Les responsables de l`Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) ont déclaré, récemment, notamment lors des assises de l`industrie agroalimentaire, que les stocks de blé dans les entrepôts et les silos de l`OAIC sont très importants quantitativement. Tout en précisant que les approvisionnements des différentes meuneries a travers le territoire national ne poseraient aucun problème en raison de l`abondance du blé, ils ont rassuré que le marché ne connaîtrait pas de dysfonctionnement ou de pénuries. Mais voilà qu'aujourd`hui un dérèglement du marché apparaît subitement avec des carences et des insuffisances dans la distribution et le marché. Ainsi, selon le directeur général de l`OAIC, Noureddine Kehal, «la pénurie de farine sur le marché ne devrait pas exister puisque les enlèvements de blé tendre par les transformateurs auprès de l`OAIC ont substantiellement augmenté en 2010 comparativement avec l`année 2009, en ce sens que, selon Kehal, cité par l`APS, en 2010, l`OAIC a distribué à tous les moulins environ 40 millions de quintaux de blé tendre contre 37,2 millions de quintaux en 2009». S`agit-il de spéculations et de détournements visant notamment le dopage de la loi de l`offre et de la demande pour contrôler le marché ? En tout cas, le directeur de l`OAIC s`étonne et s`inquiète de cette situation anormale affirmant que «cette pénurie n`est pas due à un manque de matières premières, mais elle résulte des comportements de certains transformateurs. L`attribution des quotas par l`office à ses clients est satisfaite à 98 %». Vraisemblablement, c'est le mauvais usage et la distribution anarchique du blé qui ont engendré cette rareté de la farine sur le marché domestique. Ainsi, pour Kehal, les mauvaises pratiques inhérentes aux ventes du blé sont à l`origine de la pénurie déclarant que «d`après ce que nous avons constaté sur le terrain, certains meuniers ont vendu leur blé en l'état à des éleveurs pour l`alimentation de bétail», tout en précisant que «le transformateur n`a pas le droit de revendre, en l`état, le blé qu`il achète à prix subventionné qui est de l`ordre de 1.285 DA le quintal». D'autres facteurs exogènes concourent à créer une situation de penurie conjoncturelle favorisée par des astuces illicites en vue de gagner des gains. Ainsi, le DG de l'OAIC souligne que «l'autre facteur en mesure de créer une pénurie au niveau des boulangeries réside, notamment, dans le recours de plus en plus des transformateurs à la vente de leur farine sous emballage, qui a une plus value importante, tandis que d`autres approvisionnent leurs clients aux travers le circuit informel pour éviter de payer leurs impôts». Comme pour le lait dont d`importantes quantités sont utilisées pour la production de yaourt et de fromage, pratique d`ailleurs dénoncée par les producteurs de lait cru, la farine est donc utilisée pour d`autres fins que pour produire le pain dans les boulangeries. Contrôle des prix accru sur le terrain Dans cet ordre d`idées, des boulangers n`hésitent pas à dénoncer le manque d'approvisionnent en farine panifiable alors que la production de blé au niveau national a atteint un niveau record ces dernières années avec des volumes de production de 61 millions de quintaux de blé en 2009 et 54 millions de quintaux en 2010. Aussi, les producteurs réalisant des performances de production de blé à l`hectare auront droit à une récompense en vertu des contrats de performances institués par le ministre d`Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa. Dans le but de remédier à cette situation de pénurie, Kehal annonce que «les services de contrôle des prix ont déjà commencé à faire des inspections sur le terrain en se rendant d`abord aux coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) afin de connaître les quantités de blé tendre enlevées par chaque transformateur et vérifier si celles-ci correspondent aux quantités transformées». Pour justifier sa stratégie de contrôle, il estime que «les pouvoirs publics ont le droit de demander des comptes aux meuniers, puisque ceux-ci devraient disposer de documents sur les quantités enlevées, la trituration et le conditionnement», mais précisant que le taux de trituration est estimé à 70 %, en ce sens que dans chaque 1.000 quintaux de blé, le transformateur doit extraire 700 quintaux de farine». Avec la conjonction des différentes pénuries de produits de large consommation, tel que le lait, et la hausse des effrénée des prix du sucre et de l`huile, il devient impérieux de trouver des remèdes rapidement afin d'éviter des tensions sociales et un dérèglement du marché et des circuits de distribution. Les