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«Les troubles peuvent entrainer des conséquences graves»
Docteur Fatiha Kacimi, psychiatre, au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 12 - 2010

Dcteur Fatiha Kacimi tentera dans cet entretien de nous expliquer d'une façon simple ce que sont ces troubles, leurs traitements, comment se comporter avec les personnes qui en sont atteintes…
Dcteur Fatiha Kacimi tentera dans cet entretien de nous expliquer d'une façon simple ce que sont ces troubles, leurs traitements, comment se comporter avec les personnes qui en sont atteintes…
Midi Libre : Pouvez-vous nous expliquer c'est quoi un TOC ?
Dr Fatiha Kacimi : Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un problème de santé mental grave associé à une anxiété et à une détresse importante qui peuvent entraîner des conséquences graves dans la vie de l'enfant atteint.
Le TOC associe des obsessions (pensées faisant intrusion de façon répétée dans la conscience du sujet, et dont il ne peut se débarrasser malgré ses efforts) et des compulsions (actes répétés visant à soulager son anxiété) qui interviennent en réponse à des obsessions.
Quelles sont ses origines ?
L'origine du TOC demeure inconnue, bien que des prédispositions génétiques et neuropsychologiques soient, sans doute, la cause des caractéristiques familiales sont spécifiques du TOC.
Quels sont les différents types de TOC que l'on peut rencontrer ?
D'un point de vue clinique, il existe quatre grands types qui sont généralement :
- Les obsessions concernant la contamination, le lavage.
- Les obsessions concernant le doute, la vérification.
- Les obsessions d'ammassage et de collectionnisme.
- Les obsessions religieuses, sexuelles ou d'agressivité
Cela peut-il apparaître uniquement dès l'enfance ?
Bien que le TOC apparaisse plus volontiers chez les grands enfants et adolesents, il peut parfois apparaître à l'age adulte.
Comment doit se comporter l'entourage d'un enfant qui souffre de ce problème ?
Le tempérament et les comportements de l'enfant peuvent influencer, mais aussi être influencés par les pratiques et les attitudes parentales. Ainsi, certaines pratiques parentales jouent un rôle dans l'émergence et le maintien du TOC chez les jeunes, surtout la surprotection, l'hostilité, une attitude négative face au jeune et l'implication dans les compulsions du jeune.
Est-ce un trouble courant ?
Bien que la manifestation du trouble ait longtemps été considérée rare chez les enfants et les adolescents, des études récentes estiment qu'entre 0,25 et 3,6% d'entre eux répondraient aux critères diagnostiques.
Comment peut-on le traiter ?
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) serait le traitement de choix à privilégier comme intervention de première intention et ce, quelle que soit la gravité des symptômes.
Cette thérapie est indiquée chez les enfants à partir de 10 ans car elle nécessite un certain niveau de maturité cognitive. Par ailleurs, la famille doit être associée au traitement afin d'éviter les attitudes éducatives inappropriées. Certains antidépresseurs peuvent être prescrits si une TCC ne peut être entreprise.
Est-ce long à guérir ?
Cela dépend de l'abord thérapeutique choisi.
Une TCC nécessiterait 21 rencontres hebdomadaires. L'élimination totale des rituels est rare, mais ramener le patient au-dessous d'une heure par jour de rituel, ce qui permettra une vie normale, apparaît comme une ambition raisonnable.
Un traitement médicamenteux peut améliorer sensiblement les symptômes et assez rapidement, mais l'obtention d'une guérison totale demeure toutefois équivoque.
O. A. A.
Midi Libre : Pouvez-vous nous expliquer c'est quoi un TOC ?
Dr Fatiha Kacimi : Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un problème de santé mental grave associé à une anxiété et à une détresse importante qui peuvent entraîner des conséquences graves dans la vie de l'enfant atteint.
Le TOC associe des obsessions (pensées faisant intrusion de façon répétée dans la conscience du sujet, et dont il ne peut se débarrasser malgré ses efforts) et des compulsions (actes répétés visant à soulager son anxiété) qui interviennent en réponse à des obsessions.
Quelles sont ses origines ?
L'origine du TOC demeure inconnue, bien que des prédispositions génétiques et neuropsychologiques soient, sans doute, la cause des caractéristiques familiales sont spécifiques du TOC.
Quels sont les différents types de TOC que l'on peut rencontrer ?
D'un point de vue clinique, il existe quatre grands types qui sont généralement :
- Les obsessions concernant la contamination, le lavage.
- Les obsessions concernant le doute, la vérification.
- Les obsessions d'ammassage et de collectionnisme.
- Les obsessions religieuses, sexuelles ou d'agressivité
Cela peut-il apparaître uniquement dès l'enfance ?
Bien que le TOC apparaisse plus volontiers chez les grands enfants et adolesents, il peut parfois apparaître à l'age adulte.
Comment doit se comporter l'entourage d'un enfant qui souffre de ce problème ?
Le tempérament et les comportements de l'enfant peuvent influencer, mais aussi être influencés par les pratiques et les attitudes parentales. Ainsi, certaines pratiques parentales jouent un rôle dans l'émergence et le maintien du TOC chez les jeunes, surtout la surprotection, l'hostilité, une attitude négative face au jeune et l'implication dans les compulsions du jeune.
Est-ce un trouble courant ?
Bien que la manifestation du trouble ait longtemps été considérée rare chez les enfants et les adolescents, des études récentes estiment qu'entre 0,25 et 3,6% d'entre eux répondraient aux critères diagnostiques.
Comment peut-on le traiter ?
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) serait le traitement de choix à privilégier comme intervention de première intention et ce, quelle que soit la gravité des symptômes.
Cette thérapie est indiquée chez les enfants à partir de 10 ans car elle nécessite un certain niveau de maturité cognitive. Par ailleurs, la famille doit être associée au traitement afin d'éviter les attitudes éducatives inappropriées. Certains antidépresseurs peuvent être prescrits si une TCC ne peut être entreprise.
Est-ce long à guérir ?
Cela dépend de l'abord thérapeutique choisi.
Une TCC nécessiterait 21 rencontres hebdomadaires. L'élimination totale des rituels est rare, mais ramener le patient au-dessous d'une heure par jour de rituel, ce qui permettra une vie normale, apparaît comme une ambition raisonnable.
Un traitement médicamenteux peut améliorer sensiblement les symptômes et assez rapidement, mais l'obtention d'une guérison totale demeure toutefois équivoque.
O. A. A.


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