Les communiqués des partis politiques réagissant aux émeutes qui frappent plusieurs régions du pays depuis mercredi passé continuaient encore hier d‘affluer dans les rédactions. Ainsi, le Parti des travailleurs (PT) a appelé, hier, le gouvernement à prendre des mesures "urgentes appropriées" à même de désamorcer la situation marquée par des mouvements de protestation suite à la flambée des prix de certains produits de base. Le secrétariat du bureau politique du PT a dénoncé "vigoureusement la spéculation "criminelle" sur les prix qui est "une véritable provocation politique et sociale". Dans sa missive, le PT a exhorté le gouvernement à "prendre des mesures urgentes appropriées à même de désamorcer la situation". Il a estimé que parmi les solutions pouvant mettre fin à la spéculation le plafonnement des prix des produits, à savoir l‘huile et le sucre, la restauration, "même de façon provisoire", du monopole de l‘Etat sur le commerce externe et interne pour que le contrôle des prix soit effectif et la réouverture des Entreprises publiques et économique (EPE) de l‘agroalimentaire qui ont été fermées. «Ce sont-là, des mesures réalistes et réalisables qui traitent les problèmes à la racine, tout en renforçant les correctifs introduits dans l‘orientation économique. Ces mesures sont, en outre, bénéfiques pour la création d‘emplois et pour la protection de la production nationale", note le communiqué. Dans son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a appelé le gouvernement, les partenaires sociaux et les associations de protection du consommateur à "atténuer les tensions sociales à travers des mesures urgentes dont le plafonnement des prix" des produits de large consommation. Déplorant le saccage des biens publics et privés, le MSP a mis en garde, dans un communiqué rendu public hier, contre "les dérapages" en évitant la manipulation politique par certaines parties habituées à investir dans les crises. Il a également appelé au "calme et à la retenue tout en privilégiant un large dialogue social comme moyen de résolution des différents problèmes". Le MSP a, dans ce sens, exhorté les institutions officielles et sociales à "prendre davantage en charge les préoccupations des citoyens, des catégories vulnérables de la société et à assurer la protection aux jeunes contre les tentatives de manipulation politique". Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dit pour sa part, «appréhender la scène nationale d‘aujourd‘hui». «Ces manifestations décrites, à juste titre, comme la conséquence d‘une inflation débridée, connaissent aussi des raisons plus profondes» note le RCD dans un communiqué rendu public.Pour le parti, «la fermeture de tout espace d‘expression et d‘organisation autonomes ne laisse que l‘émeute et la rue comme moyen et place pour la contestation", estimant que, sur le terrain, "des manipulations récurrentes sont signalées". Ces manipulations "portent la marque d‘acteurs menacés dans leurs intérêts et leur confort ", affirme-t-il. Les communiqués des partis politiques réagissant aux émeutes qui frappent plusieurs régions du pays depuis mercredi passé continuaient encore hier d‘affluer dans les rédactions. Ainsi, le Parti des travailleurs (PT) a appelé, hier, le gouvernement à prendre des mesures "urgentes appropriées" à même de désamorcer la situation marquée par des mouvements de protestation suite à la flambée des prix de certains produits de base. Le secrétariat du bureau politique du PT a dénoncé "vigoureusement la spéculation "criminelle" sur les prix qui est "une véritable provocation politique et sociale". Dans sa missive, le PT a exhorté le gouvernement à "prendre des mesures urgentes appropriées à même de désamorcer la situation". Il a estimé que parmi les solutions pouvant mettre fin à la spéculation le plafonnement des prix des produits, à savoir l‘huile et le sucre, la restauration, "même de façon provisoire", du monopole de l‘Etat sur le commerce externe et interne pour que le contrôle des prix soit effectif et la réouverture des Entreprises publiques et économique (EPE) de l‘agroalimentaire qui ont été fermées. «Ce sont-là, des mesures réalistes et réalisables qui traitent les problèmes à la racine, tout en renforçant les correctifs introduits dans l‘orientation économique. Ces mesures sont, en outre, bénéfiques pour la création d‘emplois et pour la protection de la production nationale", note le communiqué. Dans son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a appelé le gouvernement, les partenaires sociaux et les associations de protection du consommateur à "atténuer les tensions sociales à travers des mesures urgentes dont le plafonnement des prix" des produits de large consommation. Déplorant le saccage des biens publics et privés, le MSP a mis en garde, dans un communiqué rendu public hier, contre "les dérapages" en évitant la manipulation politique par certaines parties habituées à investir dans les crises. Il a également appelé au "calme et à la retenue tout en privilégiant un large dialogue social comme moyen de résolution des différents problèmes". Le MSP a, dans ce sens, exhorté les institutions officielles et sociales à "prendre davantage en charge les préoccupations des citoyens, des catégories vulnérables de la société et à assurer la protection aux jeunes contre les tentatives de manipulation politique". Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dit pour sa part, «appréhender la scène nationale d‘aujourd‘hui». «Ces manifestations décrites, à juste titre, comme la conséquence d‘une inflation débridée, connaissent aussi des raisons plus profondes» note le RCD dans un communiqué rendu public.Pour le parti, «la fermeture de tout espace d‘expression et d‘organisation autonomes ne laisse que l‘émeute et la rue comme moyen et place pour la contestation", estimant que, sur le terrain, "des manipulations récurrentes sont signalées". Ces manipulations "portent la marque d‘acteurs menacés dans leurs intérêts et leur confort ", affirme-t-il.