Le Nord et le Sud du Soudan pourraient conclure un traité, comme l'ont fait les pays de l'Union européenne, si la population du Sud vote en faveur de l'indépendance lors du référendum d'aujourd'hui, a déclaré vendredi le président soudanais Omar Hassan al Bachir à la chaîne de télévision Al Jazeera. Même en cas de sécession, qui apparaît l'issue la plus probable du scrutin, rapporte le quotidien Le Monde, les Sudistes pourraient se rendre librement dans le Nord, y résider, y travailler et y être propriétaires, a-t-il ajouté, précisant toutefois qu'ils ne pourraient pas bénéficier de la double nationalité. "Nous ne parlons pas de défense commune. Mais il y a des discussions actuellement sur l'établissement d'une union entre deux partenaires avec des intérêts communs en matière de sécurité, d'économie et de développement, comme (a fait) l'Union européenne", a dit le président soudanais. Il n'a pas précisé qui participaient à ces discussions. "Il nous faut un accord sur les quatre libertés", a souligné Bachir, faisant allusion au droit d'entrée dans le pays sans visa, ainsi qu'aux droits de résidence, de travail et de propriété, dont jouissent déjà les Egyptiens installés au Soudan.Le scrutin d'aujourd'hui auquel quatre millions d'électeurs prennent part, devrait consacrer la partition entre le nord du Soudan, à majorité musulmane, et le Sud, à dominante chrétienne et animiste, en révolte depuis 1955 contre le gouvernement central de Khartoum. Le référendum du 9 janvier couronne le processus de paix qui a mis fin en 2005 à un conflit qui a fait deux millions de morts. Le Président Bachir a promis par avance d'assister aux cérémonies d'émancipation du nouveau pays africain. "Notre préférence est l'unité mais, au bout du compte, nous respecterons le choix des citoyens du Sud", a-t-il promis mardi dernier lors d'un discours prononcé devant les autorités sudistes à Djouba, la capitale. Le Nord et le Sud du Soudan pourraient conclure un traité, comme l'ont fait les pays de l'Union européenne, si la population du Sud vote en faveur de l'indépendance lors du référendum d'aujourd'hui, a déclaré vendredi le président soudanais Omar Hassan al Bachir à la chaîne de télévision Al Jazeera. Même en cas de sécession, qui apparaît l'issue la plus probable du scrutin, rapporte le quotidien Le Monde, les Sudistes pourraient se rendre librement dans le Nord, y résider, y travailler et y être propriétaires, a-t-il ajouté, précisant toutefois qu'ils ne pourraient pas bénéficier de la double nationalité. "Nous ne parlons pas de défense commune. Mais il y a des discussions actuellement sur l'établissement d'une union entre deux partenaires avec des intérêts communs en matière de sécurité, d'économie et de développement, comme (a fait) l'Union européenne", a dit le président soudanais. Il n'a pas précisé qui participaient à ces discussions. "Il nous faut un accord sur les quatre libertés", a souligné Bachir, faisant allusion au droit d'entrée dans le pays sans visa, ainsi qu'aux droits de résidence, de travail et de propriété, dont jouissent déjà les Egyptiens installés au Soudan.Le scrutin d'aujourd'hui auquel quatre millions d'électeurs prennent part, devrait consacrer la partition entre le nord du Soudan, à majorité musulmane, et le Sud, à dominante chrétienne et animiste, en révolte depuis 1955 contre le gouvernement central de Khartoum. Le référendum du 9 janvier couronne le processus de paix qui a mis fin en 2005 à un conflit qui a fait deux millions de morts. Le Président Bachir a promis par avance d'assister aux cérémonies d'émancipation du nouveau pays africain. "Notre préférence est l'unité mais, au bout du compte, nous respecterons le choix des citoyens du Sud", a-t-il promis mardi dernier lors d'un discours prononcé devant les autorités sudistes à Djouba, la capitale.