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Concert mémorable de Cheb Khaled à Dakar
Le roi du raï fait vibrer son public
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 12 - 2010

Le roi du raï, l'indétrônable chanteur algérien, Cheb Khaled, a enflammé Dakar lors d'un concert mémorable donné dans la nuit de mardi à mercredi dans le cadre du Festival mondial des arts nègres, une occasion offerte à l'artiste "globe-trotter" qui a fait vibrer un public acquis et conquis.
Le roi du raï, l'indétrônable chanteur algérien, Cheb Khaled, a enflammé Dakar lors d'un concert mémorable donné dans la nuit de mardi à mercredi dans le cadre du Festival mondial des arts nègres, une occasion offerte à l'artiste "globe-trotter" qui a fait vibrer un public acquis et conquis.
«Bonsoir Dakar et merci à vous tous", c'étaient en somme les quelques mots que le "King" a prononcé à l'adresse de l'assistance, à l'ouverture et à la clôture de son premier spectacle au Sénégal. L'essentiel du temps consacré à sa production à été rempli du début à la fin. Pas de place à la monotonie, ni à l'attente. Sans discontinuer, il a entonné une dizaine de chansons puisées de plusieurs répertoires. Khaled, l'enfant d'Oran a prouvé encore une fois qu'il porte sa couronne avec mérite. C'est du haut d'une majestueuse scène érigée au bout du boulevard Centenaire, l'une des principales artères de la capitale sénégalaise, que Khaled Hadj Brahim a envoûté ses fans, venus nombreux pour l'écouter et se délecter de sa voix magique. Plein de verve et infatigable, l'artiste a fait délirer une jeunesse africaine en donnant le "la" par Ana el merioul wa s'babi an'tya, suivie par Ana laârbi ould Sahara dans une ambiance haute en couleurs n'ayant laissé personne indifférent. Applaudissements, cris de joie et de liesse fusaient de partout parmi l'assistance pour exprimer "le plaisir et le privilège" d'assister à un tel spectacle, animé par un artiste dont la réputation a franchi toutes les frontières, mais qui se produit pour la première fois au Sénégal. Pas de répit pour un orchestre sans fausses notes. Habillé d'un jean délavé et veste noire, Cheb Khaled n'a pas donné de répit à son orchestre composé de sept musiciens qui ont, san fausse note aucune, exécuté des airs aux rythmes variés. Micro à la main et esquissant continuellement des pas de danse au moment où la foule se trémoussait dans une ambiance festive marquée également par une présence maghrébine, Khaled entame une autre chanson, Kaddach kalbi m'aâdhab, un cadeau au public qui "a voyagé" en Andalousie sur un air de Flamenco. Voyant l'emblème national flottant et exhibé par un groupe d'Algériens, le chanteur répond par Chaba ya chaba ben't bladi et Ali k'watni. Le public ne se retenait plus. On a avancé davantage vers la scène, telle une vague arrêtée par les barrières de sécurité, fortifiées par le service d'ordre et les vigiles. En effet, malgré les écrans géants installés un peu partout à cette occasion pour permettre à tout le monde de suivre le moindre détail de la soirée, les amoureux du raï n'ont pas pu résister à la tentation de s'approcher le plus près possible de leur idole.
Khaled l'a bien compris. Lui qui, une fois sur scène, s'est toujours gardé de décevoir son public, a préféré s'avancer vers la foule qu'il dominait allégrement, en lui servant les chansons Didi Didi et Aïcha. Son succès universel.
Répétition en chœur avec le chanteur. La fête a battu son plein et pris de l'ampleur. Mais le temps est passé si vite. Le roi du raï est passé par là, à Dakar. Khaled a répondu à une invitation pour contribuer à la célébration des arts nègres.
«Bonsoir Dakar et merci à vous tous", c'étaient en somme les quelques mots que le "King" a prononcé à l'adresse de l'assistance, à l'ouverture et à la clôture de son premier spectacle au Sénégal. L'essentiel du temps consacré à sa production à été rempli du début à la fin. Pas de place à la monotonie, ni à l'attente. Sans discontinuer, il a entonné une dizaine de chansons puisées de plusieurs répertoires. Khaled, l'enfant d'Oran a prouvé encore une fois qu'il porte sa couronne avec mérite. C'est du haut d'une majestueuse scène érigée au bout du boulevard Centenaire, l'une des principales artères de la capitale sénégalaise, que Khaled Hadj Brahim a envoûté ses fans, venus nombreux pour l'écouter et se délecter de sa voix magique. Plein de verve et infatigable, l'artiste a fait délirer une jeunesse africaine en donnant le "la" par Ana el merioul wa s'babi an'tya, suivie par Ana laârbi ould Sahara dans une ambiance haute en couleurs n'ayant laissé personne indifférent. Applaudissements, cris de joie et de liesse fusaient de partout parmi l'assistance pour exprimer "le plaisir et le privilège" d'assister à un tel spectacle, animé par un artiste dont la réputation a franchi toutes les frontières, mais qui se produit pour la première fois au Sénégal. Pas de répit pour un orchestre sans fausses notes. Habillé d'un jean délavé et veste noire, Cheb Khaled n'a pas donné de répit à son orchestre composé de sept musiciens qui ont, san fausse note aucune, exécuté des airs aux rythmes variés. Micro à la main et esquissant continuellement des pas de danse au moment où la foule se trémoussait dans une ambiance festive marquée également par une présence maghrébine, Khaled entame une autre chanson, Kaddach kalbi m'aâdhab, un cadeau au public qui "a voyagé" en Andalousie sur un air de Flamenco. Voyant l'emblème national flottant et exhibé par un groupe d'Algériens, le chanteur répond par Chaba ya chaba ben't bladi et Ali k'watni. Le public ne se retenait plus. On a avancé davantage vers la scène, telle une vague arrêtée par les barrières de sécurité, fortifiées par le service d'ordre et les vigiles. En effet, malgré les écrans géants installés un peu partout à cette occasion pour permettre à tout le monde de suivre le moindre détail de la soirée, les amoureux du raï n'ont pas pu résister à la tentation de s'approcher le plus près possible de leur idole.
Khaled l'a bien compris. Lui qui, une fois sur scène, s'est toujours gardé de décevoir son public, a préféré s'avancer vers la foule qu'il dominait allégrement, en lui servant les chansons Didi Didi et Aïcha. Son succès universel.
Répétition en chœur avec le chanteur. La fête a battu son plein et pris de l'ampleur. Mais le temps est passé si vite. Le roi du raï est passé par là, à Dakar. Khaled a répondu à une invitation pour contribuer à la célébration des arts nègres.


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