La lutte contre la corruption vient certainement d'enregistrer un nouvel acquis avec la mise en place d'un organe de prévention et de lutte contre ce fléau qui a tant causé de ravages à l'économie nationale. C'est le président de la République, en effet, qui vient d'en donner le feu vert à travers un décret présidentiel. Abdelaziz Bouteflika a, ainsi, signé le 7 novembre dernier un décret présidentiel portant nomination du président et des membres de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption. Le chef de l'Etat a, à travers ce décret présidentiel, publié au Journal officiel n°69 du 14 novembre 2010, nommé Brahim Bouzeboudjen en qualité de président de cet organe. Brahim Bouzeboudjen, qui sera assisté de six autres membres, dispose d'une longue expérience puisqu'il a exercé dans différentes institutions. Il a ainsi occupé, notamment, à plusieurs reprises, le poste de directeur ou de chef de cabinet du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. Dans cette composante l'on trouve aussi l'ex- ambassadeur d'Algérie au Mali, Abdelkrim Gheraieb, ainsi que Abdelkader Benyoucef, qui a exercé dans la magistrature puisqu'il a occupé la charge de procureur général près la Cour suprême. Figurent aussi dans cette liste Sabria Temkit épouse Boukadoum, Ahmed Ghai, Messaoud Abed et Abdelkrim Bali. Ce dernier est un cadre du ministère des Finances où il a occupé, entre autres postes, la fonction de chef d'études à la direction générale du budget au niveau de ce département ministériel. Cet organe, dont tout porte à croire qu'il aura surtout un rôle consultatif, a été prévu par la loi de fevrier 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Selon la disposition d'un article de cette loi, cet organe aura pour mission de proposer la philosophie de la politique de lutte contre la corruption qui consacrerait les principes de l'Etat de droit en garantissant bien évidemment la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des affaires publiques et des biens publics. Cet organe, selon toujours la loi de février 2006, peut aussi recommander des mesures législatives et réglementaires et collecter des informations à même de permettre de prévenir les actes de corruption. Cet organisme a été longtemps attendu par les spécialistes et l'opinion publique nationale, alors que le gouvernement a, à maintes reprises, annoncé des dates quant à son entrée en fonction, mais en vain. Des retards qui n'ont fait qu'alimenter les spéculations des uns et des autres, ce d'autant que les scandales liés à la corruption se sont multipliés à une vive allure et ont surtout atteint leur paroxysme avec l'affaire qui a ébranlé la plus importante entreprise nationale, la Sonatrach en l'occurrence. Entre temps, le gouvernement a aussi annoncé la création prochaine d'un observatoire de répression de la corruption. Un organisme qui aura, contrairement à l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption, un rôle actif puisque, comme son non l'indique, il se chargera du volet de la répression. Et tout indique qu'il ne tardera pas à voir le jour, comme l'a laissé entendre le président de la République. Lors de la tenue du Conseil des ministres le 25 août dernier, Abdelaziz Bouteflika a, en effet, appelé le gouvernement à « procéder à l'installation rapide de l'office central de répression de la corruption ». Ce jour-là le chef de l'Etat a aussi appelé au développement et à la modernisation des différents services de contrôle économique et de lutte contre les diverses fraudes et atteintes au patrimoine public. K. H. La lutte contre la corruption vient certainement d'enregistrer un nouvel acquis avec la mise en place d'un organe de prévention et de lutte contre ce fléau qui a tant causé de ravages à l'économie nationale. C'est le président de la République, en effet, qui vient d'en donner le feu vert à travers un décret présidentiel. Abdelaziz Bouteflika a, ainsi, signé le 7 novembre dernier un décret présidentiel portant nomination du président et des membres de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption. Le chef de l'Etat a, à travers ce décret présidentiel, publié au Journal officiel n°69 du 14 novembre 2010, nommé Brahim Bouzeboudjen en qualité de président de cet organe. Brahim Bouzeboudjen, qui sera assisté de six autres membres, dispose d'une longue expérience puisqu'il a exercé dans différentes institutions. Il a ainsi occupé, notamment, à plusieurs reprises, le poste de directeur ou de chef de cabinet du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. Dans cette composante l'on trouve aussi l'ex- ambassadeur d'Algérie au Mali, Abdelkrim Gheraieb, ainsi que Abdelkader Benyoucef, qui a exercé dans la magistrature puisqu'il a occupé la charge de procureur général près la Cour suprême. Figurent aussi dans cette liste Sabria Temkit épouse Boukadoum, Ahmed Ghai, Messaoud Abed et Abdelkrim Bali. Ce dernier est un cadre du ministère des Finances où il a occupé, entre autres postes, la fonction de chef d'études à la direction générale du budget au niveau de ce département ministériel. Cet organe, dont tout porte à croire qu'il aura surtout un rôle consultatif, a été prévu par la loi de fevrier 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Selon la disposition d'un article de cette loi, cet organe aura pour mission de proposer la philosophie de la politique de lutte contre la corruption qui consacrerait les principes de l'Etat de droit en garantissant bien évidemment la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des affaires publiques et des biens publics. Cet organe, selon toujours la loi de février 2006, peut aussi recommander des mesures législatives et réglementaires et collecter des informations à même de permettre de prévenir les actes de corruption. Cet organisme a été longtemps attendu par les spécialistes et l'opinion publique nationale, alors que le gouvernement a, à maintes reprises, annoncé des dates quant à son entrée en fonction, mais en vain. Des retards qui n'ont fait qu'alimenter les spéculations des uns et des autres, ce d'autant que les scandales liés à la corruption se sont multipliés à une vive allure et ont surtout atteint leur paroxysme avec l'affaire qui a ébranlé la plus importante entreprise nationale, la Sonatrach en l'occurrence. Entre temps, le gouvernement a aussi annoncé la création prochaine d'un observatoire de répression de la corruption. Un organisme qui aura, contrairement à l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption, un rôle actif puisque, comme son non l'indique, il se chargera du volet de la répression. Et tout indique qu'il ne tardera pas à voir le jour, comme l'a laissé entendre le président de la République. Lors de la tenue du Conseil des ministres le 25 août dernier, Abdelaziz Bouteflika a, en effet, appelé le gouvernement à « procéder à l'installation rapide de l'office central de répression de la corruption ». Ce jour-là le chef de l'Etat a aussi appelé au développement et à la modernisation des différents services de contrôle économique et de lutte contre les diverses fraudes et atteintes au patrimoine public. K. H.