Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani a souligné, vendredi à Alger, l'importance de la lutte contre la corruption, saluant les dispositions juridiques « rigoureuses » prises en la matière. Dans son allocution à l'ouverture de la session ordinaire du Conseil consultatif national du MSP, il a mis en garde contre les dangers du fléau de la corruption. La corruption et les autres fléaux sociaux, a indiqué le président du MSP, sont « les conséquences de la tragédie nationale, de l'absence du rôle de la famille et du mouvement associatif et de l'absence de la justice sociale ». M. Soltani a, à cet égard, appelé à « consacrer la justice sociale, à combattre la corruption sous toutes ses formes et veiller à ce que les droits de chaque citoyen soient respectés et éviter ainsi que les revendications légitimes ne deviennent des protestations ». Soltani, a appelé, entre autres, à opter pour le dialogue et la communication avec les jeunes. Concernant les codes communaux et de wilaya et celui de la loi électorale, il a appelé à l'amendement de ces derniers afin, a-t-il précisé, de « réaliser l'équilibre requis entre l'administration et les électeurs et entre l'administration et les citoyens ». Pour lui, l'Alliance présidentielle a contribué à la stabilité et à l'aboutissement de divers projets nationaux. L'Algérie a besoin aujourd'hui d'«un espace politique musulman conscient et équilibré », a-t-il dit, ajoutant que son mouvement est le plus apte à traduire parfaitement cette ambition « à travers sa flexibilité, sa modération, son nationalisme et sa démocratie ». Evoquant, dans son discours, la loi criminalisant le colonialisme, le président du MSP a réaffirmé qu'il était en faveur de celle-ci, avant d'appeler, de ce fait, la France à « reconnaître ses crimes contre l'Algérie et son peuple, à présenter des excuses et à indemniser les victimes». En ce qui concerne les questions internes du MSP, M. Soltani a précisé qu'après vingt ans d'existence, le mouvement est appelé « à engager une réflexion, à opérer de profondes réformes et à chercher de nouveaux mécanismes en adéquation avec son développement, son poids et ses relations », affirmant que le MSP a « dépassé les zones de turbulences politiques, organiques et structurelles ». A noter que la présente session est consacrée à l'évaluation des actions du MSP en 2010 et à l'élaboration du programme du bureau exécutif pour 2011. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani a souligné, vendredi à Alger, l'importance de la lutte contre la corruption, saluant les dispositions juridiques « rigoureuses » prises en la matière. Dans son allocution à l'ouverture de la session ordinaire du Conseil consultatif national du MSP, il a mis en garde contre les dangers du fléau de la corruption. La corruption et les autres fléaux sociaux, a indiqué le président du MSP, sont « les conséquences de la tragédie nationale, de l'absence du rôle de la famille et du mouvement associatif et de l'absence de la justice sociale ». M. Soltani a, à cet égard, appelé à « consacrer la justice sociale, à combattre la corruption sous toutes ses formes et veiller à ce que les droits de chaque citoyen soient respectés et éviter ainsi que les revendications légitimes ne deviennent des protestations ». Soltani, a appelé, entre autres, à opter pour le dialogue et la communication avec les jeunes. Concernant les codes communaux et de wilaya et celui de la loi électorale, il a appelé à l'amendement de ces derniers afin, a-t-il précisé, de « réaliser l'équilibre requis entre l'administration et les électeurs et entre l'administration et les citoyens ». Pour lui, l'Alliance présidentielle a contribué à la stabilité et à l'aboutissement de divers projets nationaux. L'Algérie a besoin aujourd'hui d'«un espace politique musulman conscient et équilibré », a-t-il dit, ajoutant que son mouvement est le plus apte à traduire parfaitement cette ambition « à travers sa flexibilité, sa modération, son nationalisme et sa démocratie ». Evoquant, dans son discours, la loi criminalisant le colonialisme, le président du MSP a réaffirmé qu'il était en faveur de celle-ci, avant d'appeler, de ce fait, la France à « reconnaître ses crimes contre l'Algérie et son peuple, à présenter des excuses et à indemniser les victimes». En ce qui concerne les questions internes du MSP, M. Soltani a précisé qu'après vingt ans d'existence, le mouvement est appelé « à engager une réflexion, à opérer de profondes réformes et à chercher de nouveaux mécanismes en adéquation avec son développement, son poids et ses relations », affirmant que le MSP a « dépassé les zones de turbulences politiques, organiques et structurelles ». A noter que la présente session est consacrée à l'évaluation des actions du MSP en 2010 et à l'élaboration du programme du bureau exécutif pour 2011.