Un véritable cri de détresse, était celui qu'ont lancé, l'association nationale des handicapés moteurs Ettahadi (le défi) et l'association des malades neuromusculaires (Echiffa), appelant l'Etat à une action «urgente» pour la prise en charge de cette frange de la société. Encore une fois l'Association Ettahadi, en charge de l'assistance aux handicapés moteurs au niveau d'Alger a revendiqué, lundi dernier lors d'une conférence-débat, organisée au centre de presse du quotidien El Moudjahid, un salaire de 15.000 DA et un logement social pour chaque handicapé en Algérie. Aussi les intervenant ont tous réclamé «plus de respect à ces personnes qui n'ont pas choisi leur sort». Nul n'est à l'abri du handicap dira Bouzoura Hamza , le président de l'association, qui a tiré la sonnette d'alarme en évoquant les conditions lamentables dont laquelle vit cette frange de la société, dont on se rappelle qu'à l'approche des journées nationales, arabe ou mondiale du handicapé et encore cette année, même lors de la journée internationale qui a eu lieu le 4 décembre dernier, le handicapé algérien a été complètement ignoré, dira Douadji Kenza, la secrétaire générale de l'association dans son intervention. Evoquant le côté financier des personnes handicapées en Algérie, les intervenants ont insisté sur la misère que vivent ces personnes dans leur majorité démunies. La prime allouée aux handicapés est insignifiante. Les handicapés revendiquent leurs droits au même titre que tout citoyen algérien, diront les intervenants. Face à toutes les difficultés que rencontre le handicapé au quotidien, ces 4.000DA sont très insuffisants, «sachant que les couches seules coûtent les trois quarts de cette minable somme», ajoutera Mme Douadji. Abordant le volet médical, le conférencier déclare que ces personnes ne bénéficient d'aucun droit dont les soins médicaux qui restent un besoin primordial pour ces malades. Il a tenu à souligner le fait que les hôpitaux publics envoient souvent leurs patients vers les cliniques privées pour effectuer les examens médicaux, par manque de moyens. Or, « les cliniques privées n'ont pas signé de convention avec la CNAS pour que ces personnes puissent se faire rembourser leurs soins », fait remarquer M. Bouzoura. Plusieurs témoignages de handicapés ont eu lieu lors de cette rencontre. Un intervenant a parlé du retard de l'attribution de la prime, faisant remarquer que les handicapés de la commune d'El Achour par exemple, n'ont pas touché, cette prime depuis plus d'un an maintenant. Tous les présents étaient d'accord que «le handicapé moteur en Algérie vit le calvaire au quotidien, il est chaque jour confronté à toutes sortes de problèmes, que sauf lui peut ressentir». «Rien n'est fait en matière d'assistance et de prise en charge pour cette frange de la société, et ce malgré les textes de lois portant sur les droits des handicapés» a ajouté M Bouzara. «Les handicapés moteurs font face à de multiples difficultés qui compliquent leur existence», a-t-il souligné. «Ils souffrent du problème de l'accessibilité, où ils ont du mal pour accéder aux lieux publics, en majorité dépourvus de pentes, ainsi que l'accès aux transports (bus, taxis, trains...)», a-t-il expliqué. Les conférenciers ont aussi déploré «le manque de respect» à ces personnes au sein de la société, car celles-ci sont souvent sujettes à des comportements ou des questions «embarrassantes» à leur encontre de la part des gens «peu sensibles» à leur souffrance physique et psychologique. De son côté, Bouzidi Toufik, de la même association, a également souligné les larmes aux yeux la détresse des handicapés, qui «souffrent aussi matériellement que psychologiquement». «Que peut faire un handicapé avec seulement 4.000 DA par mois», s'est interrogé M. Bouzidi, précisant qu'il «ne veut pas devenir mendiant en tendant la main à chaque besoin». «Le handicapé a besoin aussi d'une autonomie financière», a-t-il dit. Le président de l'association Echiffa, Bouras Abdelkader, a de son côté relevé qu' «il y a un manque de prise en charge des malades neuromusculaires, dont plusieurs cas ont des maladies rares ou méconnues nécessitant une assistance multidisciplinaire, ce qui est compliqué et coûteux». Les deux associations Ettahadi et Echiffa ont interpellé l'Etat à donner «davantage d'attention» aux handicapés, en général, et aux handicapés moteurs, en particulier, en leur assurant une «meilleure prise en charge afin de leur alléger le fardeau de leur handicap». Un