La deuxième sanction est tombée sur les imams qui ont refusé de se lever pour saluer l'Hymne national. Ils n'étaient plus imams, mais ils sont désormais interdits de prêche pour une durée indéterminée. L'annonce a été faite, jeudi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, au cours d'une séance plénière, au Conseil de la Nation, consacrée aux réponses aux questions orales. Pour mémoire, en juin dernier, une grande partie des imams, présents à un colloque organisé à Dar El Imam d'Alger, ont refusé de se lever lorsqu'a retenti l'Hymne national, parce que considérant « Kassaman bidâa ». L'évènement a suscité une grande émotion et provoquée la colère des citoyens qui ont estimé qu'il est déplorable que les symboles de la Nation ne soient pas appréciés à leur juste signification. Il a cause aussi un grand embarras pour Ghlamallah, qui n'a réagi que mollement face à l'acte irrespectueux de ces imams. Un acte qui rappelle aussi l'autre fait commis en janvier par des élèves du lycée Okba Ben Nafaâ de Bab El-Oued, qui ont été condamnés par le tribunal de la ville à un an de prison ferme assorti d'une amende de 500.000 DA chacun pour avoir décroché un cadre suspendu dans l'une des classes de leur établissement. Sous ce tableau se trouvait un drapeau national accolé à un texte de l'Hymne national. Deux poids, deux mesures pour un acte presque similaire. Si les lycéens n'ont pas échappé aux foudres du ministère de l'Education nationale et de la Justice, les imams, eux, « ont été présentés devant le Conseil scientifique », selon le ministre des Affaires Religieuses où « ils se sont expliqué sur ce comportement qui n'émanait ni d'une désobéissance ni du non respect des symboles de l'Etat algérien (...) et ont présenté des excuses ». Lequel Conseil scientifique a orienté ces imams vers la commission paritaire qui a adopté les recommandations du Conseil scientifique en vertu desquelles ces imams sont « interdits de prêche pour une durée indéterminée », a précisé le ministre. Il faut bien tout de même préciser, à la décharge de Ghlamallah, bien que l'incident soit limité dans le temps et l'espace, que tous les imams du pays l'ont « condamné », paroles de ministre. Autre point abordé par le ministre au cours de cette plénière et qui est tout aussi sensible et qui a trait aux « idées salafistes qui dénaturent l'histoire et travestissent la réalité ». « Elles ne sont plus une menace pour la référence religieuse nationale », rassure Ghoulamallah qui souligne que les efforts consentis ont permis d' « immuniser » la mosquée contre ces idées. « Les tenants de ces idées sont confinés dans les couloirs des universités et aux abords de certaines mosquées », a relevé le ministre, soulignant que « l'engagement à la défense de la référence religieuse nationale est devenu un critère de recrutement des imams ». Faisant référence aux relations souvent tendues entre l'imam et l'association religieuse, Ghlamallah, après avoir rappelé que cette relation est « régie par les lois de la République, a dit que son département « attend que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales présente le projet de révision de la loi sur les associations pour proposer un amendement à même d'éviter tout différend entre les imams des mosquées et les associations religieuses ». L'amendement portera, selon lui, sur la spécificité de l'association qui gère la mosquée et qui est différente de toute autre association. La deuxième sanction est tombée sur les imams qui ont refusé de se lever pour saluer l'Hymne national. Ils n'étaient plus imams, mais ils sont désormais interdits de prêche pour une durée indéterminée. L'annonce a été faite, jeudi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, au cours d'une séance plénière, au Conseil de la Nation, consacrée aux réponses aux questions orales. Pour mémoire, en juin dernier, une grande partie des imams, présents à un colloque organisé à Dar El Imam d'Alger, ont refusé de se lever lorsqu'a retenti l'Hymne national, parce que considérant « Kassaman bidâa ». L'évènement a suscité une grande émotion et provoquée la colère des citoyens qui ont estimé qu'il est déplorable que les symboles de la Nation ne soient pas appréciés à leur juste signification. Il a cause aussi un grand embarras pour Ghlamallah, qui n'a réagi que mollement face à l'acte irrespectueux de ces imams. Un acte qui rappelle aussi l'autre fait commis en janvier par des élèves du lycée Okba Ben Nafaâ de Bab El-Oued, qui ont été condamnés par le tribunal de la ville à un an de prison ferme assorti d'une amende de 500.000 DA chacun pour avoir décroché un cadre suspendu dans l'une des classes de leur établissement. Sous ce tableau se trouvait un drapeau national accolé à un texte de l'Hymne national. Deux poids, deux mesures pour un acte presque similaire. Si les lycéens n'ont pas échappé aux foudres du ministère de l'Education nationale et de la Justice, les imams, eux, « ont été présentés devant le Conseil scientifique », selon le ministre des Affaires Religieuses où « ils se sont expliqué sur ce comportement qui n'émanait ni d'une désobéissance ni du non respect des symboles de l'Etat algérien (...) et ont présenté des excuses ». Lequel Conseil scientifique a orienté ces imams vers la commission paritaire qui a adopté les recommandations du Conseil scientifique en vertu desquelles ces imams sont « interdits de prêche pour une durée indéterminée », a précisé le ministre. Il faut bien tout de même préciser, à la décharge de Ghlamallah, bien que l'incident soit limité dans le temps et l'espace, que tous les imams du pays l'ont « condamné », paroles de ministre. Autre point abordé par le ministre au cours de cette plénière et qui est tout aussi sensible et qui a trait aux « idées salafistes qui dénaturent l'histoire et travestissent la réalité ». « Elles ne sont plus une menace pour la référence religieuse nationale », rassure Ghoulamallah qui souligne que les efforts consentis ont permis d' « immuniser » la mosquée contre ces idées. « Les tenants de ces idées sont confinés dans les couloirs des universités et aux abords de certaines mosquées », a relevé le ministre, soulignant que « l'engagement à la défense de la référence religieuse nationale est devenu un critère de recrutement des imams ». Faisant référence aux relations souvent tendues entre l'imam et l'association religieuse, Ghlamallah, après avoir rappelé que cette relation est « régie par les lois de la République, a dit que son département « attend que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales présente le projet de révision de la loi sur les associations pour proposer un amendement à même d'éviter tout différend entre les imams des mosquées et les associations religieuses ». L'amendement portera, selon lui, sur la spécificité de l'association qui gère la mosquée et qui est différente de toute autre association.