La ministre de la Culture n'a pas caché sa satisfaction à l'issue de l'adoption par l'APN, hier, du projet de loi relatif au cinéma. Un projet qui a suscité beaucoup d'intérêt de la part des députés puisque pas moins de 20 amendements ont été introduits dont la plupart ont été avalisés alors que d'autres ont été rejetés par la plénière. Les élus du peuple, à l'exception de ceux affiliés au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui ont vigoureusement opposé une fin de non recevoir au projet de Khalida Toumi, ont ainsi réussi à imposer la mobilisation d'une partie de l'argent de la publicité en vue de booster la production cinématographique. En effet l'amendement, présenté par un groupe de députés, dont le représentant a été Mohamed Meziani, a d'abord suscité l'adhésion de la commission spécialisée, celle de la culture de la communication et du tourisme, avant de l'être par la plénière. Selon donc l'alinea 5 de l'article 24 chaque année une part des revenus de la publicité est affecté au fonds spécial numéro 014- 302 qui porte le nom de Fonds pour le développement de l'art cinématographique de ses techniques et de sa production. Cependant la proposition de consacrer 5% des revenus de la publicité n'a pas été adoptée et la ministre a indiqué, en marge de la séance plénière, que les pouvoirs vont déterminer ce pourcentage par voie réglementaire. Notons aussi que pas moins de 6 amendements et 3 nouveaux articles ont été adoptés par les députés. Ainsi au chapitre des nouveautés, l'article 20 énonce que la réhabilitation et l'exploitation des salles de cinéma non exploitées relève désormais de la responsabilité du ministère de la Culture. Une autre nouveauté a été introduite dans l'article 4 qui porte sur l'interdiction du financement, de la production ou de la commercialisation de tout travail cinématographique qui porte atteinte aux religions, aux symboles de la Révolution ou qui touche à l'ordre public et l'unité nationale ou qui fait aussi l'apologie de la violence et de la haine. De plus, comme le stipule un nouveau amendement, introduit dans l'alinea 4 de l'article 24 la Télévision algérienne est appelée à contribuer à la promotion des films algériens et ce, notamment, à travers leur diffusion. Dans le souci de mieux contrôler la teneur des films diffusés en Algérie, les députés ont donné leur quitus à l'amendement de l'article 19 qui soumet à l'accord préalable des services du ministère de la Culture la diffusion des films dans les centres culturels étrangers ou les représentations diplomatiques en Algérie. Au sortir de la séance la ministre de la Culture a, dans une déclaration à la presse, indiqué que « maintenant on a un cadre juridique, qui va nous permettre de soutenir la production et la commercialisation comme il va nous permettre de s'occuper aussi du volet de la formation. Il ne faut pas oublier que ce projet est important dans la mesure où l'ordonnance l'ordonnasse de 1968 est devenue caduque ». « Il faut désormais s'atteler à l'élaboration des textes d'applications » dira en outre Khalida Toumi avant d'ajouter en référence à l'amendement relatif à la mobilisation d'une partie de l'argent de la publicité au profit du secteur que « les députés ont donné une garantie pérenne pour le financement du cinéma ce d'autant, et cela est très important, que la loi dit chaque année ». La ministre de la Culture n'a pas caché sa satisfaction à l'issue de l'adoption par l'APN, hier, du projet de loi relatif au cinéma. Un projet qui a suscité beaucoup d'intérêt de la part des députés puisque pas moins de 20 amendements ont été introduits dont la plupart ont été avalisés alors que d'autres ont été rejetés par la plénière. Les élus du peuple, à l'exception de ceux affiliés au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui ont vigoureusement opposé une fin de non recevoir au projet de Khalida Toumi, ont ainsi réussi à imposer la mobilisation d'une partie de l'argent de la publicité en vue de booster la production cinématographique. En effet l'amendement, présenté par un groupe de députés, dont le représentant a été Mohamed Meziani, a d'abord suscité l'adhésion de la commission spécialisée, celle de la culture de la communication et du tourisme, avant de l'être par la plénière. Selon donc l'alinea 5 de l'article 24 chaque année une part des revenus de la publicité est affecté au fonds spécial numéro 014- 302 qui porte le nom de Fonds pour le développement de l'art cinématographique de ses techniques et de sa production. Cependant la proposition de consacrer 5% des revenus de la publicité n'a pas été adoptée et la ministre a indiqué, en marge de la séance plénière, que les pouvoirs vont déterminer ce pourcentage par voie réglementaire. Notons aussi que pas moins de 6 amendements et 3 nouveaux articles ont été adoptés par les députés. Ainsi au chapitre des nouveautés, l'article 20 énonce que la réhabilitation et l'exploitation des salles de cinéma non exploitées relève désormais de la responsabilité du ministère de la Culture. Une autre nouveauté a été introduite dans l'article 4 qui porte sur l'interdiction du financement, de la production ou de la commercialisation de tout travail cinématographique qui porte atteinte aux religions, aux symboles de la Révolution ou qui touche à l'ordre public et l'unité nationale ou qui fait aussi l'apologie de la violence et de la haine. De plus, comme le stipule un nouveau amendement, introduit dans l'alinea 4 de l'article 24 la Télévision algérienne est appelée à contribuer à la promotion des films algériens et ce, notamment, à travers leur diffusion. Dans le souci de mieux contrôler la teneur des films diffusés en Algérie, les députés ont donné leur quitus à l'amendement de l'article 19 qui soumet à l'accord préalable des services du ministère de la Culture la diffusion des films dans les centres culturels étrangers ou les représentations diplomatiques en Algérie. Au sortir de la séance la ministre de la Culture a, dans une déclaration à la presse, indiqué que « maintenant on a un cadre juridique, qui va nous permettre de soutenir la production et la commercialisation comme il va nous permettre de s'occuper aussi du volet de la formation. Il ne faut pas oublier que ce projet est important dans la mesure où l'ordonnance l'ordonnasse de 1968 est devenue caduque ». « Il faut désormais s'atteler à l'élaboration des textes d'applications » dira en outre Khalida Toumi avant d'ajouter en référence à l'amendement relatif à la mobilisation d'une partie de l'argent de la publicité au profit du secteur que « les députés ont donné une garantie pérenne pour le financement du cinéma ce d'autant, et cela est très important, que la loi dit chaque année ».