véritable cri de détresse, était celui qu'ont lancé, l'association nationale des handicapés moteurs Ettahadi (le défi) et l'association des malades neuromusculaires (Echiffa), appelant l'Etat à une action «urgente» pour la prise en charge de cette frange de la société. Encore une fois l'Association Ettahadi, en charge de l'assistance aux handicapés moteurs au niveau d'Alger a revendiqué, lundi dernier lors d'une conférence-débat, organisée au centre de presse du quotidien El Moudjahid, un salaire de 15.000 DA et un logement social pour chaque handicapé en Algérie. Aussi les intervenant ont tous réclamé «plus de respect à ces personnes qui n'ont pas choisi leur sort». Nul n'est à l'abri du handicap dira Bouzoura Hamza , le président de l'association, qui a tiré la sonnette d'alarme en évoquant les conditions lamentables dont laquelle vit cette frange de la société, dont on se rappelle qu'à l'approche des journées nationales, arabe ou mondiale du handicapé et encore cette année, même lors de la journée internationale qui a eu lieu le 4 décembre dernier, le handicapé algérien a été complètement ignoré, dira Douadji Kenza, la secrétaire générale de l'association dans son intervention. Evoquant le côté financier des personnes handicapées en Algérie, les intervenants ont insisté sur la misère que vivent ces personnes dans leur majorité démunies. La prime allouée aux handicapés est insignifiante. Les handicapés revendiquent leurs droits au même titre que tout citoyen algérien, diront les intervenants. Face à toutes les difficultés que rencontre le handicapé au quotidien, ces 4.000DA sont très insuffisants, «sachant que les couches seules coûtent les trois quarts de cette minable somme», ajoutera Mme Douadji. Abordant le volet médical, le conférencier déclare que ces personnes ne bénéficient d'aucun droit dont les soins médicaux qui restent un besoin primordial pour ces malades. Il a tenu à souligner le fait que les hôpitaux publics envoient souvent leurs patients vers les cliniques privées pour effectuer les examens médicaux, par manque de moyens. Or, « les cliniques privées n'ont pas signé de convention avec la CNAS pour que ces personnes puissent se faire rembourser leurs soins », fait remarquer M. Bouzoura. Plusieurs témoignages de handicapés ont eu lieu lors de cette rencontre. Un intervenant a parlé du retard de l'attribution de la prime, faisant remarquer que les handicapés de la commune d'El Achour par exemple, n'ont pas touché, cette prime depuis plus d'un an maintenant. Tous les présents étaient d'accord que «le handicapé moteur en Algérie vit le calvaire au quotidien, il est chaque jour confronté à toutes sortes de problèmes, que sauf lui peut ressentir». «Rien n'est fait en matière d'assistance et de prise en charge pour cette frange de la société, et ce malgré les textes de lois portant sur les droits des handicapés» a ajouté M Bouzara. «Les handicapés moteurs font face à de multiples difficultés qui compliquent leur existence», a-t-il souligné. «Ils souffrent du problème de l'accessibilité, où ils ont du mal pour accéder aux lieux publics, en majorité dépourvus de pentes, ainsi que l'accès aux transports (bus, taxis, trains...)», a-t-il expliqué. Les conférenciers ont aussi déploré «le manque de respect» à ces personnes au sein de la société, car celles-ci sont souvent sujettes à des comportements ou des questions «embarrassantes» à leur encontre de la part des gens «peu sensibles» à leur souffrance physique et psychologique. De son côté, Bouzidi Toufik, de la même association, a également souligné les larmes aux yeux la détresse des handicapés, qui «souffrent aussi matériellement que psychologiquement». «Que peut faire un handicapé avec seulement 4.000 DA par mois», s'est interrogé M. Bouzidi, précisant qu'il «ne veut pas devenir mendiant en tendant la main à chaque besoin». «Le handicapé a besoin aussi d'une autonomie financière», a-t-il dit. Le président de l'association Echiffa, Bouras Abdelkader, a de son côté relevé qu' «il y a un manque de prise en charge des malades neuromusculaires, dont plusieurs cas ont des maladies rares ou méconnues nécessitant une assistance multidisciplinaire, ce qui est compliqué et coûteux». Les deux associations Ettahadi et Echiffa ont interpellé l'Etat à donner «davantage d'attention» aux handicapés, en général, et aux handicapés moteurs, en particulier, en leur assurant une «meilleure prise en charge afin de leur alléger le fardeau de leur handicap».