, ce qui accentue la peur d'ensevelissement, notamment en cette période hivernale. Les habitants de ce site, majoritairement des rescapés du séisme de 2003, avaient remis plusieurs correspondances aux autorités locales les alertant sur les dangers qui peuvent en découler, mais en vain. Dans une requête adressée aux responsables concernés, ces habitants décrient : «Nous sommes sous une menace permanente de glissements de terrains. Nous lançons un véritable cri de détresse et nous sollicitons l'intervention des autorités locales afin de mettre fin à cette menace.» En outre, ils signalent que les chalets qu'ils occupent depuis sept ans ne répondent plus à présent à leurs exigences. «Ces chalets sont devenus anciens et la plupart d'entres eux sont vulnérables», lit-on encore dans la même requête. «En hiver, l'eau s'infiltre et en été, la chaleur est insupportable», surenchèrent les habitants. Et pour éviter tout danger, ces habitants demandent aux autorités locales et de wilaya d'intervenir pour sauver leur vie et ce, en réalisant des murs de soutènement autour des chalets afin d'éviter encore la dégradation des terres. «Si cela ne se fait pas, nous demandons carrément notre transfert vers un autre endroit plus sûr», nous dira un représentant des habitants.
Aussi, ce site est menacé par les dangers d'électrocution. En effet, les poteaux électriques sont implantés sur les terres présentant des glissements de terrains, et de ce fait, lorsqu'un glissement se produit, les poteaux électriques s'étriquent et les files se détachent. D'ailleurs, le pire a été évité de justesse dans la matinée de dimanche dernier lorsque trois chalets ont pris feu, dont un a été totalement ravagé par les flammes, à cause justement d'un problème électrique. Heureusement que l'on n'a pas enregistré de pertes humaines. L'intervention de la brigade de la Protection civile a été salutaire, car elle a pu circonscrire le feu avant sa propagation aux autres chalets. Les habitants de ces chalets incendiés ont été transférés vers un autre lieu, jusqu'à ce qu'une solution finale soit trouvée à leur problème. Toutefois, il est bon de rappeler que dans la wilaya de Boumerdès, plusieurs cas d'incendies ont été enregistrés dans différents sites de chalets, provoqués majoritairement par des défaillances électriques.
T. O.


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