Le président de l'organe national de lutte et de prévention contre la corruption s'est dit décidé à mener une intense lutte contre ce fléau. Brahim Bouzeboudjen, s'exprimait hier en marge de la cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu au siège de la cour d'Alger Le président de l'organe national de lutte et de prévention contre la corruption s'est dit décidé à mener une intense lutte contre ce fléau. Brahim Bouzeboudjen, s'exprimait hier en marge de la cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu au siège de la cour d'Alger «La lutte contre la corruption n'a pas attendu la mise en place de l'organe national, elle a toujours été et sera une mission en permanence, une mission normale et régulière des différentes institutions de l'Etat » a-t-il en effet, soutenu. Brahim Bouzeboudjen, qui s'exprimait hier en marge de la cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu au siège de la cour d'Alger a, en outre, précisé « qu'il est nécessaire de déclarer que les missions dévolues seront menées avec sérénité, sans alarmisme, ni laxisme ». Se voulant rassurant, notamment à l'égard des cadres de l'Etat, il a ajouté que « la lutte contre la corruption ne doit pas constituer une source de paralysie du développement du pays. Elle doit, de ce fait, intégrer la nécessité de protéger les agents de l'Etat contre toute forme de délation et de manipulations ». Ces propos ont certainement de quoi tranquilliser un tant soit peu les cadres de l'Etat, lesquels, et alors que plusieurs affaires ont éclaté çà et là, vivent avec de terribles pressions. Certains cercles ont tenté de les discréditer en les jetant, de manière pernicieuse il est vrai, à la vindicte populaire. En somme, cette situation a mis les cadres algériens dans une position inconfortable, comme elle a eu des répercussions négatives sur le plan économique tant la machine s'est quelque peu grippée. Brahim Bouzeboudjen, qui a eu à exercer plusieurs fonctions auparavant dont celle de chef de cabinet d'Ahmed Ouyahia du temps où il assumait la charge de Chef de gouvernement, a, sans doute conscient de cette lourde tâche qui lui est dévolue, aussi souligné que « la lutte contre la corruption nécessite la mobilisation de tous les services de l'Etat et pas seulement l'organe national et ce pour pouvoir juguler ce fléau. Notre travail compte sur l'apport de toutes les institutions de l'Etat ». Le président de l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui a prêté serment au même titre que les six autres membres de cette institution lors de la cérémonie présidée par le président de la Cour d'Alger, Abdelkader Hamdane, a indiqué qu'il remettra un rapport annuel au président de la République . Rappelons que le chef de l'Etat a désigné, par le biais d'un décret présidentiel le 7 novembre dernier, Brahim Bouzeboudjen et les six autres membres de cet organe. Ces derniers sont Abdelkrim Ghrieb, ex-ambassadeur d'Algérie au Mali, Sabria Tamkit épouse Boukadoum, ex- cadre au ministère des Affaires étrangères, Abdelkader Benyoucef, procureur général près la Cour suprême, Ahmed Ghai, colonel de la Gendarmerie nationale, Messaoud Abed, lui aussi issu du corps de la Gendarmerie nationale ainsi que Abdelkrim Baali, un cadre du ministère des Finances. Rappelons que la création de cet organe intervient suite au décret présidentiel du 22 novembre 2006 comme cela est énoncé dans la loi portant sur la lutte et la prévention contre ce fléau adoptée la même année. «La lutte contre la corruption n'a pas attendu la mise en place de l'organe national, elle a toujours été et sera une mission en permanence, une mission normale et régulière des différentes institutions de l'Etat » a-t-il en effet, soutenu. Brahim Bouzeboudjen, qui s'exprimait hier en marge de la cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu au siège de la cour d'Alger a, en outre, précisé « qu'il est nécessaire de déclarer que les missions dévolues seront menées avec sérénité, sans alarmisme, ni laxisme ». Se voulant rassurant, notamment à l'égard des cadres de l'Etat, il a ajouté que « la lutte contre la corruption ne doit pas constituer une source de paralysie du développement du pays. Elle doit, de ce fait, intégrer la nécessité de protéger les agents de l'Etat contre toute forme de délation et de manipulations ». Ces propos ont certainement de quoi tranquilliser un tant soit peu les cadres de l'Etat, lesquels, et alors que plusieurs affaires ont éclaté çà et là, vivent avec de terribles pressions. Certains cercles ont tenté de les discréditer en les jetant, de manière pernicieuse il est vrai, à la vindicte populaire. En somme, cette situation a mis les cadres algériens dans une position inconfortable, comme elle a eu des répercussions négatives sur le plan économique tant la machine s'est quelque peu grippée. Brahim Bouzeboudjen, qui a eu à exercer plusieurs fonctions auparavant dont celle de chef de cabinet d'Ahmed Ouyahia du temps où il assumait la charge de Chef de gouvernement, a, sans doute conscient de cette lourde tâche qui lui est dévolue, aussi souligné que « la lutte contre la corruption nécessite la mobilisation de tous les services de l'Etat et pas seulement l'organe national et ce pour pouvoir juguler ce fléau. Notre travail compte sur l'apport de toutes les institutions de l'Etat ». Le président de l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui a prêté serment au même titre que les six autres membres de cette institution lors de la cérémonie présidée par le président de la Cour d'Alger, Abdelkader Hamdane, a indiqué qu'il remettra un rapport annuel au président de la République . Rappelons que le chef de l'Etat a désigné, par le biais d'un décret présidentiel le 7 novembre dernier, Brahim Bouzeboudjen et les six autres membres de cet organe. Ces derniers sont Abdelkrim Ghrieb, ex-ambassadeur d'Algérie au Mali, Sabria Tamkit épouse Boukadoum, ex- cadre au ministère des Affaires étrangères, Abdelkader Benyoucef, procureur général près la Cour suprême, Ahmed Ghai, colonel de la Gendarmerie nationale, Messaoud Abed, lui aussi issu du corps de la Gendarmerie nationale ainsi que Abdelkrim Baali, un cadre du ministère des Finances. Rappelons que la création de cet organe intervient suite au décret présidentiel du 22 novembre 2006 comme cela est énoncé dans la loi portant sur la lutte et la prévention contre ce fléau adoptée la même année.