Les violentes émeutes qui ont embrasé, une semaine durant, la majorité des wilayas du pays, s'amenuisent de plus en plus. Hormis quelques localités irréductibles, les feux de la contestation se sont éteints suite aux mesures prises par le gouvernement de baisser les prix du sucre et des huiles. Les violentes émeutes qui ont embrasé, une semaine durant, la majorité des wilayas du pays, s'amenuisent de plus en plus. Hormis quelques localités irréductibles, les feux de la contestation se sont éteints suite aux mesures prises par le gouvernement de baisser les prix du sucre et des huiles. Trois morts, des centaines de blessés et des dégâts matériels considérables, tel est le triste bilan d'un soulèvement populaire qui, faut-il le dire, a été caractérisé par plusieurs dérapages. En effet, des manifestants malveillants se sont attaqués aux biens de particuliers, saccageant commerces et véhicules et s'emparant de toutes sortes de marchandises. En attendant de fixer le coût global des pertes occasionnées par les émeutes et qui se chiffrent en milliards de dinars, les autorités devront encore puiser dans le Trésor public pour réparer les dégâts subis par les édifices publics. Donc un effort économique supplémentaire est attendu du gouvernement, en plus des multiples projets dans le cadre du programme de développement quinquennal, sans omettre les subventions apportées à l'huile et au sucre, en exonérant ces produits de première nécessité de plusieurs taxes douanières. Néanmoins, l'accalmie est de mise dans la majorité des wilayas secouées par les émeutes. Les commerces ont rouvert leurs portes, le transport ferroviaire a progressivement repris ses dessertes et les élèves ont regagné les bancs des écoles. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a précisé que les personnes interpellées vont comparaître devant la justice et les mineurs seront relâchés. Les lectures politiques ce ces tragiques événements qui ont secoué le pays divergent entre les acteurs de la vie politique nationale. Si le FLN et le RND condamnent et pointent un doigt accusateur envers les lobbies d'intérêts et la fameuse main étrangère brandie également par le PT de Louisa Hanoune, le RCD, lui, revendique un débat de fond à l'APN et la Ligue des droits de l'Homme appelle à relâcher les manifestants interpellés et la prise en charge d'une jeunesse éplorée. La société civile s'interpose La société civile s'est distinguée dans certaines régions du pays, où elle a grandement contribué à dissuader les émeutiers survoltés de ravager des édifices et des biens particuliers. En effet, selon les échos qui nous ont parvenus de quelques wilayas, des citoyens, des militants de partis politiques, des élus et des associations ont investi le terrain sensibilisant les jeunes manifestants sur l'inefficacité des actes de vandalisme. A Ain Oussara (Djelfa), un collectif regroupant les sages de la région a réussi à empêcher d'incendier et de saccager plusieurs édifices publics. Idem dans la ville de Blida, où un groupe de citoyens s'est interposé pour dissuader les émeutiers. Dans la localité d'Akbou (Béjaia), une grève générale a été décrétée par les commerçants en collaboration avec des associations locales et des élus communaux pour dénoncer les actes de vandalisme et mettre fin au climat d'anarchie qui règne depuis près d'une semaine dans la région. Un appel a été lancé à l'adresse des jeunes qui persistent dans la contestation afin de surseoir à leur mouvement et faire parvenir leurs revendications à travers des canaux plus pacifiques et civilisés. Même constat dans la commune de Tadmaït (Tizi-Ouzou), où des associations locales et des commerçants ont appelé à observer une grève générale afin d'exprimer leur refus et leur opposition aux actes de vandalisme et aux dérapages constatés lors des manifestations. Cet élan de citoyenneté renseigne aussi bien sur le souci de préserver les biens de l'Etat et des particuliers que de l'esprit citoyen de préserver la cohésion sociale. Des initiatives qui devraient s'organiser de manière récurrente au sein de la société, afin d'inculquer une culture citoyenne parmi la jeunesse. Trois morts, des centaines de blessés et des dégâts matériels considérables, tel est le triste bilan d'un soulèvement populaire qui, faut-il le dire, a été caractérisé par plusieurs dérapages. En effet, des manifestants malveillants se sont attaqués aux biens de particuliers, saccageant commerces et véhicules et s'emparant de toutes sortes de marchandises. En attendant de fixer le coût global des pertes occasionnées par les émeutes et qui se chiffrent en milliards de dinars, les autorités devront encore puiser dans le Trésor public pour réparer les dégâts subis par les édifices publics. Donc un effort économique supplémentaire est attendu du gouvernement, en plus des multiples projets dans le cadre du programme de développement quinquennal, sans omettre les subventions apportées à l'huile et au sucre, en exonérant ces produits de première nécessité de plusieurs taxes douanières. Néanmoins, l'accalmie est de mise dans la majorité des wilayas secouées par les émeutes. Les commerces ont rouvert leurs portes, le transport ferroviaire a progressivement repris ses dessertes et les élèves ont regagné les bancs des écoles. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a précisé que les personnes interpellées vont comparaître devant la justice et les mineurs seront relâchés. Les lectures politiques ce ces tragiques événements qui ont secoué le pays divergent entre les acteurs de la vie politique nationale. Si le FLN et le RND condamnent et pointent un doigt accusateur envers les lobbies d'intérêts et la fameuse main étrangère brandie également par le PT de Louisa Hanoune, le RCD, lui, revendique un débat de fond à l'APN et la Ligue des droits de l'Homme appelle à relâcher les manifestants interpellés et la prise en charge d'une jeunesse éplorée. La société civile s'interpose La société civile s'est distinguée dans certaines régions du pays, où elle a grandement contribué à dissuader les émeutiers survoltés de ravager des édifices et des biens particuliers. En effet, selon les échos qui nous ont parvenus de quelques wilayas, des citoyens, des militants de partis politiques, des élus et des associations ont investi le terrain sensibilisant les jeunes manifestants sur l'inefficacité des actes de vandalisme. A Ain Oussara (Djelfa), un collectif regroupant les sages de la région a réussi à empêcher d'incendier et de saccager plusieurs édifices publics. Idem dans la ville de Blida, où un groupe de citoyens s'est interposé pour dissuader les émeutiers. Dans la localité d'Akbou (Béjaia), une grève générale a été décrétée par les commerçants en collaboration avec des associations locales et des élus communaux pour dénoncer les actes de vandalisme et mettre fin au climat d'anarchie qui règne depuis près d'une semaine dans la région. Un appel a été lancé à l'adresse des jeunes qui persistent dans la contestation afin de surseoir à leur mouvement et faire parvenir leurs revendications à travers des canaux plus pacifiques et civilisés. Même constat dans la commune de Tadmaït (Tizi-Ouzou), où des associations locales et des commerçants ont appelé à observer une grève générale afin d'exprimer leur refus et leur opposition aux actes de vandalisme et aux dérapages constatés lors des manifestations. Cet élan de citoyenneté renseigne aussi bien sur le souci de préserver les biens de l'Etat et des particuliers que de l'esprit citoyen de préserver la cohésion sociale. Des initiatives qui devraient s'organiser de manière récurrente au sein de la société, afin d'inculquer une culture citoyenne parmi la jeunesse.