C'est un véritable cri de détresse qu'a lancé, hier, M. Hamza Bouzara, vice-président et porte-parole de l'Association des Handicapés Moteurs «Ettahadi» qui était l'invité à la conférence-débat du centre de presse El Moudjahid. Récits poignants et témoignages émouvants du responsable de cette association, sur ce que vivent quotidiennement les handicapés, tant par le regard que porte la société sur leurs handicaps et le peu de considération affiché par le département de Djamel Ould Abbès que du fait de leur cas. Hamza Bouzara a appelé, dans ce sens, à la création d'un secrétariat d'Etat chargé de la prise en charge des handicapés avec pour mission "la prise en charge des préoccupations de cette catégorie vulnérable de la société et la défense de ses droits". «Si nous sommes ici aujourd'hui c'est pour lancer un cri d'alarme et tenter de trouver une solution aux problèmes que nous vivons», s'est-il écrié, souhaitant que ce cri ne se perde dans la nature et arrive à qui de droit. Il trouve insignifiant le montant (4.000 DA) de l'allocation qui leur est versée par le ministère de la Solidarité et émet le vœu que cette obole soit revalorisée pour permettre aux handicapés de vivre dignement. Le problème de transport est lui aussi évoqué par le président de l'association qui s'est indigné de du fait que la Direction de l'action sociale (DAS) n'est pas en mesure de leur fournir des tickets de transport. L'accès aux soins des handicapés est l'autre préoccupation de Hamza Bouzara qui relate «le parcours de combattant» de cette catégorie de population fragile pour obtenir «un rendez-vous» dans une structure de santé. L'accès à l'éducation est un point douloureux pour ce responsable qui révèle qu'«en raison de leur handicap, nombreux sont ceux qui ont été exclus de l'école», relevant que parmi «les handicapés qui ont pu suivre une scolarité normale, certains sont universitaires». Et une litanie de problèmes auxquels sont confrontés ces handicapés est énumérée par le responsable de "Ettahadi", allant de l'accès au logement, à l'emploi, aux locaux commerciaux et autres absences de moyens spécifiques pour alléger leur quotidien. Face à toutes ces contraintes, Hamza Bouzara, interpelle les autorités concernées. «Il est indispensable et urgent que l'Etat se penche sur notre cas», a-t-il souhaité. Il lance le même appel pour la société pour qu'elle change de regard envers ces «damnés» et s'indigne qu'«un imam officiant la prière du vendredi lui ait refusé l'accès à la mosquée». O. A. A. C'est un véritable cri de détresse qu'a lancé, hier, M. Hamza Bouzara, vice-président et porte-parole de l'Association des Handicapés Moteurs «Ettahadi» qui était l'invité à la conférence-débat du centre de presse El Moudjahid. Récits poignants et témoignages émouvants du responsable de cette association, sur ce que vivent quotidiennement les handicapés, tant par le regard que porte la société sur leurs handicaps et le peu de considération affiché par le département de Djamel Ould Abbès que du fait de leur cas. Hamza Bouzara a appelé, dans ce sens, à la création d'un secrétariat d'Etat chargé de la prise en charge des handicapés avec pour mission "la prise en charge des préoccupations de cette catégorie vulnérable de la société et la défense de ses droits". «Si nous sommes ici aujourd'hui c'est pour lancer un cri d'alarme et tenter de trouver une solution aux problèmes que nous vivons», s'est-il écrié, souhaitant que ce cri ne se perde dans la nature et arrive à qui de droit. Il trouve insignifiant le montant (4.000 DA) de l'allocation qui leur est versée par le ministère de la Solidarité et émet le vœu que cette obole soit revalorisée pour permettre aux handicapés de vivre dignement. Le problème de transport est lui aussi évoqué par le président de l'association qui s'est indigné de du fait que la Direction de l'action sociale (DAS) n'est pas en mesure de leur fournir des tickets de transport. L'accès aux soins des handicapés est l'autre préoccupation de Hamza Bouzara qui relate «le parcours de combattant» de cette catégorie de population fragile pour obtenir «un rendez-vous» dans une structure de santé. L'accès à l'éducation est un point douloureux pour ce responsable qui révèle qu'«en raison de leur handicap, nombreux sont ceux qui ont été exclus de l'école», relevant que parmi «les handicapés qui ont pu suivre une scolarité normale, certains sont universitaires». Et une litanie de problèmes auxquels sont confrontés ces handicapés est énumérée par le responsable de "Ettahadi", allant de l'accès au logement, à l'emploi, aux locaux commerciaux et autres absences de moyens spécifiques pour alléger leur quotidien. Face à toutes ces contraintes, Hamza Bouzara, interpelle les autorités concernées. «Il est indispensable et urgent que l'Etat se penche sur notre cas», a-t-il souhaité. Il lance le même appel pour la société pour qu'elle change de regard envers ces «damnés» et s'indigne qu'«un imam officiant la prière du vendredi lui ait refusé l'accès à la mosquée». O. A. A.