Le Fonds monétaire international table désormais sur un recul du PIB de 3% en 2011, contre 2,5% auparavant. La troisième tranche du prêt accordé en mai au pays a par ailleurs été débloquée. L'économie grecque se porte moins bien que ne l'espérait le Fonds monétaire international (FMI). L'organisation dirigée par Dominique Strauss-Kahn a annoncé vendredi soir avoir réévalué à la baisse ses prévisions de croissance pour la Grèce en 2011. Alors qu'elle vient de débloquer la troisième tranche du prêt octroyé en mai, d'un montant de 2,5 milliards d'euros, elle table désormais sur un recul de 3% du PIB l'année prochaine, contre 2,5% précédemment. Et en 2010, le PIB devrait avoir reculé de 4,2%, contre 4% jusqu'ici, estime l'organisation internationale. Soumise par le FMI et l'Union européenne à un plan de rigueur drastique, l'activité grecque ne devrait pas s'orienter à la hausse «avant la fin de l'année 2011». Certains facteurs pourraient même contribuer à freiner encore cette dynamique. Le FMI craint notamment qu'une contraction plus forte de la demande intérieure, ou encore une contagion de la crise depuis d'autres pays de la périphérie de la zone euro, ne viennent contrer les efforts mis en œuvre par le gouvernement pour redresser ses finances publiques. Au crédit de la Grèce, l'organisation internationale cite cependant une inflation en baisse, et une compétitivté en voie d'amélioration. Allongement de la dette grecque Une croissance faible qui risque de mettre à mal les capacités de remboursement du pays. Le FMI et l'Union européenne s'étaient en effet engagés en mai dernier à prêter 110 milliards d'euros à la Grèce, alors soumise à des taux faramineux lorsqu'elle souhaitait emprunter sur les marchés. Cette somme devait être remboursée dès 2014 et 2015. Mais dès le mois d'octobre dernier, Dominique Strauss-Kahn a tenté de préparer les marchés à l'éventualité d'un rééchelonnement de la dette grecque. Et s'efforce aujourd'hui de convaincre l'Union européenne, qui finance 80 milliards d'euros sur 110 milliards, de consentir à un tel allongement. Vendredi, un ministre européen s'interrogeait même, en marge du sommet de l'UE, sur la capacité du pays méditerannéen à rembourser sa dette un jour . Malgré ces difficultés, le FMI a exprimé vendredi sa satisfaction quant aux mesures d'ores et déjà prises par le gouvernement grec pour ramener son déficit à 7,4% du PIB en 2011. «Le programme soutenu par le Fonds continue d'avoir de bons résultats, et il faut féliciter les autorités grecques pour leur mise en œuvre déterminée de politiques macroéconomiques et de réformes structurelles difficiles et ambitieuses», a commenté le directeur général adjoint du Fonds, Murilo Portugal. Pour autant, le FMI juge qu'«étant donné les faiblesses du secteur public et l'appréciation toujours négative des investisseurs, des réformes globales et réalisées au bon moment restent encore essentielles» à mettre en œuvre. Le Fonds monétaire international table désormais sur un recul du PIB de 3% en 2011, contre 2,5% auparavant. La troisième tranche du prêt accordé en mai au pays a par ailleurs été débloquée. L'économie grecque se porte moins bien que ne l'espérait le Fonds monétaire international (FMI). L'organisation dirigée par Dominique Strauss-Kahn a annoncé vendredi soir avoir réévalué à la baisse ses prévisions de croissance pour la Grèce en 2011. Alors qu'elle vient de débloquer la troisième tranche du prêt octroyé en mai, d'un montant de 2,5 milliards d'euros, elle table désormais sur un recul de 3% du PIB l'année prochaine, contre 2,5% précédemment. Et en 2010, le PIB devrait avoir reculé de 4,2%, contre 4% jusqu'ici, estime l'organisation internationale. Soumise par le FMI et l'Union européenne à un plan de rigueur drastique, l'activité grecque ne devrait pas s'orienter à la hausse «avant la fin de l'année 2011». Certains facteurs pourraient même contribuer à freiner encore cette dynamique. Le FMI craint notamment qu'une contraction plus forte de la demande intérieure, ou encore une contagion de la crise depuis d'autres pays de la périphérie de la zone euro, ne viennent contrer les efforts mis en œuvre par le gouvernement pour redresser ses finances publiques. Au crédit de la Grèce, l'organisation internationale cite cependant une inflation en baisse, et une compétitivté en voie d'amélioration. Allongement de la dette grecque Une croissance faible qui risque de mettre à mal les capacités de remboursement du pays. Le FMI et l'Union européenne s'étaient en effet engagés en mai dernier à prêter 110 milliards d'euros à la Grèce, alors soumise à des taux faramineux lorsqu'elle souhaitait emprunter sur les marchés. Cette somme devait être remboursée dès 2014 et 2015. Mais dès le mois d'octobre dernier, Dominique Strauss-Kahn a tenté de préparer les marchés à l'éventualité d'un rééchelonnement de la dette grecque. Et s'efforce aujourd'hui de convaincre l'Union européenne, qui finance 80 milliards d'euros sur 110 milliards, de consentir à un tel allongement. Vendredi, un ministre européen s'interrogeait même, en marge du sommet de l'UE, sur la capacité du pays méditerannéen à rembourser sa dette un jour . Malgré ces difficultés, le FMI a exprimé vendredi sa satisfaction quant aux mesures d'ores et déjà prises par le gouvernement grec pour ramener son déficit à 7,4% du PIB en 2011. «Le programme soutenu par le Fonds continue d'avoir de bons résultats, et il faut féliciter les autorités grecques pour leur mise en œuvre déterminée de politiques macroéconomiques et de réformes structurelles difficiles et ambitieuses», a commenté le directeur général adjoint du Fonds, Murilo Portugal. Pour autant, le FMI juge qu'«étant donné les faiblesses du secteur public et l'appréciation toujours négative des investisseurs, des réformes globales et réalisées au bon moment restent encore essentielles» à mettre en œuvre.