La musique andalouse est l'un des genres musicaux jalousement sauvegardés en Algérie. Avec ces trois grandes écoles, à savoir celle de Tlemcen ou ghernati, celle d'Alger ou çanâa, et enfin le malouf de Constantine, l'andalou reste l'une des musiques liées aux racines et traditions de plusieurs régions algériennes, mais qui nous relie aussi à plusieurs pays voisins et méditerranéens, à l'instar du Maroc et de la Tunisie, mais aussi de la Grèce et de l'Italie et bien d'autres notamment ceux de l'ancienne Andalousie d'où vient cette musique à la base grecque, puis perse dont les modes conservent toujours leurs appellations seh-gah (sika), tchahar-gah (djarka), mélangé à des rythmes arabes à l'instar du ramal, darj... Donc et pour que la nouba algérienne - une composition instrumentale et vocale qui se déroule selon un ordre établi et des règles rythmiques et modales bien déterminées -, ne meurt pas et dans le cadre de la sauvegarde et la promotion du patrimoine et de la mémoire algériens, les autorités concernées redoublent d'efforts ces quelques dernières années et encouragent les activités culturelles allant dans ce sens. Après une première édition très réussie, la ville de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, a accueilli, hier, le Festival maghrébin de la musique andalouse dans sa deuxième édition. Le coup d'envoi a été donc donné par Haouari Abdelnaser, Le P/APC de Koléa en présence de l'ex-ministre de la Culture, M. Bechichi et Nourdine Lardjane, représentant de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Cette manifestation internationale réunissant l'ensemble des pays maghrébins ainsi que plusieurs autres de la Méditerranée, se tiendra donc durant six jours. Cette deuxième édition a donc, selon ses organisateurs, un caractère très particulier puisqu'après les bons échos de la première édition, le Festival maghrébin est désormais inscrit au calendrier officiel des activités de l'Union du Maghreb arabe (UMA). La première soirée de ce festival, qui a affichée hier complet, puisque le public a envahi la salle dès les premières heures de la soirée, a été animée par l' «l'ange blanc» du malouf Hamdi Benani, avec sa troupe et son violon blanc. La soirée a été aussi l'occasion pour rendre hommage à l'un des deux grands virtuoses du violon et grands maîtres de la musique savante auxquels cette deuxième édition est dédiée, en l'occurrence les grands cheikhs Abderhamane Belhocine, à qui on a rendu hommage au cours de la soirée d'hier et Abdelghani Belkaïd à qui on rendra hommage lors de la soirée de clôture de ce festival. Et ce dans le but de la stratégie de sauvegarde de la musique andalouse à travers, notamment, la maîtrise des formes de sauvegarde perpétuant cet art ancestral en faisant participer et jumeler toutes les couleurs de cette musique qui est, selon Ghebrouni Abdeljalil, le directeur artistique du festival « l'un des rôles principaux de ce festival ». Ce dernier est aujourd'hui, « institutionnalisé ainsi que cinq autres festivals de la chanson andalouse dont trois internationaux », a tenu à préciser le représentant de Khalida Toumi. D'ailleurs et pour continuer dans l'esprit de sauvegarde et aussi de promotion de la musique andalouse, des enregistrements des soirées de la première édition seront très prochainement mis à la disposition du public. Le public est donc invité, durant cinq autres jours, à assister à ces soirées exceptionnelles animées par des interprètes algériens à l'instar du chanteur Moubarek Dekhla, de la chanteuse Lila Borsali qui a été choisie pour cette édition pour représenter la wilaya de Tlemcen, l'une des wilayas algériennes doyennes de ce genre musical et aussi d'El Hadj Mustapha Benguerguoura. Les chanteurs seront accompagnés sur scène par les orchestres régionaux des différentes wilayas du pays, à l'instar de ceux de Constantine, de Tlemcen et d'Alger ainsi que par l'ensemble « Pilote » de Tipasa, composé des meilleurs éléments des associations de musique andalouse de la région. Selon les organisateurs, cette édition sera également marquée par la participation de l'orchestre marocain « Chabab » de Rabat, de la troupe tunisienne « Chouyoukh » de Bizerte, ainsi que de celle de l'orchestre « Mezdj» de Marseille. Ce dernier est composé d'un groupe de musiciens et de chanteurs qui œuvrent pour la préservation et la sauvegarde de la musique andalouse, en particulier et méditerranéenne en général. Le public aura donc rendez-vous avec un répertoire riche qui va du chant corse à la musique arabo-andalouse et ses dérivés. La soirée de clôture, lors de laquelle on rendra hommage au grand Abdelghani Belkaïd sera, quant à elle, animée par l'ensemble « Pilote » de Tipasa sous la direction de cheikh Ismaïl Hakem, les orchestres Abdelhamid Tal Bendiab et Saâdeddine El Andaloussi. C. K. La