rois présidents de l'Afrique de l'Ouest devaient rendre visite à Laurent Gbagbo hier à Abidjan. Au lendemain de l'appel à la grève générale lancé par Alassane Ouattara, peu suivi, une nouvelle initiative est engagée pour convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire. Cette fois-ci, elle émane de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Après avoir menacé le camp Gbagbo d'un recours à la force, elle a décidé d'envoyer, hier, les présidents du Bénin, de la Sierra Leone et du Cap-Vert en Côte d'Ivoire comme émissaires chargés de remettre un ultimatum au président sortant. L'initiative risque toutefois de rester lettre morte au vu des déclarations de l'intéressé lundi dans Le Monde et Le Figaro. «Je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille», a indiqué Laurent Gbagbo. «Ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée», ajoute-t-il. Le président sortant n'hésite pas à brandir la menace d'un risque de guerre civile. «Il y aura peut-être un désordre intérieur, une guerre civile en Côte d'Ivoire, parce que nous n'allons pas nous laisser piétiner notre droit et nos institutions», a-t-il prévenu, dénonçant au passage un «complot» franco-américain à son encontre. rois présidents de l'Afrique de l'Ouest devaient rendre visite à Laurent Gbagbo hier à Abidjan. Au lendemain de l'appel à la grève générale lancé par Alassane Ouattara, peu suivi, une nouvelle initiative est engagée pour convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire. Cette fois-ci, elle émane de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Après avoir menacé le camp Gbagbo d'un recours à la force, elle a décidé d'envoyer, hier, les présidents du Bénin, de la Sierra Leone et du Cap-Vert en Côte d'Ivoire comme émissaires chargés de remettre un ultimatum au président sortant. L'initiative risque toutefois de rester lettre morte au vu des déclarations de l'intéressé lundi dans Le Monde et Le Figaro. «Je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille», a indiqué Laurent Gbagbo. «Ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée», ajoute-t-il. Le président sortant n'hésite pas à brandir la menace d'un risque de guerre civile. «Il y aura peut-être un désordre intérieur, une guerre civile en Côte d'Ivoire, parce que nous n'allons pas nous laisser piétiner notre droit et nos institutions», a-t-il prévenu, dénonçant au passage un «complot» franco-américain à son encontre.