Qui sont ces personnes que l'on appelle « délalates », eh bien c'est des personnes qui vendent de l'or informellement. De nos jours cette activité s'est propagée très vite dans les ruelles d'Alger comme la rue Ben M'hidi, à Alger, où est implanté la BDL, et même au niveau de ruisseau à Oued Kniss devant une succursale de la BDL. Ce terme de délalates au féminin n'est peut-être pas le plus approprié, puisque beaucoup d'hommes ont inverti ce créneau lucratif, il suffit de passer à proximiter pour s'entendre interpeller «vous achetez ou vous vendez de l'or cassé ?». Dans ce marché typiquement algérien où se côtoient de vieilles femmes, jeunes filles, hommes... les bijoux cédés au prix de l'or cassé, peuvent être repris par ces délalates jusqu'à 3.000 DA le gramme. La tentation est grande de vendre « sur pied », dans la rue, pour ceux qui ont un besoin urgent d'argent liquide, c'est une façon bien plus rapide que dans le cas où l'on devrait s'adresser à un bijoutier. Pour rappel le commerce des bijoux n'est pas étranger à nos mœurs et a même accompagné notre enfance. La délala, en des temps pas si lointains, opérait au sein des foyers même auxquels elle proposait ces bijoux que les futures mariées ou les ménagères pouvaient acquérir en les payant sur plusieurs mensualités, cela était particulièrement utile pour les foyers qui avait des filles ou des garçons à marier. La délalat offrait également ses services pour la revente de bijoux en cas de coups durs ou simplement d'un besoin urgent de liquidités. Elle faisait un peu partie des familles algéroises qui accueillaient avec joie ces «tatas» qui transportaient dans leurs corsages (au sens propre du terme) de véritables trésors. Aujourd'hui les temps ont changé et les délalates avec, elles squattent les ruelles d'Alger, elles se sont transformées en femmes d'affaires impitoyables ne pensant qu'au gain et ne cédant pas au sentimentalisme. Elles ont des journées de travail très longues, commencées à l'aube pour se terminer au crépuscule. Elles transportent des centaines de millions d'or chacune, leurs sacs abritent des bijoux italiens, français et bien sûr le bijou local le plus demandé et qui reste indétrônable même s'il n'est pas poinçonné. À Oued-Kniss, c'est en fait un vrai marché clandestin de l'or qui connait de milliers de transactions se chiffrant en centaines de millions de dinars par an. Installée tout près de l'agence BDL, Fahdia propose ses bijoux et même des pierres précieuses et des perles de culture. « Je gagne bien ma vie mes prix sont de 3.500 DA le gramme pour les ouvrages avec poinçon des services de la garantie, et seulement 2.500 DA le gramme pour les bijoux sans poinçon», affirme-t-elle. Ce qu'il faut surtout dire c'est que les délalates ne sont que anneaux d'une très longue chaîne d'intermédiaires qui interviennent dans l'ombre et font tourner le marché informel de l'or. Qui sont ces personnes que l'on appelle « délalates », eh bien c'est des personnes qui vendent de l'or informellement. De nos jours cette activité s'est propagée très vite dans les ruelles d'Alger comme la rue Ben M'hidi, à Alger, où est implanté la BDL, et même au niveau de ruisseau à Oued Kniss devant une succursale de la BDL. Ce terme de délalates au féminin n'est peut-être pas le plus approprié, puisque beaucoup d'hommes ont inverti ce créneau lucratif, il suffit de passer à proximiter pour s'entendre interpeller «vous achetez ou vous vendez de l'or cassé ?». Dans ce marché typiquement algérien où se côtoient de vieilles femmes, jeunes filles, hommes... les bijoux cédés au prix de l'or cassé, peuvent être repris par ces délalates jusqu'à 3.000 DA le gramme. La tentation est grande de vendre « sur pied », dans la rue, pour ceux qui ont un besoin urgent d'argent liquide, c'est une façon bien plus rapide que dans le cas où l'on devrait s'adresser à un bijoutier. Pour rappel le commerce des bijoux n'est pas étranger à nos mœurs et a même accompagné notre enfance. La délala, en des temps pas si lointains, opérait au sein des foyers même auxquels elle proposait ces bijoux que les futures mariées ou les ménagères pouvaient acquérir en les payant sur plusieurs mensualités, cela était particulièrement utile pour les foyers qui avait des filles ou des garçons à marier. La délalat offrait également ses services pour la revente de bijoux en cas de coups durs ou simplement d'un besoin urgent de liquidités. Elle faisait un peu partie des familles algéroises qui accueillaient avec joie ces «tatas» qui transportaient dans leurs corsages (au sens propre du terme) de véritables trésors. Aujourd'hui les temps ont changé et les délalates avec, elles squattent les ruelles d'Alger, elles se sont transformées en femmes d'affaires impitoyables ne pensant qu'au gain et ne cédant pas au sentimentalisme. Elles ont des journées de travail très longues, commencées à l'aube pour se terminer au crépuscule. Elles transportent des centaines de millions d'or chacune, leurs sacs abritent des bijoux italiens, français et bien sûr le bijou local le plus demandé et qui reste indétrônable même s'il n'est pas poinçonné. À Oued-Kniss, c'est en fait un vrai marché clandestin de l'or qui connait de milliers de transactions se chiffrant en centaines de millions de dinars par an. Installée tout près de l'agence BDL, Fahdia propose ses bijoux et même des pierres précieuses et des perles de culture. « Je gagne bien ma vie mes prix sont de 3.500 DA le gramme pour les ouvrages avec poinçon des services de la garantie, et seulement 2.500 DA le gramme pour les bijoux sans poinçon», affirme-t-elle. Ce qu'il faut surtout dire c'est que les délalates ne sont que anneaux d'une très longue chaîne d'intermédiaires qui interviennent dans l'ombre et font tourner le marché informel de l'or.