musique andalouse est l'un des genres musicaux jalousement sauvegardés en Algérie. Avec ces trois grandes écoles, à savoir celle de Tlemcen ou ghernati, celle d'Alger ou çanâa, et enfin le malouf de Constantine, l'andalou reste l'une des musiques liées aux racines et traditions de plusieurs régions algériennes, mais qui nous relie aussi à plusieurs pays voisins et méditerranéens, à l'instar du Maroc et de la Tunisie, mais aussi de la Grèce et de l'Italie et bien d'autres notamment ceux de l'ancienne Andalousie d'où vient cette musique à la base grecque, puis perse dont les modes conservent toujours leurs appellations seh-gah (sika), tchahar-gah (djarka), mélangé à des rythmes arabes à l'instar du ramal, darj... Donc et pour que la nouba algérienne - une composition instrumentale et vocale qui se déroule selon un ordre établi et des règles rythmiques et modales bien déterminées -, ne meurt pas et dans le cadre de la sauvegarde et la promotion du patrimoine et de la mémoire algériens, les autorités concernées redoublent d'efforts ces quelques dernières années et encouragent les activités culturelles allant dans ce sens. Après une première édition très réussie, la ville de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, a accueilli, hier, le Festival maghrébin de la musique andalouse dans sa deuxième édition. Le coup d'envoi a été donc donné par Haouari Abdelnaser, Le P/APC de Koléa en présence de l'ex-ministre de la Culture, M. Bechichi et Nourdine Lardjane, représentant de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Cette manifestation internationale réunissant l'ensemble des pays maghrébins ainsi que plusieurs autres de la Méditerranée, se tiendra donc durant six jours. Cette deuxième édition a donc, selon ses organisateurs, un caractère très particulier puisqu'après les bons échos de la première édition, le Festival maghrébin est désormais inscrit au calendrier officiel des activités de l'Union du Maghreb arabe (UMA). La première soirée de ce festival, qui a affichée hier complet, puisque le public a envahi la salle dès les premières heures de la soirée, a été animée par l' «l'ange blanc» du malouf Hamdi Benani, avec sa troupe et son violon blanc. La soirée a été aussi l'occasion pour rendre hommage à l'un des deux grands virtuoses du violon et grands maîtres de la musique savante auxquels cette deuxième édition est dédiée, en l'occurrence les grands cheikhs Abderhamane Belhocine, à qui on a rendu hommage au cours de la soirée d'hier et Abdelghani Belkaïd à qui on rendra hommage lors de la soirée de clôture de ce festival. Et ce dans le but de la stratégie de sauvegarde de la musique andalouse à travers, notamment, la maîtrise des formes de sauvegarde perpétuant cet art ancestral en faisant participer et jumeler toutes les couleurs de cette musique qui est, selon Ghebrouni Abdeljalil, le directeur artistique du festival « l'un des rôles principaux de ce festival ». Ce dernier est aujourd'hui, « institutionnalisé ainsi que cinq autres festivals de la chanson andalouse dont trois internationaux », a tenu à préciser le représentant de Khalida Toumi. D'ailleurs et pour continuer dans l'esprit de sauvegarde et aussi de promotion de la musique andalouse, des enregistrements des soirées de la première édition seront très prochainement mis à la disposition du public. Le public est donc invité, durant cinq autres jours, à assister à ces soirées exceptionnelles animées par des interprètes algériens à l'instar du chanteur Moubarek Dekhla, de la chanteuse Lila Borsali qui a été choisie pour cette édition pour représenter la wilaya de Tlemcen, l'une des wilayas algériennes doyennes de ce genre musical et aussi d'El Hadj Mustapha Benguerguoura. Les chanteurs seront accompagnés sur scène par les orchestres régionaux des différentes wilayas du pays, à l'instar de ceux de Constantine, de Tlemcen et d'Alger ainsi que par l'ensemble « Pilote » de Tipasa, composé des meilleurs éléments des associations de musique andalouse de la région. Selon les organisateurs, cette édition sera également marquée par la participation de l'orchestre marocain « Chabab » de Rabat, de la troupe tunisienne « Chouyoukh » de Bizerte, ainsi que de celle de l'orchestre « Mezdj» de Marseille. Ce dernier est composé d'un groupe de musiciens et de chanteurs qui œuvrent pour la préservation et la sauvegarde de la musique andalouse, en particulier et méditerranéenne en général. Le public aura donc rendez-vous avec un répertoire riche qui va du chant corse à la musique arabo-andalouse et ses dérivés. La soirée de clôture, lors de laquelle on rendra hommage au grand Abdelghani Belkaïd sera, quant à elle, animée par l'ensemble « Pilote » de Tipasa sous la direction de cheikh Ismaïl Hakem, les orchestres Abdelhamid Tal Bendiab et Saâdeddine El Andaloussi. C. K.