Le Mediator, un médicament destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim a pu présenter un vrai risque pour certains patients, a reconnu pour la première fois le laboratoire Servier qui produit ce médicament. "Je veux être très claire: nous ne nions pas que le Mediator ait pu présenter un vrai risque pour certains patients", a déclaré Lucy Vincent, chargée des relations extérieures de Servier. Mme Vincent a cependant repris l'argumentation du groupe pour se défendre, en faisant valoir que les calculs du nombre de victimes "ont été réalisés à partir d'une population qui avait pris du Mediator, sans tenir compte apparemment des autres pathologies dont pouvaient souffrir ces patients". Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le Mediator, un médicament accusé d'avoir entraîné la mort de plusieurs centaines de patients. Le groupe s'était initialement défendu dans cette affaire en évoquant, en novembre, des "hypothèses fondées sur des extrapolations". "Je suis soulagé que le laboratoire reconnaisse sa part de responsabilité dans ce scandale, c'est un vrai tournant dans sa stratégie", a réagi l'avocat de trois victimes ayant porté plainte dès novembre, Me Charles Joseph-Oudin. Le Mediator est accusé d'avoir causé de graves problèmes cardiaques et pourrait être responsable de 500 à 2.000 décès, selon les estimations réalisées pour l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Le Mediator, un médicament destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim a pu présenter un vrai risque pour certains patients, a reconnu pour la première fois le laboratoire Servier qui produit ce médicament. "Je veux être très claire: nous ne nions pas que le Mediator ait pu présenter un vrai risque pour certains patients", a déclaré Lucy Vincent, chargée des relations extérieures de Servier. Mme Vincent a cependant repris l'argumentation du groupe pour se défendre, en faisant valoir que les calculs du nombre de victimes "ont été réalisés à partir d'une population qui avait pris du Mediator, sans tenir compte apparemment des autres pathologies dont pouvaient souffrir ces patients". Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le Mediator, un médicament accusé d'avoir entraîné la mort de plusieurs centaines de patients. Le groupe s'était initialement défendu dans cette affaire en évoquant, en novembre, des "hypothèses fondées sur des extrapolations". "Je suis soulagé que le laboratoire reconnaisse sa part de responsabilité dans ce scandale, c'est un vrai tournant dans sa stratégie", a réagi l'avocat de trois victimes ayant porté plainte dès novembre, Me Charles Joseph-Oudin. Le Mediator est accusé d'avoir causé de graves problèmes cardiaques et pourrait être responsable de 500 à 2.000 décès, selon les estimations réalisées pour l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).