Bourse d'Alger: réunion du guichet unique pour examiner la demande d'introduction d'Ayrade    Pétrole: l'Opep maintient sa prévision de croissance de la demande en 2025    Athlétisme/Semi-marathon: Benyettou qualifié aux Mondiaux 2025 à Copenhague    Sonatrach: vaste opération de solidarité durant le ramadhan    Alger: arrêt temporaire du téléphérique de Bab El Oued à partir de vendredi    Une délégation de l'APN prend part aux travaux de la Conférence mondiale des femmes parlementaires    Nâama: des traditions jalousement conservées par les habitants du Ksar de Tiout pendant le Ramadhan    Relizane: décès du Moudjahid Maâmeri M'hamed dit "Si Redouane"    Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur de la République de Côte d'Ivoire en Algérie    14e Festival national des Aïssaoua à Mila: la Zaouïa Taibiya de Laghouat remporte le 1er prix    Ghaza: 137 Palestiniens tombés en martyr depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.515 martyrs et 111.941 blessés    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Inde    Palestine: plusieurs colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Coupe d'Algérie: l'USMA écarte le RCK (1-0) et donne rendez-vous au CRT    UNRWA : L'agression sioniste en Cisjordanie occupée provoque «le plus grand déplacement de population» depuis 1967    L'innovation féminine au service de l'économie bleue    Ooredoo Sponsor de la 18ème édition du forum Rakmana    La Défense nationale plébiscite l'Algérie au rang des nations victorieuses    Kessar Abdelkader du parti RND, élu sénateur    Pari sur la transparence et la stabilité    Arrestation de 4 narcotrafiquants et saisie de 13.800 comprimés de psychotropes    600 DA le kg, qui dit mieux ?    Des solutions urgentes exigées à Benaga    L'Europe piégée et ensevelie    Plus d'un demi-million de signatures réclamant la libération d'un étudiant palestinien qui a participé aux manifestations de l'Université de Columbia    Gouiri meilleur joueur du mois de février    L'Algérienne Kaylia Nemour sacrée aux barres asymétriques et à la poutre    La suspension d'Abdellaoui revue à la baisse    Bougaâ n'a pas oublié la grande rafle et la tuerie du 11 mars 1958    La cheffe d'orchestre Zahia Ziouani anime une rencontre à Sarcelles    Prix «Kaki d'or» Ouverture de candidatures pour la 8ème édition    Résultats provisoires du renouvellement par moitié des membres du CN: la Cour constitutionnelle reçoit trois recours    Lancement officiel de l'incubateur de l'Ecole supérieure des beaux-arts baptisé "Artis"    Oum El-Bouaghi/ Elections sénatoriales El Moustakbel crée la surprise    Jeux scolaires Africains 2025: 25 disciplines au programme de la 1re édition en Algérie        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les députés se prononcent aujourd'hui
Projet de loi relatif aux experts comptables
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2010

C'est aujourd'hui que les députés vont se prononcer sur le premier projet de loi depuis l'ouverture, le 2 mars dernier, de la session de printemps de l'APN.
C'est aujourd'hui que les députés vont se prononcer sur le premier projet de loi depuis l'ouverture, le 2 mars dernier, de la session de printemps de l'APN.
C'est ainsi que le projet de loi relatif aux professions d'expert comptable, de commissaire aux comptes et de comptable agréé sera soumis ce matin à l'approbation des députés avant que ces derniers ne procèdent, dans l'après midi, à l'examen d'un deuxième projet de loi portant plan national du territoire. La plénière aura ainsi à se prononcer sur les 56 amendements introduits par les députés et avalisés par le bureau de l'assemblée puisque remplissant les conditions de forme. Des amendements qui portent, notamment, selon des sources de la commission de Finances et du Budget de l'APN, sur la forme car sur le fond, le représentant du gouvernement, le ministre des Finances, n'a pas voulu lâcher du lest. «Le contrôle par l'Etat de ces professions, l'élaboration des normes nécessaires à leur exercice et la mise en place des dispositions de contrôle de qualité constituent la nouvelle tendance universelle adoptée par plusieurs pays suite aux scandales financiers qui étaient à l'origine de la banqueroute de certaines compagnies mettant en doute la responsabilité des experts comptables et des commissaires aux comptes» a indiqué , en substance Karim Djoudi lors de son dernier passage devant la commission des Finances de l'APN. Djoudi a aussi tenté de dissiper les craintes des professionnels relatives à leur probable marginalisation au profit exclusif de l'administration en affirmant que leur présence au sein des trois organes qui les représentent et qui seront créés ultérieurement est à même de leur permettre de défendre leurs intérêts. Les professionnels ont, dans l'ensemble, rejeté les dispositions de ce projet de loi qui tendent, selon eux, à les placer sous la tutelle exclusive du ministère des Finances. En effet, après l'adoption du projet de loi, le conseil de l'ordre, au sein duquel siégent pour le moment les représentants des trois professions, sera appelé à disparaître au profit de trois nouveaux organes distincts. Ces trois organes, à savoir l'ordre national