Le ministère de l'Agriculture vient de rendre publics les résultats du nouveau dispositif d'encadrement et de rationalisation du fonctionnement de la filière lait. Le ministère de l'Agriculture vient de rendre publics les résultats du nouveau dispositif d'encadrement et de rationalisation du fonctionnement de la filière lait. Cette nouvelle réorganisation, qui vise à développer la production nationale et consolider la dimension sociale de la politique alimentaire de l'Etat, prendra effet au courant de ce mois. Concrètement, des 139 laiteries soumissionnaires à l'appel d'offres lancé en novembre dernier, 112 ont été retenues pour engager des négociations avec l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), dont 97 d'entre elles ont un statut privé. Ces laiteries retenues bénéficieront d'une quantité de lait en poudre subventionnée en contrepartie d'un engagement pour le transformer dans les conditions d'hygiène requises, le mettre à la disposition des citoyens aux normes réglementaires et au prix de 25 DA, dans une aire d'intervention définie à travers un réseau de distribution consolidé. Elles devront également s'engager à collecter du lait cru, à le pasteuriser et à le revendre à des prix moyennant une information distincte et lisible sur le sachet, selon le nouveau dispositif mis en place par le ministère de tutelle. Dans ce deuxième cas, les laiteries concernées bénéficieront d'une prime d'intégration de 4 DA et de 6 DA si elles renoncent complètement à la poudre importée et n'utilisent que le lait cru. Aussi, le ministère de l'Agriculture exige-t-il des laiteries contractantes d'utiliser les logiciels fournis par l'ONIL pour le suivi, l'évaluation et le contrôle. Cependant, le ministère met en garde contre les fausses déclarations et le non respect des clauses contractuelles, à défaut de quoi les laiteries contrevenantes seront passibles de résiliation de contrat et de poursuites administratives. Dans les cas jugés graves, des poursuites judiciaires pourraient être engagées. Par ailleurs, les laiteries privées ont toute la latitude d'acquérir des poudres de lait sur le marché international ou national à prix réel, de les transformer et les proposer à la consommation à des prix libres, avec la seule exigence de respecter les prescriptions techniques et des normes sanitaires en vigueur, indique-t-on. Sur un autre chapitre, dans le cadre des efforts entrepris pour l'encouragement de la production nationale de la filière lait, le ministère de l'Agriculture se félicite de l'adhésion satisfaisante des éleveurs qui ont répondu favorablement à la nécessité de peupler et repeupler leurs étables. En effet, l'importation des génisses de haute valeur génétique est passé de 1.200 têtes en 2008 à 15. 000 têtes en 2009, pour atteindre 24. 000 génisses à fin 2010. De nouveaux cheptels qui viennent s'ajouter à ceux déjà existants estimés à 650.000 têtes de bovin local amélioré et à 250.000 têtes de bovin laitier moderne, en plus d'un large mouvement d'investissement dans le domaine des cultures fourragères, l'ensilage et les équipements d'élevage. Cette nouvelle réorganisation, qui vise à développer la production nationale et consolider la dimension sociale de la politique alimentaire de l'Etat, prendra effet au courant de ce mois. Concrètement, des 139 laiteries soumissionnaires à l'appel d'offres lancé en novembre dernier, 112 ont été retenues pour engager des négociations avec l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), dont 97 d'entre elles ont un statut privé. Ces laiteries retenues bénéficieront d'une quantité de lait en poudre subventionnée en contrepartie d'un engagement pour le transformer dans les conditions d'hygiène requises, le mettre à la disposition des citoyens aux normes réglementaires et au prix de 25 DA, dans une aire d'intervention définie à travers un réseau de distribution consolidé. Elles devront également s'engager à collecter du lait cru, à le pasteuriser et à le revendre à des prix moyennant une information distincte et lisible sur le sachet, selon le nouveau dispositif mis en place par le ministère de tutelle. Dans ce deuxième cas, les laiteries concernées bénéficieront d'une prime d'intégration de 4 DA et de 6 DA si elles renoncent complètement à la poudre importée et n'utilisent que le lait cru. Aussi, le ministère de l'Agriculture exige-t-il des laiteries contractantes d'utiliser les logiciels fournis par l'ONIL pour le suivi, l'évaluation et le contrôle. Cependant, le ministère met en garde contre les fausses déclarations et le non respect des clauses contractuelles, à défaut de quoi les laiteries contrevenantes seront passibles de résiliation de contrat et de poursuites administratives. Dans les cas jugés graves, des poursuites judiciaires pourraient être engagées. Par ailleurs, les laiteries privées ont toute la latitude d'acquérir des poudres de lait sur le marché international ou national à prix réel, de les transformer et les proposer à la consommation à des prix libres, avec la seule exigence de respecter les prescriptions techniques et des normes sanitaires en vigueur, indique-t-on. Sur un autre chapitre, dans le cadre des efforts entrepris pour l'encouragement de la production nationale de la filière lait, le ministère de l'Agriculture se félicite de l'adhésion satisfaisante des éleveurs qui ont répondu favorablement à la nécessité de peupler et repeupler leurs étables. En effet, l'importation des génisses de haute valeur génétique est passé de 1.200 têtes en 2008 à 15. 000 têtes en 2009, pour atteindre 24. 000 génisses à fin 2010. De nouveaux cheptels qui viennent s'ajouter à ceux déjà existants estimés à 650.000 têtes de bovin local amélioré et à 250.000 têtes de bovin laitier moderne, en plus d'un large mouvement d'investissement dans le domaine des cultures fourragères, l'ensilage et les équipements d'élevage.