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Est-ce la fin de la crise du lait ? Le département de Benaïssa lance un nouveau dispositif
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 01 - 2011


Un nouveau dispositif d'encadrement et de rationalisation du fonctionnement de la filière lait a été annoncé hier par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Malgré les mesures annoncées, la crise du lait pasteurisé conditionné en sachet perdure et beaucoup de citoyens sont privés aujourd'hui de cet aliment de première nécessité. Selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le dispositif de partenariat, dont la mise en œuvre débutera courant janvier 2011, est encadré par l'Etat. «Il lie les laiteries à l'Office national interprofessionnel du lait (Onil) dans le double objectif de développer la production nationale et de mettre en œuvre la dimension sociale inscrite dans la politique alimentaire du pays», lit-on sur le document. L'adhésion à ce dispositif de partenariat reste volontaire et individuelle, a précisé le ministère. Deux types de contrats spécifiques sont élaborés. Le premier porte sur l'acquisition par les laiteries d'une quantité de poudre de lait subventionnée en contrepartie d'un engagement pour le transformer dans les conditions d'hygiène requises, le mettre à la disposition des citoyens aux normes réglementaires et au prix de 25 DA, dans une aire d'intervention définie à travers un réseau de distribution consolidé. Le second consiste en l'engagement de la laiterie à collecter le lait cru, à le pasteuriser et à le revendre à des prix libres moyennant une information distincte et lisible sur le sachet. En contrepartie, la laiterie bénéficiera de la prime d'intégration de 4 DA. Dans le cas où la laiterie renonce à la poudre de lait importée et n'utilise que le lait cru, elle verra sa prime d'intégration passer à 6 DA le litre de lait intégré. Pour les autorités du ministère de l'Agriculture, «toute fausse déclaration ou non-respect des clauses contractuelles entraîne l'annulation du contrat et des poursuites administratives ; dans les cas graves, des poursuites judiciaires peuvent être engagées, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur». Sur le plan de la mise en œuvre de ces dispositions, chaque laiterie partenaire s'engagera à exploiter les logiciels fournis par l'Onil pour le suivi, l'évaluation et le contrôle. Elle bénéficiera, si nécessaire, d'une formation adaptée, tient à ajouter le communiqué du ministère. «Les laiteries privées ont également toute la latitude pour acquérir des poudres de lait sur le marché international ou national à prix réel, de les transformer à leur convenance et de mettre sur le marché des laits de consommation et des produits laitiers à prix libres. Dans ce cas, la seule exigence est le respect des prescriptions techniques et des normes sanitaires en vigueur», souligne le communiqué. Dans le cadre de ce dispositif, on a appris que 139 laiteries ont répondu à l'appel à manifestation d'intérêt lancé par l'Onil en novembre 2010, et ont retiré le cahier des charges relatif aux conditions de contractualisation du partenariat. 118 laiteries ont déposé, dans les délais, leur dossier de candidature pour un partenariat pour l'exercice 2011. Sur ce nombre, 112 laiteries ont été retenues pour engager les négociations de contrats de partenariat. Les mesures instaurées par les pouvoirs publics visent à développer la base productive de lait cru et réunir les conditions de son augmentation, de sa durabilité et de sa productivité. Une crise conjoncturelle Pour le docteur Amine Bensemmane, agronome et président du directoire de la fondation Filaha, «la crise du lait est conjoncturelle et elle est déjà passée. Elle est d'ordre organisationnelle liée aux objectifs de l'Etat en matière de distribution de la poudre, de développement de la production du lait cru et de son intégration. Au niveau des professionnels, les dispositions sont claires, surtout avec l'adoption de directives ministérielles. Il faut dire que la filière est bien huilée, malgré les dysfonctionnements enregistrés ces derniers temps. L'autre signe positif sur la filière lait est celui de la disponibilité du lait de vache à un prix abordable (entre 40 et 50 dinars le litre), fait remarquer notre interlocuteur. S'agissant de la politique de développement de la filière adoptée par le ministère, le président de Filaha estime qu'elle est cohérente et ambitieuse. «Certes, nous avons enregistré des pénuries de lait pasteurisé en sachet de 25 dinars, mais la production de lait cru est en hausse et les investissements dans le domaine de l'élevage bovin ont été multipliés. L'objectif de réduire la facture et la quantité de poudre de lait importée est acquis. Il reste à améliorer le système de collecte de lait cru et à impliquer l'ensemble des transformateurs publics et privés pour offrir une production variée et d'assurer le lait au prix subventionné», a tenu à expliquer le docteur Bensemmane, estimant que «la filière lait sera maîtrisée totalement d'ici un ou deux ans, surtout si les cahiers de charges élaborés par l'Onil seront respectés par la profession».

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