Le lancement officiel de la « Décennie de la femme africaine 2010-2020 », a été effectué, à Oran, par la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafar. «L'Union africaine a adopté une stratégie unifiée pour l'ensemble des pays du continent, cela concernant la promotion et l'insertion des femmes dans les domaines social, politique, économique et culturel», a expliqué dans son allocation d'ouverture la ministre. Un atelier de formation, au profit des élues locales de l'Ouest, s'est en outre tenu dans la même ville. Il a eu à traiter différents thèmes dont : «Egalité des sexes et la favorisation de la femme de la base au sommet». L'objectif principal étant surtout de «soutenir les organisations qui travaillent dans le sens de l'autonomisation des femmes », a-t-on expliqué. L' atelier de formation a été également jugé utile et nécessaire pour renforcer les capacités des femmes dans le domaine de la gestion locale. Les principes-plans de cette décennie étant la nécessité de permettre l'accès des femmes à des postes de décision et de les impliquer également dans les programmes agricoles et de sécurité alimentaire ainsi que dans les mécanismes de lutte contre la pauvreté dans le continent, c'est à dire promouvoir le statut de la femme et son rôle dans tous les domaines du développement durable. Mme Nouara Djaafar a appelé, dans son intervention, à l'occasion du lancement en Algérie de la «Décennie de la femme africaire», à la nécessité de faire de la formation un mécanisme pour atteindre les objectifs escomptés. Les participantes à cette rencontre, la troisième du genre après les ateliers organisés récemment à Alger et Constantine, ont débattu de deux autres volets, à savoir «Le développement de la connaissance des femmes élues en termes de législation régissant l'action collective» et «Développement des compétences dans le domaine de la gestion locale sur la base du genre social». Pour rappel les préparatifs pour le lancement de la «Décennie de la femme africaine» ont commencé en mars 2009. Durant cette période, la Commission de l'Union africaine a consulté les différents réseaux des femmes militantes au sujet des vœux qu'elles aimeraient voir se réaliser au cours de cette décennie. Il est à signaler néanmoins que pour relever les défis du développement et de la construction des «Etats unis d'Afrique», le continent doit mobiliser l'ensemble du potentiel composé de ses fils et surtout filles, cela en leur assurant tous les moyens pour leur participation effective à cette dynamique. Shiraz Benomar Le lancement officiel de la « Décennie de la femme africaine 2010-2020 », a été effectué, à Oran, par la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafar. «L'Union africaine a adopté une stratégie unifiée pour l'ensemble des pays du continent, cela concernant la promotion et l'insertion des femmes dans les domaines social, politique, économique et culturel», a expliqué dans son allocation d'ouverture la ministre. Un atelier de formation, au profit des élues locales de l'Ouest, s'est en outre tenu dans la même ville. Il a eu à traiter différents thèmes dont : «Egalité des sexes et la favorisation de la femme de la base au sommet». L'objectif principal étant surtout de «soutenir les organisations qui travaillent dans le sens de l'autonomisation des femmes », a-t-on expliqué. L' atelier de formation a été également jugé utile et nécessaire pour renforcer les capacités des femmes dans le domaine de la gestion locale. Les principes-plans de cette décennie étant la nécessité de permettre l'accès des femmes à des postes de décision et de les impliquer également dans les programmes agricoles et de sécurité alimentaire ainsi que dans les mécanismes de lutte contre la pauvreté dans le continent, c'est à dire promouvoir le statut de la femme et son rôle dans tous les domaines du développement durable. Mme Nouara Djaafar a appelé, dans son intervention, à l'occasion du lancement en Algérie de la «Décennie de la femme africaire», à la nécessité de faire de la formation un mécanisme pour atteindre les objectifs escomptés. Les participantes à cette rencontre, la troisième du genre après les ateliers organisés récemment à Alger et Constantine, ont débattu de deux autres volets, à savoir «Le développement de la connaissance des femmes élues en termes de législation régissant l'action collective» et «Développement des compétences dans le domaine de la gestion locale sur la base du genre social». Pour rappel les préparatifs pour le lancement de la «Décennie de la femme africaine» ont commencé en mars 2009. Durant cette période, la Commission de l'Union africaine a consulté les différents réseaux des femmes militantes au sujet des vœux qu'elles aimeraient voir se réaliser au cours de cette décennie. Il est à signaler néanmoins que pour relever les défis du développement et de la construction des «Etats unis d'Afrique», le continent doit mobiliser l'ensemble du potentiel composé de ses fils et surtout filles, cela en leur assurant tous les moyens pour leur participation effective à cette dynamique. Shiraz Benomar