Certaines vérités remontent à la surface après des décennies de silence, notamment s'agissant de figures importantes qui ont contribué de près ou de loin à l'indépendance du pays. Aujourd'hui encore, certains noms sont tus ou accusés à tort d'avoir été dans les rangs de la France durant la guerre de Libération nationale (1954-1962). Parmi ceux-là, Salah Bouakouir, qui pendant longtemps a été considéré comme « traître » de par ses postes occupés à l'époque, notamment dans le gouvernorat général colonial. Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a déclaré que Salah Bouakouir a bel et bien apporté son concours au ministère de l'armement et des liaisons générales (Malg). « La position du Malg est officielle. Salah Bouakouir a apporté son concours au Malg », a affirmé Dahou Ould Kablia, hier à Alger, en marge du « colloque international Enrico Mattei et l'Algérie pendant la guerre de Libération nationale ». Salah Bouakouir a été lâchement assassiné, tout comme Enrico Mattei, a-t-il indiqué, en raison de leur soutien à la guerre de Libération nationale. « Salah Bouakouir a été assassiné par les services français parce qu'il apportait son concours à la Révolution », a-t-il dit, notamment s'agissant de la question de l'énergie et pétrole. Ce dossier tant épineux, rappelle-t-on, a coûté la vie à Enrico Mattei, alors fondateur et président de l'ENI, la société nationale italienne des hydrocarbures. Il a, entre autres, apporté son soutien indéfectible à la cause nationale et était partisan pour le recouvrement par l'Algérie de son indépendance. Ce colloque a été organisé, a-t-on indiqué, en vue de « recueillir les témoignages de personnalité ayant connu ou vécu ce moment fort des relations entre l'Algérie et l'Italie, grâce notamment à l'œuvre de Mattei ». M. B. Certaines vérités remontent à la surface après des décennies de silence, notamment s'agissant de figures importantes qui ont contribué de près ou de loin à l'indépendance du pays. Aujourd'hui encore, certains noms sont tus ou accusés à tort d'avoir été dans les rangs de la France durant la guerre de Libération nationale (1954-1962). Parmi ceux-là, Salah Bouakouir, qui pendant longtemps a été considéré comme « traître » de par ses postes occupés à l'époque, notamment dans le gouvernorat général colonial. Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a déclaré que Salah Bouakouir a bel et bien apporté son concours au ministère de l'armement et des liaisons générales (Malg). « La position du Malg est officielle. Salah Bouakouir a apporté son concours au Malg », a affirmé Dahou Ould Kablia, hier à Alger, en marge du « colloque international Enrico Mattei et l'Algérie pendant la guerre de Libération nationale ». Salah Bouakouir a été lâchement assassiné, tout comme Enrico Mattei, a-t-il indiqué, en raison de leur soutien à la guerre de Libération nationale. « Salah Bouakouir a été assassiné par les services français parce qu'il apportait son concours à la Révolution », a-t-il dit, notamment s'agissant de la question de l'énergie et pétrole. Ce dossier tant épineux, rappelle-t-on, a coûté la vie à Enrico Mattei, alors fondateur et président de l'ENI, la société nationale italienne des hydrocarbures. Il a, entre autres, apporté son soutien indéfectible à la cause nationale et était partisan pour le recouvrement par l'Algérie de son indépendance. Ce colloque a été organisé, a-t-on indiqué, en vue de « recueillir les témoignages de personnalité ayant connu ou vécu ce moment fort des relations entre l'Algérie et l'Italie, grâce notamment à l'œuvre de Mattei ». M. B.