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Les robinets à sec depuis plus d'un mois
Bourkika (Hadjout), Alimentation en eau potable
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 12 - 2010

L'absence de cette matière vitale ainsi que de plusieurs autres commodités rendent la vie très difficile aux habitants qui peinent beaucoup pour trouver de l'eau, du gaz et bien d'autres choses.
L'absence de cette matière vitale ainsi que de plusieurs autres commodités rendent la vie très difficile aux habitants qui peinent beaucoup pour trouver de l'eau, du gaz et bien d'autres choses.
Les habitants du village Haouari- Ahmed, à plus de cinq kilomètres du chef lieu de la commune de Bourkika, daïra de Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, survivent sans eau depuis plus d'un mois maintenant. L'absence de cette matière vitale ainsi que plusieurs autres commodités, rendent la vie très difficile aux habitants qui peinent beaucoup pour trouver de l eau, du gaz et bien d'autres choses. Peuplé de plus de 1.500 personnes, le dit village est l'un des plus démunis des agglomérations urbaines de toute la région. Aucune infrastructure de base n' est disponible et les habitants déplorent la marginalisation et l' oubli de leur région mais aussi de leur existence. Composé d'habitat précaire et de constructions anarchiques, plus de 75% de la population vivent aujourd'hui sous la menace d'effondrement de leurs maisons sans que cela semble inquiéter les autorités concernées contactées à maintes reprises par les habitants. «Nous nous demandons où sont les projets de développement rural dont les logements ruraux tant promis par les hautes autorités ainsi que les autorités locales lors des visites officielles», nous diront des habitants. Il faut dire que les habitants du village Haouari craignent chaque goutte d'eau pluviale qui tombe sur leurs baraques de fortune menaçant leurs vies. Et à l' approche de la saison hivernale, la souffrance de transportation des bonbonnes de gaz devient le cauchemar quotidien des citoyens qui doivent ramener le gaz butane à pas moins de 6 kilomètres de chez eux en utilisant des méthodes encore moyenâgeuses, puisqu il se fait encore sur les dos de bêtes. «A cause de l'absence de moyens de transports dans notre patelin oublié, les villageois sont obligés de ramener les bonbonnes de gaz à dos d'âne sinon sur des chariots tirés à la main et ce, durant plusieurs kilomètres et pendant tout l'hiver où le gaz demeure indispensable durant ce temps glacial que connaît notre région montagneuse». L autre souffrance que vit les habitants et surtout les petits est l absence de toute infrastructure éducative dans la région puisque la plus proche se trouve à pas moins de 18 kilomètres, une distance qu'assument les enfants seuls en l'absence de transport scolaire. «Nos enfants s' aventurent chaque jour seuls à la recherche d'un moyen de transport de passage dans la région pour rejoindre leurs écoles», ajoutent des habitants. Il faut noter que cette situation s'est répercutée sur la scolarisation des enfants dont la grande majorité, notamment les filles, a préféré abandonner que de prendre le risque de sortir dès l aube pour rejoindre les classes. Il est important de signaler que cette souffrance ne date pourtant pas d' aujourd'hui et les habitants n'ont eu que de «fausses promesses» des nombreux staff exécutifs qui se sont succédé dans leur commune. Toutefois, ces citoyens relancent leurs appels cette fois au wali de Tipasa qui vient tout juste de prendre place dans la wilaya dans l espoir de mettre fin à leurs souffrances et leurs assurer enfin une vie décente et digne.
Les habitants du village Haouari- Ahmed, à plus de cinq kilomètres du chef lieu de la commune de Bourkika, daïra de Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, survivent sans eau depuis plus d'un mois maintenant. L'absence de cette matière vitale ainsi que plusieurs autres commodités, rendent la vie très difficile aux habitants qui peinent beaucoup pour trouver de l eau, du gaz et bien d'autres choses. Peuplé de plus de 1.500 personnes, le dit village est l'un des plus démunis des agglomérations urbaines de toute la région. Aucune infrastructure de base n' est disponible et les habitants déplorent la marginalisation et l' oubli de leur région mais aussi de leur existence. Composé d'habitat précaire et de constructions anarchiques, plus de 75% de la population vivent aujourd'hui sous la menace d'effondrement de leurs maisons sans que cela semble inquiéter les autorités concernées contactées à maintes reprises par les habitants. «Nous nous demandons où sont les projets de développement rural dont les logements ruraux tant promis par les hautes autorités ainsi que les autorités locales lors des visites officielles», nous diront des habitants. Il faut dire que les habitants du village Haouari craignent chaque goutte d'eau pluviale qui tombe sur leurs baraques de fortune menaçant leurs vies. Et à l' approche de la saison hivernale, la souffrance de transportation des bonbonnes de gaz devient le cauchemar quotidien des citoyens qui doivent ramener le gaz butane à pas moins de 6 kilomètres de chez eux en utilisant des méthodes encore moyenâgeuses, puisqu il se fait encore sur les dos de bêtes. «A cause de l'absence de moyens de transports dans notre patelin oublié, les villageois sont obligés de ramener les bonbonnes de gaz à dos d'âne sinon sur des chariots tirés à la main et ce, durant plusieurs kilomètres et pendant tout l'hiver où le gaz demeure indispensable durant ce temps glacial que connaît notre région montagneuse». L autre souffrance que vit les habitants et surtout les petits est l absence de toute infrastructure éducative dans la région puisque la plus proche se trouve à pas moins de 18 kilomètres, une distance qu'assument les enfants seuls en l'absence de transport scolaire. «Nos enfants s' aventurent chaque jour seuls à la recherche d'un moyen de transport de passage dans la région pour rejoindre leurs écoles», ajoutent des habitants. Il faut noter que cette situation s'est répercutée sur la scolarisation des enfants dont la grande majorité, notamment les filles, a préféré abandonner que de prendre le risque de sortir dès l aube pour rejoindre les classes. Il est important de signaler que cette souffrance ne date pourtant pas d' aujourd'hui et les habitants n'ont eu que de «fausses promesses» des nombreux staff exécutifs qui se sont succédé dans leur commune. Toutefois, ces citoyens relancent leurs appels cette fois au wali de Tipasa qui vient tout juste de prendre place dans la wilaya dans l espoir de mettre fin à leurs souffrances et leurs assurer enfin une vie décente et digne.


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