Le Premier ministre, s'est montré optimiste quant à l'issue de la bataille contre la corruption en déclarant que « la lutte contre la corruption a commencé à donner des résultats ». Il en veut pour preuve les différentes affaires ayant éclaté au grand jour. Le Premier ministre, s'est montré optimiste quant à l'issue de la bataille contre la corruption en déclarant que « la lutte contre la corruption a commencé à donner des résultats ». Il en veut pour preuve les différentes affaires ayant éclaté au grand jour. Le Premier ministre a réitéré la volonté des pouvoirs publics à lutter avec détermination contre la corruption et l'ensemble des fléaux qui rongent le pays. « L'Etat luttera avec force contre la corruption » a, en effet, indiqué Ahmed Ouyahia en ajoutant que « ce fléau existe » tout en exprimant des regrets. Le Premier ministre, qui répondait hier aux différentes préoccupations des sénateurs formulées lors du débat ayant porté sur la Déclaration de politique générale, présentée dimanche dernier, s'est montré optimiste quant à l'issue de cette bataille en déclarant que « la lutte contre la corruption a commencé à donner des résultats ». Il en veut pour preuve les différentes affaires qui ont éclaté au grand jour. « Ces scandales c'est bien l'Etat algérien qui les a dénichés ou est-ce les autres ? » s'est-il interrogé comme pour soutenir que sans cette détermination clairement affichée de l'Etat, ces multiples affaires de corruption n'auraient pas été découvertes. Et d'asséner: « Jamais la lutte contre la corruption n'a autant mobilisé l'Etat ». Ouyahia a, dans le même contexte, fait une rétrospective de l'ensemble des mesures prises et des dispositions juridiques initiées en vue de « mettre fin à la dilapidation des deniers publics ». À ce titre, en effet, il a rappelé les quatre objectifs qu'ambitionne de réaliser l'Etat s'agissant du chapitre relatif à l'exécution de la dépense publique. Il a fait cas en premier à la problématique de la maîtrise des coûts laquelle a toujours poussé l'Etat à mobiliser des budgets supplémentaires. Des budgets colossaux de surcroît comme cette enveloppe financière de plus de 130 milliards de dollars alloués dans le cadre du Programme quinquennal 2010-2014 à la finalisation des projets du programme 2005-2009. L'obligation de parachèvement des études avant l'entame de tout chantier, objectif pour lequel a été créé la Caisse nationale de développement et d'équipement, le rythme de réalisation, la consécration de la préférence de l'entreprise nationale, ont été aussi cités comme d'autres objectifs à atteindre dans la prochaine étape. Ouyahia, qui a rendu un vibrant hommage aux cadres algériens, a aussi évoqué, toujours en matière de la démarche mise en œuvre pour lutter contre la corruption, la reforme de la justice, le doublement de effectifs de la Police et de la Gendarmerie nationales, la redynamisation de l'Inspection générale des fiances (IGF), l'élargissement des prérogatives de la Cour des comptes, le recrutement par les institutions publiques de conseillers juridiques et, « last but not least », la création récemment d'un organisme de lutte et de prévention contre la corruption. Il a aussi annoncé la création prochaine d'un office de lutte contre la corruption et, après avoir indiqué que « l'argent sale existe » il a énuméré les lois initiées comme celles relatives au crédit et à la monnaie, au mouvement des capitaux, l'obligation de l'utilisation du chèque, une mesure qui entrera en vigueur à partir du mois de mars 2011. Jeunesse, le cri d'alarme du Premier ministre Ahmed Ouyahia a tenu à adresser plusieurs messages quant à la nécessité de bien prendre en charge cette frange de la population, de loin la plus importante, puisqu'elle représente la majorité. Il a cité l'apparition de nouveaux phénomènes, citant plus précisément celui des gangs qui s'affrontent à l'épée, pour justement attirer l'attention de l'ensemble de la société en interpellant particulièrement les plus âgés qui doivent impérativement s'impliquer davantage. En effet, pour le Premier ministre, « les personnes âgées ont une responsabilité car ils doivent être à l'écoute des jeunes pour les orienter » ajoutant qu' « il est impératif d'apaiser nos enfants ». Ouyahia, qui dira que « la jeunesse est l'âge de la révolte », a exhorté le ministère des Affaires religieuses à accomplir pleinement sa mission. Car, selon lui, « le discours religieux ne doit pas uniquement être focalisé sur le licite et l'illicite, mais il y a aussi l'orientation ». Evoquant les problèmes des jeunes dans le sud du pays Ouyahia a fait montre de ses craintes quant à la situation qui prévaut à nos frontières Sud. L'allusion à El Qaïda est on ne peut plus claire et c'est sans doute pourquoi il a appelé les notables de cette région à prendre exemple sur les regrettés Cheikh Sidi Belekbir ou Akahamokh qui transmettaient fidèlement les doléances des populations de ces régions. De ce fait il a plaidé pour