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Le théâtre amazigh, une raison de vivre Portrait de Mokrane Hemmar
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 01 - 2011


Depuis ses premiers pas sur les planches, Mokrane Hammar n'a pas cessé de passer du théâtre à l'audiovisuel sans se lasser. Ce dernier est né dans la région d'Ait-Bouaddou, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le théâtre fut son premier amour. Il obtient le diplôme de premier degré en qualité de d'animateur à temps partiel lors d'une formation organisée par la direction de la jeunesse et des sports à Azazga. En 1987, il réalise sa première pièce de théâtre. Cette dernière est intitulée: « yir zman ». Puis, en janvier 1993, avec la collaboration d'un groupe de citoyens de sa région, il crée l'association culturelle « Amezgoun n djerdjer ». Cette association a à son actif plusieurs pièces de théâtre. On peut citer : «Tamsalt n igudar», (Histoire des vautours), où il est question d'un éternel combat entre frères, une guerre qu'on connaît depuis la nuit des temps et qui ne finit jamais. La même association a produit « Anza » qui est un appel de l'ancêtre mort à la patrie et qui vient ponctuer le dialogue des frères Meziane et Idir. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer pour fructifier l'héritage. Dans la pièce « Imehvas », il est question d'individus qui racontent les mêmes problèmes vécus chaque un dans son pays. « La cellule de la prison où ils évoluent, dans un décor unique, est le symbole de la même opposition. Bien qu'ils vivent une tragédie, les chefs qui les regroupent ont su les manipuler pour les diviser et mieux exploiter leurs faiblesses, mais ils finissent par prendre conscience que seule l'union consacrée par leur sang versé pourra un jour les sauver », explique Mokrane Hammar au sujet de cette pièce. Hammar a aussi écrit et monté une pièce théâtrale sur les droits bafoués de la femme algérienne en général et de la femme kabyle en particulier. Elle est intitulée « Susem kemmini », (Tais-Toi Femme !). « C'est le cri des femmes pour gagner un peu plus de place dans une société qui ne leur reconnait que le droit d'obéir… et de se taire », souligne le dramaturge amateur. C'est sans doute avec la pièce « Le rebelle » que Hammar s'est le plus fait connaître. C'est une pièce de théâtre en hommage à Matoub Lounes, le chantre de l'amazighité assassiné le 25 juin 1998 près de son village Taourirt Moussa. Toutes ces pièces ont été rasemblées et éditées dans un livre qui porte le nom : « susem kemmini ». Par ailleurs et en plus du rôle principal qu'il a interprété dans le film : « Le vendeur de neige », de Achour Kessai en 1993, Mokrane Hammar a joué dans plusieurs films. Il a aussi réalisé plusieurs films amateurs comme « Ddigh d yir rfik » et « Asfel ou le bouc émissaire » sorti en 2010. «Quand l'acte du mal guette nos pas, des sacrifices s'imposent, mais parfois nous ne cherchons qu'un bouc émissaire afin d'acquérir une paix, en appréhendant le moment où la rage enfouie au fond de nous même surgit pour rendre justice … Cette fois-ci, l'assassin signait ses forfaits à l'aide des poils d'un bouc qu'il mettait sur les fronts des cadavres. Les avis divergent ; les uns croient à la thèse métaphysique, les autres pensent qu'il s'agit bel et bien d'un être en chair et en os… A la surprise de la journaliste, Ouarda, qui voulait inscrire l'événement à la une de son journal, découvrit les armes du crime dans sa propre chambre… », tel est le résumé du film réalisé entièrement en langue amazighe. Depuis ses premiers pas sur les planches, Mokrane Hammar n'a pas cessé de passer du théâtre à l'audiovisuel sans se lasser. Ce dernier est né dans la région d'Ait-Bouaddou, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le théâtre fut son premier amour. Il obtient le diplôme de premier degré en qualité de d'animateur à temps partiel lors d'une formation organisée par la direction de la jeunesse et des sports à Azazga. En 1987, il réalise sa première pièce de théâtre. Cette dernière est intitulée: « yir zman ». Puis, en janvier 1993, avec la collaboration d'un groupe de citoyens de sa région, il crée l'association culturelle « Amezgoun n djerdjer ». Cette association a à son actif plusieurs pièces de théâtre. On peut citer : «Tamsalt n igudar», (Histoire des vautours), où il est question d'un éternel combat entre frères, une guerre qu'on connaît depuis la nuit des temps et qui ne finit jamais. La même association a produit « Anza » qui est un appel de l'ancêtre mort à la patrie et qui vient ponctuer le dialogue des frères Meziane et Idir. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer pour fructifier l'héritage. Dans la pièce « Imehvas », il est question d'individus qui racontent les mêmes problèmes vécus chaque un dans son pays. « La cellule de la prison où ils évoluent, dans un décor unique, est le symbole de la même opposition. Bien qu'ils vivent une tragédie, les chefs qui les regroupent ont su les manipuler pour les diviser et mieux exploiter leurs faiblesses, mais ils finissent par prendre conscience que seule l'union consacrée par leur sang versé pourra un jour les sauver », explique Mokrane Hammar au sujet de cette pièce. Hammar a aussi écrit et monté une pièce théâtrale sur les droits bafoués de la femme algérienne en général et de la femme kabyle en particulier. Elle est intitulée « Susem kemmini », (Tais-Toi Femme !). « C'est le cri des femmes pour gagner un peu plus de place dans une société qui ne leur reconnait que le droit d'obéir… et de se taire », souligne le dramaturge amateur. C'est sans doute avec la pièce « Le rebelle » que Hammar s'est le plus fait connaître. C'est une pièce de théâtre en hommage à Matoub Lounes, le chantre de l'amazighité assassiné le 25 juin 1998 près de son village Taourirt Moussa. Toutes ces pièces ont été rasemblées et éditées dans un livre qui porte le nom : « susem kemmini ». Par ailleurs et en plus du rôle principal qu'il a interprété dans le film : « Le vendeur de neige », de Achour Kessai en 1993, Mokrane Hammar a joué dans plusieurs films. Il a aussi réalisé plusieurs films amateurs comme « Ddigh d yir rfik » et « Asfel ou le bouc émissaire » sorti en 2010. «Quand l'acte du mal guette nos pas, des sacrifices s'imposent, mais parfois nous ne cherchons qu'un bouc émissaire afin d'acquérir une paix, en appréhendant le moment où la rage enfouie au fond de nous même surgit pour rendre justice … Cette fois-ci, l'assassin signait ses forfaits à l'aide des poils d'un bouc qu'il mettait sur les fronts des cadavres. Les avis divergent ; les uns croient à la thèse métaphysique, les autres pensent qu'il s'agit bel et bien d'un être en chair et en os… A la surprise de la journaliste, Ouarda, qui voulait inscrire l'événement à la une de son journal, découvrit les armes du crime dans sa propre chambre… », tel est le résumé du film réalisé entièrement en langue amazighe.

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