Des spécialistes en réadaptation fonctionnelle ont mis l'accent, samedi dernier à Médéa, sur l'importance de l'hygiène de vie dans la prévention contre les maladies du dos et la nécessité de réfléchir aux moyens susceptibles de réduire l'incidence du port du cartable sur la santé de l'enfant. Des spécialistes en réadaptation fonctionnelle ont mis l'accent, samedi dernier à Médéa, sur l'importance de l'hygiène de vie dans la prévention contre les maladies du dos et la nécessité de réfléchir aux moyens susceptibles de réduire l'incidence du port du cartable sur la santé de l'enfant. Intervenant à l'occasion des 5es journées de prévention et de sensibilisation contre les maladies du dos, organisées par l'association "Ech-Chiffa" d'aide et d'assistance aux malades de la colonne vertébrale, ces spécialistes ont estimé que l'hygiène de vie est la "meilleure façon de lutter contre les maladies de dos chroniques", telles que la lombalgie, l'hernie discale, l'arthrose ou la scoliose, préconisant, à ce propos, l'adoption au quotidien de nouveaux comportements et attitudes à même de réduire l'apparition de ces pathologies ou leur aggravation. Selon le docteur Toufik Hentabli, spécialiste en médecine physique et de réadaptation fonctionnelle à l'hôpital de Ain-Boucif, sud-est de Médéa, le changement des mauvaises postures et des activités domestiques peuvent contribuer à réduire le risque d'atteinte par l'une des nombreuses pathologies répandues actuellement au sein de la société, comme la lombalgie chronique ou l'hernie discale. L'amélioration de la mobilité, tant chez l'adulte que l'adolescent ou l'enfant, est l'un des moyens préventifs le plus efficace, au même titre que la pratique des activités physiques et sportives qu'il est nécessaire de promouvoir à différents niveaux de la société, a-t-il indiqué. De son côté, le docteur Toufik Slimani a mis en exergue l'incidence du poids du cartable sur la santé de l'enfant, notamment l'aggravation, chez certains sujets névralgiques, des pathologies auxquelles ils sont le plus exposés, principalement la scoliose. Il a révélé, dans ce contexte, qu'un enfant porte un cartable qui pèse jusqu'à 12 kg, pendant une moyenne de 350 heures par an, alors que d'un point de vue sanitaire, le poids du cartable ne doit pas excéder 15% du poids total d'un enfant, soulignant que cet "écart de poids" peut s'avérer, dans beaucoup de cas, comme un facteur aggravant, principalement chez les enfants de faible constitution ou représentant des signes de maladies. D'après ce spécialiste en médecine physique et de réadaptation fonctionnelle, à l'hôpital de Berrouaghia, les pathologies liées au port du cartable représentent une proportion très élevée des cas admis pour soins dans des structures de rééducation. Dans ce contexte, ce spécialiste préconise une hygiène posturale capable de réduire cette incidence, qui consiste à encourager l'enfant, voire l'inciter au port du cartable sur le dos, au lieu que ce soit par la main ou sur l'épaule, de mieux s'organiser en famille pour alléger le cartable de l'enfant et de prévoir des solutions "palliatives", en étroite coordination avec les chefs d'établissement et le corps enseignant, en mesure d'atténuer ces risques, ou du moins, d'aggraver les cas de maladies déjà existants, a-t-il soutenu. Intervenant à l'occasion des 5es journées de prévention et de sensibilisation contre les maladies du dos, organisées par l'association "Ech-Chiffa" d'aide et d'assistance aux malades de la colonne vertébrale, ces spécialistes ont estimé que l'hygiène de vie est la "meilleure façon de lutter contre les maladies de dos chroniques", telles que la lombalgie, l'hernie discale, l'arthrose ou la scoliose, préconisant, à ce propos, l'adoption au quotidien de nouveaux comportements et attitudes à même de réduire l'apparition de ces pathologies ou leur aggravation. Selon le docteur Toufik Hentabli, spécialiste en médecine physique et de réadaptation fonctionnelle à l'hôpital de Ain-Boucif, sud-est de Médéa, le changement des mauvaises postures et des activités domestiques peuvent contribuer à réduire le risque d'atteinte par l'une des nombreuses pathologies répandues actuellement au sein de la société, comme la lombalgie chronique ou l'hernie discale. L'amélioration de la mobilité, tant chez l'adulte que l'adolescent ou l'enfant, est l'un des moyens préventifs le plus efficace, au même titre que la pratique des activités physiques et sportives qu'il est nécessaire de promouvoir à différents niveaux de la société, a-t-il indiqué. De son côté, le docteur Toufik Slimani a mis en exergue l'incidence du poids du cartable sur la santé de l'enfant, notamment l'aggravation, chez certains sujets névralgiques, des pathologies auxquelles ils sont le plus exposés, principalement la scoliose. Il a révélé, dans ce contexte, qu'un enfant porte un cartable qui pèse jusqu'à 12 kg, pendant une moyenne de 350 heures par an, alors que d'un point de vue sanitaire, le poids du cartable ne doit pas excéder 15% du poids total d'un enfant, soulignant que cet "écart de poids" peut s'avérer, dans beaucoup de cas, comme un facteur aggravant, principalement chez les enfants de faible constitution ou représentant des signes de maladies. D'après ce spécialiste en médecine physique et de réadaptation fonctionnelle, à l'hôpital de Berrouaghia, les pathologies liées au port du cartable représentent une proportion très élevée des cas admis pour soins dans des structures de rééducation. Dans ce contexte, ce spécialiste préconise une hygiène posturale capable de réduire cette incidence, qui consiste à encourager l'enfant, voire l'inciter au port du cartable sur le dos, au lieu que ce soit par la main ou sur l'épaule, de mieux s'organiser en famille pour alléger le cartable de l'enfant et de prévoir des solutions "palliatives", en étroite coordination avec les chefs d'établissement et le corps enseignant, en mesure d'atténuer ces risques, ou du moins, d'aggraver les cas de maladies déjà existants, a-t-il soutenu.