la nécessité « de nourrir l'espoir au sein de la jeunesse ». Amélioration des performances des collectivités locales Le Premier ministre s'est aussi étalé sur la situation des collectivités locales en reconnaissant qu'elles souffrent de pas mal d'insuffisances. Dont, notamment, la faiblesse de l'encadrement, le manque de moyens financiers et la question des prérogatives. « Le gouvernement s'attelle à rectifier ces insuffisances » a-t-il affirmé précisant que 5.000 cadres fonctionnaire sont dans ce cas précis concernés par le recyclage. Il a aussi annoncé un programme de recrutement de 10.000 diplômes universitaires. Cet effort a poussé l'Etat à récupérer les centres de formation administratives alors que l'Ecole nationale d'administration forme les cadres dont ont besoin ces collectivités locales et la haute administration. Ouyahia, qui dira que « l'administration territoriale est le pilier de l'Etat », a reconnu que les communes souffrent de manque de moyens financiers. « Sincèrement une commune qui n'a pas de moyens ne devrait pas exister « a-t-il affirmé avant d'ajouter « que cette situation est due au découpage administratif qui a crée des commune sur la base du populisme. Il y a une situation de fait avec laquelle l'Etat compose ». L'Etat a-t-il, en outre annoncé a, durant dix années, effacé par deux fois les dettes des communes. De plus il a souligné que l'Algérie consacre 60 milliards de dinars pour les plans de développement communaux (PCD), estimant que cela n'est pas le cas partout au monde. Il a annoncé que 11 milliards de dinars, consacrés au PCD, n'ont pas été consommés. Ouyahia, qui a appelé les communes à faire plus en matière de collecte de moyens financiers, a souligné que « viendra le jour où les APC auront une autonomie financière ». Reconnaissant l'existence de divergences à propos du projet de code communal il dira « qu'il est logique que l'Etat, qui assiste financièrement les communes, ait un droit de regard ». « Il y a des insuffisances dans l'action du gouvernement » Le Premier ministre a, contrairement à la tradition, reconnu l'existence d'insuffisance dans l'action du gouvernement. « Oui il y a des insuffisances et des retards » a reconnu Ahmed Ouyahia devant les sénateurs ajoutant qu' « il reste beaucoup de défis devant le pays ». Il a par conséquent demandé aux sénateurs, même s'il s'adressait en vérité à l'opinion publique, un délai supplémentaire. « Je suis venu non pas pour demander l'octroi d'un délai supplémentaire au gouvernement, mais pour l'Algérie. Car le processus de développement est difficile et demande beaucoup de temps ». A-t-il affirmé. Il a aussi démenti certaines informations en soutenant que l'Etat continuera à subventionner les prix des céréales . Le Premier ministre a réitéré la volonté des pouvoirs publics à lutter avec détermination contre la corruption et l'ensemble des fléaux qui rongent le pays. « L'Etat luttera avec force contre la corruption » a, en effet, indiqué Ahmed Ouyahia en ajoutant que « ce fléau existe » tout en exprimant des regrets. Le Premier ministre, qui répondait hier aux différentes préoccupations des sénateurs formulées lors du débat ayant porté sur la Déclaration de politique générale, présentée dimanche dernier, s'est montré optimiste quant à l'issue de cette bataille en déclarant que « la lutte contre la corruption a commencé à donner des résultats ». Il en veut pour preuve les différentes affaires qui ont éclaté au grand jour. « Ces scandales c'est bien l'Etat algérien qui les a dénichés ou est-ce les autres ? » s'est-il interrogé comme pour soutenir que sans cette détermination clairement affichée de l'Etat, ces multiples affaires de corruption n'auraient pas été découvertes. Et d'asséner: « Jamais la lutte contre la corruption n'a autant mobilisé l'Etat ». Ouyahia a, dans le même contexte, fait une rétrospective de l'ensemble des mesures prises et des dispositions juridiques initiées en vue de « mettre fin à la dilapidation des deniers publics ». À ce titre, en effet, il a rappelé les quatre objectifs qu'ambitionne de réaliser l'Etat s'agissant du chapitre relatif à l'exécution de la dépense publique. Il a fait cas en premier à la problématique de la maîtrise des coûts laquelle a toujours poussé l'Etat à mobiliser des budgets supplémentaires. Des budgets colossaux de surcroît comme cette enveloppe financière de plus de 130 milliards de dollars alloués dans le cadre du Programme quinquennal 2010-2014 à la finalisation des projets du programme 2005-2009. L'obligation de parachèvement des études avant l'entame de tout chantier, objectif pour lequel a été créé la Caisse nationale de développement et d'équipement, le rythme de réalisation, la consécration de la préférence de l'entreprise nationale, ont été aussi cités comme d'autres objectifs à atteindre dans la prochaine étape. Ouyahia, qui a rendu un vibrant hommage aux cadres algériens, a aussi évoqué, toujours en matière de la démarche mise en œuvre