Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui regroupe 15 pays, s'étaient déjà rencontrés le 7 décembre et avaient suspendu la participation à cette organisation de la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui cette oraganisation a pris des sanctions à l'égard de Laurent Gbagbo. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui regroupe 15 pays, s'étaient déjà rencontrés le 7 décembre et avaient suspendu la participation à cette organisation de la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui cette oraganisation a pris des sanctions à l'égard de Laurent Gbagbo. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis, hier, à Abuja, au Nigeria, au sujet de la crise ivoirienne. Dès l'ouverture de la réunion, les représentants des 15 pays africains de l'organisation ont indiqué qu'ils ne feraient aucun compromis avec Laurent Gbagbo, qui doit «quitter le pouvoir». La Cédéao, qui regroupe 15 pays, va étudier 'comment contribuer à la stabilisation de la situation, a indiqué son porte-parole, Sunny Ugoh. Les responsables s'interdisent de prononcer des sanctions individuelles, comme celles déjà prises par l'UE à l'encontre de M. Gbagbo et de ses proches. Toutefois, selon un expert du centre britannique de recherche Chatham House, 'une interdiction de se déplacer, sauf dans le cadre de médiations, est une forte possibilité, pour faire pression sur M. Gbagbo. De son côté, le camp d'Alassane Ouattara espère que la Cédéao se prononcera sur une option militaire pour chasser du pouvoir le président sortant. Pour résoudre la crise née de l'élection présidentielle du 28 novembre, il y avait 'trois leviers : la diplomatie, les finances et l'armée', a déclaré le porte-parole de M. Ouattara, Patrick Achi, soulignant que son camp l'avait déjà emporté sur les deux premiers. Le camp Ouattara seul autorisé à gérer les comptes BCEAO Sept ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont demandé ce jeudi à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) d'autoriser uniquement les représentants du président ivoirien «légitimement élu», Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui regroupe 15 pays, s'étaient déjà rencontrés le 7 décembre et avaient suspendu la participation à cette organisation de la Côte d'Ivoire. Les dirigeants de la Cedeao vont étudier «comment contribuer à la stabilisation de la situation», a indiqué son porte parole Sunny Ugoh. Le président en exercice de la Cedeao, le dirigeant nigérian Goodluck Jonathan, a récemment adressé une lettre à Laurent Gbagbo le pressant de partir et lui proposant de l'aider à se réinstaller avec sa famille. Le président nigérian avait expliqué que la Cedeao refusait de négocier un partage du pouvoir entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara comme cela avait été le cas au Kenya et au Zimbabwe après des élections contestées, estimant que l'expérience n'avait jamais vraiment marché. Interdiction de se déplacer ? Les responsables de l'organisation régionale s'interdisent de mentionner des sanctions individuelles, comme celles déjà prises par l'UE. Toutefois, selon un expert du centre britannique de recherche Chatham House, « une interdiction de se déplacer, sauf dans le cadre de médiations est une forte possibilité », pour faire pression sur le président sortant. La Cedeao et les Etats-Unis ont discuté de l'éventualité d'un renforcement de l'Onuci, l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, dont le Conseil de sécurité de l'Onu a prolongé cette semaine de six mois le mandat et a dit envisager d'y envoyer des renforts. A Washington, le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, a indiqué que des discussions avec des pays africains avaient commencé sur les « possibilités » de renforcer l'Onuci. La force est actuellement composée de 9.105 hommes de 42 pays, plus 500 hommes arrivés du Libéria voisin avant les élections. Laurent Gbagbo a réclamé le départ de l'Onuci et des quelque 900 soldats français de l'opération Licorne, tandis que le président élu Alassane Ouattara a demandé son maintien. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis, hier, à Abuja, au Nigeria, au sujet de la crise ivoirienne. Dès l'ouverture de la réunion, les représentants des 15 pays africains de l'organisation ont indiqué qu'ils ne feraient aucun compromis avec Laurent Gbagbo, qui doit «quitter le pouvoir». La Cédéao, qui regroupe 15 pays, va étudier 'comment contribuer à la stabilisation de la situation, a indiqué son porte-parole, Sunny Ugoh. Les responsables s'interdisent de prononcer des sanctions individuelles, comme celles déjà prises par l'UE à l'encontre de M. Gbagbo et de ses proches. Toutefois, selon un expert du centre britannique de recherche Chatham House, 'une interdiction de se déplacer, sauf dans le cadre de médiations, est une forte possibilité, pour faire pression sur M. Gbagbo. De son côté, le camp d'Alassane Ouattara espère que la Cédéao se prononcera sur une option militaire pour chasser du pouvoir le président sortant. Pour résoudre la crise née de l'élection présidentielle du 28 novembre, il y avait 'trois leviers : la diplomatie, les finances et l'armée', a déclaré le porte-parole de M. Ouattara, Patrick Achi, soulignant que son camp l'avait déjà emporté sur les deux premiers. Le camp Ouattara seul autorisé à gérer les comptes BCEAO Sept ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont demandé ce jeudi à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) d'autoriser uniquement les représentants du président ivoirien «légitimement élu», Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui regroupe 15 pays, s'étaient déjà rencontrés le 7 décembre et avaient suspendu la participation à cette organisation de la Côte d'Ivoire. Les dirigeants de la Cedeao vont étudier «comment contribuer à la stabilisation de la situation», a indiqué son porte parole Sunny Ugoh. Le président en exercice de la Cedeao, le dirigeant nigérian Goodluck Jonathan, a récemment adressé une lettre à Laurent Gbagbo le pressant de partir et lui proposant de l'aider à se réinstaller avec sa famille. Le président nigérian avait expliqué que la Cedeao refusait de négocier un partage du pouvoir entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara comme cela avait été le cas au Kenya et au Zimbabwe après des élections contestées, estimant que l'expérience n'avait jamais vraiment marché. Interdiction de se déplacer ? Les responsables de l'organisation régionale s'interdisent de mentionner des sanctions individuelles, comme celles déjà prises par l'UE. Toutefois, selon un expert du centre britannique de recherche Chatham House, « une interdiction de se déplacer, sauf dans le cadre de médiations est une forte possibilité », pour faire pression sur le président sortant. La Cedeao et les Etats-Unis ont discuté de l'éventualité d'un renforcement de l'Onuci, l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, dont le Conseil de sécurité de l'Onu a prolongé cette semaine de six mois le mandat et a dit envisager d'y envoyer des renforts. A Washington, le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, a indiqué que des discussions avec des pays africains avaient commencé sur les « possibilités » de renforcer l'Onuci. La force est actuellement composée de 9.105 hommes de 42 pays, plus 500 hommes arrivés du Libéria voisin avant les élections. Laurent Gbagbo a réclamé le départ de l'Onuci et des quelque 900 soldats français de l'opération Licorne, tandis que le président élu Alassane Ouattara a demandé son maintien.