des experts comptables, la chambre nationale des commissaires aux comptes et l'organisation nationale des comptables agrées sont, comme le stipule l'article 15 du projet , «placés sous la tutelle chargé des Finances qui nomme, à cet effet, auprès des conseils visées (…) des représentants dont le rang, le nombre et les attributions sont définis par voie réglementaire». Le Conseil de l'ordre a aussi rejeté le fait d'être, depuis, l'une de ses principales prérogatives puisque, désormais, l'agrément pour l'exercice de ces trois professions sera attribué par le Conseil national de la comptabilité qui sera créé bientôt. Ce conseil statuera sur les demandes d'agrément dans un délai maximum de quatre mois et transmettra ses conclusions au ministère des Finances. A son tour, le ministère a un délai de deux mois pour se prononcer et s'il ne le fait pas, le demandeur doit introduire un recours au niveau de la justice. Ces dispositions ont été rejetés par les députés qui ont introduit des amendements. Ainsi, les élus du peuple ont ramené la période de quatre à trois mois et de deux à un mois. Comme ils ont demandé à ce que le demandeur puisse avoir la possibilité d'introduire un recours auprès de l'administration du ministère. Ces amendements vont-ils être adoptés aujourd'hui en plénière ? En tout cas, les députés ont , lors du débat sur ce projet, fortement critiqué l'anarchie qui régnait dans ce secteur sensible et ont considéré que cette situation a été pour beaucoup dans la prolifération des scandales financiers qui secouent l'Algérie depuis quelques temps déjà.
C'est ainsi que le projet de loi relatif aux professions d'expert comptable, de commissaire aux comptes et de comptable agréé sera soumis ce matin à l'approbation des députés avant que ces derniers ne procèdent, dans l'après midi, à l'examen d'un deuxième projet de loi portant plan national du territoire. La plénière aura ainsi à se prononcer sur les 56 amendements introduits par les députés et avalisés par le bureau de l'assemblée puisque remplissant les conditions de forme. Des amendements qui portent, notamment, selon des sources de la commission de Finances et du Budget de l'APN, sur la forme car sur le fond, le représentant du gouvernement, le ministre des Finances, n'a pas voulu lâcher du lest. «Le contrôle par l'Etat de ces professions, l'élaboration des normes nécessaires à leur exercice et la mise en place des dispositions de contrôle de qualité constituent la nouvelle tendance universelle adoptée par plusieurs pays suite aux scandales financiers qui étaient à l'origine de la banqueroute de certaines compagnies mettant en doute la responsabilité des experts comptables et des commissaires aux comptes» a indiqué , en substance Karim Djoudi lors de son dernier passage devant la commission des Finances de l'APN. Djoudi a aussi tenté de dissiper les craintes des professionnels relatives à leur probable marginalisation au profit exclusif de l'administration en affirmant que leur présence au sein des trois organes qui les représentent et qui seront créés ultérieurement est à même de leur permettre de défendre leurs intérêts. Les professionnels ont, dans l'ensemble, rejeté les dispositions de ce projet de loi qui tendent, selon eux, à les placer sous la tutelle exclusive du ministère des Finances. En effet, après l'adoption du projet de loi, le conseil de l'ordre, au sein duquel siégent pour le moment les représentants des trois professions, sera appelé à disparaître au profit de trois nouveaux organes distincts. Ces trois organes, à savoir l'ordre national des experts comptables, la chambre nationale des commissaires aux comptes et l'organisation nationale des comptables agrées sont, comme le stipule l'article 15 du projet , «placés sous la tutelle chargé des Finances qui nomme, à cet effet, auprès des conseils visées (…) des représentants dont le rang, le nombre et les attributions sont définis par voie réglementaire». Le Conseil de l'ordre a aussi rejeté le fait d'être, depuis, l'une de ses principales prérogatives puisque, désormais, l'agrément pour l'exercice de ces trois professions sera attribué par le Conseil national de la comptabilité qui sera créé bientôt. Ce conseil statuera sur les demandes d'agrément dans un délai maximum de quatre mois et transmettra ses conclusions au ministère des Finances. A son tour, le ministère a un délai de deux mois pour se prononcer et s'il ne le fait pas, le demandeur doit introduire un recours au niveau de la justice. Ces dispositions ont été rejetés par les députés qui ont introduit des amendements. Ainsi, les élus du peuple ont ramené la période de quatre à trois mois et de deux à un mois. Comme ils ont demandé à ce que le demandeur puisse avoir la possibilité d'introduire un recours auprès de l'administration du ministère. Ces amendements vont-ils être adoptés aujourd'hui en plénière ? En tout cas, les députés ont , lors du débat sur ce projet, fortement critiqué l'anarchie qui régnait dans ce secteur sensible et ont considéré que cette situation a été pour beaucoup dans la prolifération des scandales financiers qui secouent l'Algérie depuis quelques temps déjà.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.