pour lutter contre la corruption, la reforme de la justice, le doublement de effectifs de la Police et de la Gendarmerie nationales, la redynamisation de l'Inspection générale des fiances (IGF), l'élargissement des prérogatives de la Cour des comptes, le recrutement par les institutions publiques de conseillers juridiques et, « last but not least », la création récemment d'un organisme de lutte et de prévention contre la corruption. Il a aussi annoncé la création prochaine d'un office de lutte contre la corruption et, après avoir indiqué que « l'argent sale existe » il a énuméré les lois initiées comme celles relatives au crédit et à la monnaie, au mouvement des capitaux, l'obligation de l'utilisation du chèque, une mesure qui entrera en vigueur à partir du mois de mars 2011. Jeunesse, le cri d'alarme du Premier ministre Ahmed Ouyahia a tenu à adresser plusieurs messages quant à la nécessité de bien prendre en charge cette frange de la population, de loin la plus importante, puisqu'elle représente la majorité. Il a cité l'apparition de nouveaux phénomènes, citant plus précisément celui des gangs qui s'affrontent à l'épée, pour justement attirer l'attention de l'ensemble de la société en interpellant particulièrement les plus âgés qui doivent impérativement s'impliquer davantage. En effet, pour le Premier ministre, « les personnes âgées ont une responsabilité car ils doivent être à l'écoute des jeunes pour les orienter » ajoutant qu' « il est impératif d'apaiser nos enfants ». Ouyahia, qui dira que « la jeunesse est l'âge de la révolte », a exhorté le ministère des Affaires religieuses à accomplir pleinement sa mission. Car, selon lui, « le discours religieux ne doit pas uniquement être focalisé sur le licite et l'illicite, mais il y a aussi l'orientation ». Evoquant les problèmes des jeunes dans le sud du pays Ouyahia a fait montre de ses craintes quant à la situation qui prévaut à nos frontières Sud. L'allusion à El Qaïda est on ne peut plus claire et c'est sans doute pourquoi il a appelé les notables de cette région à prendre exemple sur les regrettés Cheikh Sidi Belekbir ou Akahamokh qui transmettaient fidèlement les doléances des populations de ces régions. De ce fait il a plaidé pour la nécessité « de nourrir l'espoir au sein de la jeunesse ». Amélioration des performances des collectivités locales Le Premier ministre s'est aussi étalé sur la situation des collectivités locales en reconnaissant qu'elles souffrent de pas mal d'insuffisances. Dont, notamment, la faiblesse de l'encadrement, le manque de moyens financiers et la question des prérogatives. « Le gouvernement s'attelle à rectifier ces insuffisances » a-t-il affirmé précisant que 5.000 cadres fonctionnaire sont dans ce cas précis concernés par le recyclage. Il a aussi annoncé un programme de recrutement de 10.000 diplômes universitaires. Cet effort a poussé l'Etat à récupérer les centres de formation administratives alors que l'Ecole nationale d'administration forme les cadres dont ont besoin ces collectivités locales et la haute administration. Ouyahia, qui dira que « l'administration territoriale est le pilier de l'Etat », a reconnu que les communes souffrent de manque de moyens financiers. « Sincèrement une commune qui n'a pas de moyens ne devrait pas exister « a-t-il affirmé avant d'ajouter « que cette situation est due au découpage administratif qui a crée des commune sur la base du populisme. Il y a une situation de fait avec laquelle l'Etat compose ». L'Etat a-t-il, en outre annoncé a, durant dix années, effacé par deux fois les dettes des communes. De plus il a souligné que l'Algérie consacre 60 milliards de dinars pour les plans de développement communaux (PCD), estimant que cela n'est pas le cas partout au monde. Il a annoncé que 11 milliards de dinars, consacrés au PCD, n'ont pas été consommés. Ouyahia, qui a appelé les communes à faire plus en matière de collecte de moyens financiers, a souligné que « viendra le jour où les APC auront une autonomie financière ». Reconnaissant l'existence de divergences à propos du projet de code communal il dira « qu'il est logique que l'Etat, qui assiste financièrement les communes, ait un droit de regard ». « Il y a des insuffisances dans l'action du gouvernement » Le Premier ministre a, contrairement à la tradition, reconnu l'existence d'insuffisance dans l'action du gouvernement. « Oui il y a des insuffisances et des retards » a reconnu Ahmed Ouyahia devant les sénateurs ajoutant qu' « il reste beaucoup de défis devant le pays ». Il a par conséquent demandé aux sénateurs, même s'il s'adressait en vérité à l'opinion publique, un délai supplémentaire. « Je suis venu non pas pour demander l'octroi d'un délai supplémentaire au gouvernement, mais pour l'Algérie. Car le processus de développement est difficile et demande beaucoup de temps ». A-t-il affirmé. Il a aussi démenti certaines informations en soutenant que l'Etat continuera à subventionner les prix des céréales .