La situation des droits de l'Homme en Algérie est « très appréciable », selon la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP), organe de l'Union africaine (UA). « La situation actuelle des droits de l'homme en Algérie est très appréciable, elle comporte beaucoup d'aspects positifs et peu de préoccupations », a estimé, hier, Zainabou Sylvie Kayitosi, chef de la délégation de la Commission africaine, animant une conférence de presse au siège de l'APS à Alger à l'issue de son séjour en Algérie, sur invitation du gouvernement algérien, du 13 au 21 décembre courant. La délégation a eu des entretiens avec les autorités, les organisations de la société civile et les représentants de l'Onu, « nous avons constaté beaucoup de développements en matière de promotion des droits de l'Homme depuis la dernière mission qu'on a eue en Algérie du 14 au 18 décembre 2009, beaucoup d'efforts ont été consentis par le gouvernement algérien », a attesté la conférencière. Cette dernière a cependant appelé l'ensemble de la société civile à s'y impliquer, car a-t-elle dit, « la promotion des droits de l'Homme n'est pas seulement l'apanage des autorités publiques ». De son côté, Dupe Catherine Azoki, présidente du Comité de lutte contre la torture et membre du groupe de travail sur les droits économiques, sociaux et culturels en Afrique, a salué « les bonnes pratiques carcérales » en Algérie, non sans relever le problème de « surpeuplement carcéral » qui constitue « une préoccupation majeure » pour les peuples africains. « A l'issue de nos entretiens avec les responsables du ministère de la Justice, on nous a annoncé la construction de 81 nouvelles prisons, dont 13 sont déjà en voie d'achèvement », a-t-elle renchéri, pour dire que le problème est en voie d'être solutionné. Catherine Azoki, qui a eu à visiter l'établissement pénitentiaire d'El-Harrach (Alger), s'est dit satisfaite du « respect des standards minimaux en matière de logement, de nourriture, de soins de santé et de loisir ». Quant au phénomène de torture, la délégation a noté que « l'Algérie est l'un des rares pays africains à avoir criminalisé la torture », tout en appréciant les efforts consentis pour l'éradication de ce phénomène, et ce par « une sensibilisation continue, des contrôle exercés à plusieurs niveaux, ainsi qu'une poursuite systématique des auteurs d'actes de torture ». Sur un autre chapitre, Soyata Maiga, commissaire rapporteur spécial sur les droits de la femme en Afrique, a salué les efforts algériens en la matière, notamment à travers « l'article 31-bis de la Constitution » qui permet aux femmes d'accéder aux postes politiques au même titre que l'homme, de même que les nouvelles dispositions du Code de la famille. Toutefois, la représentante de la Commission africaine a appelé le gouvernement algérien à ratifier le Protocole de Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, ainsi que la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et la Gouvernance. La situation des droits de l'Homme en Algérie est « très appréciable », selon la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP), organe de l'Union africaine (UA). « La situation actuelle des droits de l'homme en Algérie est très appréciable, elle comporte beaucoup d'aspects positifs et peu de préoccupations », a estimé, hier, Zainabou Sylvie Kayitosi, chef de la délégation de la Commission africaine, animant une conférence de presse au siège de l'APS à Alger à l'issue de son séjour en Algérie, sur invitation du gouvernement algérien, du 13 au 21 décembre courant. La délégation a eu des entretiens avec les autorités, les organisations de la société civile et les représentants de l'Onu, « nous avons constaté beaucoup de développements en matière de promotion des droits de l'Homme depuis la dernière mission qu'on a eue en Algérie du 14 au 18 décembre 2009, beaucoup d'efforts ont été consentis par le gouvernement algérien », a attesté la conférencière. Cette dernière a cependant appelé l'ensemble de la société civile à s'y impliquer, car a-t-elle dit, « la promotion des droits de l'Homme n'est pas seulement l'apanage des autorités publiques ». De son côté, Dupe Catherine Azoki, présidente du Comité de lutte contre la torture et membre du groupe de travail sur les droits économiques, sociaux et culturels en Afrique, a salué « les bonnes pratiques carcérales » en Algérie, non sans relever le problème de « surpeuplement carcéral » qui constitue « une préoccupation majeure » pour les peuples africains. « A l'issue de nos entretiens avec les responsables du ministère de la Justice, on nous a annoncé la construction de 81 nouvelles prisons, dont 13 sont déjà en voie d'achèvement », a-t-elle renchéri, pour dire que le problème est en voie d'être solutionné. Catherine Azoki, qui a eu à visiter l'établissement pénitentiaire d'El-Harrach (Alger), s'est dit satisfaite du « respect des standards minimaux en matière de logement, de nourriture, de soins de santé et de loisir ». Quant au phénomène de torture, la délégation a noté que « l'Algérie est l'un des rares pays africains à avoir criminalisé la torture », tout en appréciant les efforts consentis pour l'éradication de ce phénomène, et ce par « une sensibilisation continue, des contrôle exercés à plusieurs niveaux, ainsi qu'une poursuite systématique des auteurs d'actes de torture ». Sur un autre chapitre, Soyata Maiga, commissaire rapporteur spécial sur les droits de la femme en Afrique, a salué les efforts algériens en la matière, notamment à travers « l'article 31-bis de la Constitution » qui permet aux femmes d'accéder aux postes politiques au même titre que l'homme, de même que les nouvelles dispositions du Code de la famille. Toutefois, la représentante de la Commission africaine a appelé le gouvernement algérien à ratifier le Protocole de Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique, ainsi que la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et la Gouvernance.