responsables de l`Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) ont déclaré, récemment, notamment lors des assises de l`industrie agroalimentaire, que les stocks de blé dans les entrepôts et les silos de l`OAIC sont très importants quantitativement. Tout en précisant que les approvisionnements des différentes meuneries a travers le territoire national ne poseraient aucun problème en raison de l`abondance du blé, ils ont rassuré que le marché ne connaîtrait pas de dysfonctionnement ou de pénuries. Mais voilà qu'aujourd`hui un dérèglement du marché apparaît subitement avec des carences et des insuffisances dans la distribution et le marché. Ainsi, selon le directeur général de l`OAIC, Noureddine Kehal, «la pénurie de farine sur le marché ne devrait pas exister puisque les enlèvements de blé tendre par les transformateurs auprès de l`OAIC ont substantiellement augmenté en 2010 comparativement avec l`année 2009, en ce sens que, selon Kehal, cité par l`APS, en 2010, l`OAIC a distribué à tous les moulins environ 40 millions de quintaux de blé tendre contre 37,2 millions de quintaux en 2009». S`agit-il de spéculations et de détournements visant notamment le dopage de la loi de l`offre et de la demande pour contrôler le marché ? En tout cas, le directeur de l`OAIC s`étonne et s`inquiète de cette situation anormale affirmant que «cette pénurie n`est pas due à un manque de matières premières, mais elle résulte des comportements de certains transformateurs. L`attribution des quotas par l`office à ses clients est satisfaite à 98 %». Vraisemblablement, c'est le mauvais usage et la distribution anarchique du blé qui ont engendré cette rareté de la farine sur le marché domestique. Ainsi, pour Kehal, les mauvaises pratiques inhérentes aux ventes du blé sont à l`origine de la pénurie déclarant que «d`après ce que nous avons constaté sur le terrain, certains meuniers ont vendu leur blé en l'état à des éleveurs pour l`alimentation de bétail», tout en précisant que «le transformateur n`a pas le droit de revendre, en l`état, le blé qu`il achète à prix subventionné qui est de l`ordre de 1.285 DA le quintal». D'autres facteurs exogènes concourent à créer une situation de penurie conjoncturelle favorisée par des astuces illicites en vue de gagner des gains. Ainsi, le DG de l'OAIC souligne que «l'autre facteur en mesure de créer une pénurie au niveau des boulangeries réside, notamment, dans le recours de plus en plus des transformateurs à la vente de leur farine sous emballage, qui a une plus value importante, tandis que d`autres approvisionnent leurs clients aux travers le circuit informel pour éviter de payer leurs impôts». Comme pour le lait dont d`importantes quantités sont utilisées pour la production de yaourt et de fromage, pratique d`ailleurs dénoncée par les producteurs de lait cru, la farine est donc utilisée pour d`autres fins que pour produire le pain dans les boulangeries. Contrôle des prix accru sur le terrain Dans cet ordre d`idées, des boulangers n`hésitent pas à dénoncer le manque d'approvisionnent en farine panifiable alors que la production de blé au niveau national a atteint un niveau record ces dernières années avec des volumes de production de 61 millions de quintaux de blé en 2009 et 54 millions de quintaux en 2010. Aussi, les producteurs réalisant des performances de production de blé à l`hectare auront droit à une récompense en vertu des contrats de performances institués par le ministre d`Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa. Dans le but de remédier à cette situation de pénurie, Kehal annonce que «les services de contrôle des prix ont déjà commencé à faire des inspections sur le terrain en se rendant d`abord aux coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) afin de connaître les quantités de blé tendre enlevées par chaque transformateur et vérifier si celles-ci correspondent aux quantités transformées». Pour justifier sa stratégie de contrôle, il estime que «les pouvoirs publics ont le droit de demander des comptes aux meuniers, puisque ceux-ci devraient disposer de documents sur les quantités enlevées, la trituration et le conditionnement», mais précisant que le taux de trituration est estimé à 70 %, en ce sens que dans chaque 1.000 quintaux de blé, le transformateur doit extraire 700 quintaux de farine». Avec la conjonction des différentes pénuries de produits de large consommation, tel que le lait, et la hausse des effrénée des prix du sucre et de l`huile, il devient impérieux de trouver des remèdes rapidement afin d'éviter des tensions sociales et un dérèglement du marché et des circuits de distribution.