Les slogans, qui ont caractérisé les étals plantés dans les rues et ruelles de la capitale, et d'ailleurs dans plusieurs régions du pays, pendant de longues années, tels que «diri l'affaire ya mra» et d'autres formules idoines aux commerces informels, ne semblent pas renoncer avec les petites bourses que pour un bref délai. Les slogans, qui ont caractérisé les étals plantés dans les rues et ruelles de la capitale, et d'ailleurs dans plusieurs régions du pays, pendant de longues années, tels que «diri l'affaire ya mra» et d'autres formules idoines aux commerces informels, ne semblent pas renoncer avec les petites bourses que pour un bref délai. Le commerce informel, ou le «commerce des zawalyas» comme préfèrent l'appeler les marchands ambulants, est, pour une durée non encore connue, de retour dans les quartiers populeux : Djamaâ Lihoud à la rue Amar-Ali (ex-Randon), Marché Tnach à Mohamed-Belouizdad, ou encore Dlala de Bab El-Oued ont, juste après les émeutes qui ont secoué le pays, refait surface. Quelques marchands ambulants, abordés sur les lieux, nous ont fait savoir que leur reprise n'est point fortuite. «Nous sommes de retour depuis 3 jours et nous y resteront », lance franchement un jeune. Par ailleurs un quadragénaire, vendeur ambulant de confiserie, a, malgré la foule qui se bousculait devant son étal, vu la célébration de Yennayer, où les friandises sont largement consommées, tenu à nous expliquer que l'éradication de son «commerce» , sans qu'il soit indemnisé, est synonyme de faillite pour lui ainsi que pour ses «confrères». «On nous a privés de gagner notre pain sur les trottoirs sans qu'on régularise notre situation», a-t-il dit à ce propos, avant d'ajouter que « j'aurais sans doute préféré exercer sans fuir les agents de l'ordre et bénéficier des privilèges sociaux». Il y a lieu de rappeler, dans ce sens, que dans la dernière déclaration du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, concernant les rumeurs, qu'il a clairement démenties, selon lesquelles les commerces informels seront immédiatement réprimés, il a rappelé que son département ministériel a, à maintes reprises, fait savoir que l'opération d'éradication des marchés informels se déroulera progressivement. «J'ai moi-même déclaré, dans plusieurs occasions, que l'Etat ne va pas éradiquer directement les commerces informels (…) mais on va essayer de les transférer au fur et à mesure jusqu'à ce qu'on trouve une solution favorable», a-t-il déclaré. Dans ce contexte, il est toutefois utile de noter que les affrontements qui ont éclaté lundi dernier dans le quartier populaire de Bachdjarrah, entre des jeunes émeutiers et les forces de l'ordre public, n'étaient pas dans le cadre des revendications contre la cherté de la vie mais que ces manifestants voulaient récupérer ce qu'ils estiment être leur dû. Ce marché qui, rappelons-le, a été transféré, septembre dernier, à la cité des Palmiers où les marchands ont manifesté leur mécontentement mais ont fini par rejoindre le nouveau souk. Il faut dire que, si la situation reste en l'état, les relations «police-marchand ambulant» seront sans doute, susceptibles d'évoluer dans un proche avenir. Le commerce informel, ou le «commerce des zawalyas» comme préfèrent l'appeler les marchands ambulants, est, pour une durée non encore connue, de retour dans les quartiers populeux : Djamaâ Lihoud à la rue Amar-Ali (ex-Randon), Marché Tnach à Mohamed-Belouizdad, ou encore Dlala de Bab El-Oued ont, juste après les émeutes qui ont secoué le pays, refait surface. Quelques marchands ambulants, abordés sur les lieux, nous ont fait savoir que leur reprise n'est point fortuite. «Nous sommes de retour depuis 3 jours et nous y resteront », lance franchement un jeune. Par ailleurs un quadragénaire, vendeur ambulant de confiserie, a, malgré la foule qui se bousculait devant son étal, vu la célébration de Yennayer, où les friandises sont largement consommées, tenu à nous expliquer que l'éradication de son «commerce» , sans qu'il soit indemnisé, est synonyme de faillite pour lui ainsi que pour ses «confrères». «On nous a privés de gagner notre pain sur les trottoirs sans qu'on régularise notre situation», a-t-il dit à ce propos, avant d'ajouter que « j'aurais sans doute préféré exercer sans fuir les agents de l'ordre et bénéficier des privilèges sociaux». Il y a lieu de rappeler, dans ce sens, que dans la dernière déclaration du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, concernant les rumeurs, qu'il a clairement démenties, selon lesquelles les commerces informels seront immédiatement réprimés, il a rappelé que son département ministériel a, à maintes reprises, fait savoir que l'opération d'éradication des marchés informels se déroulera progressivement. «J'ai moi-même déclaré, dans plusieurs occasions, que l'Etat ne va pas éradiquer directement les commerces informels (…) mais on va essayer de les transférer au fur et à mesure jusqu'à ce qu'on trouve une solution favorable», a-t-il déclaré. Dans ce contexte, il est toutefois utile de noter que les affrontements qui ont éclaté lundi dernier dans le quartier populaire de Bachdjarrah, entre des jeunes émeutiers et les forces de l'ordre public, n'étaient pas dans le cadre des revendications contre la cherté de la vie mais que ces manifestants voulaient récupérer ce qu'ils estiment être leur dû. Ce marché qui, rappelons-le, a été transféré, septembre dernier, à la cité des Palmiers où les marchands ont manifesté leur mécontentement mais ont fini par rejoindre le nouveau souk. Il faut dire que, si la situation reste en l'état, les relations «police-marchand ambulant» seront sans doute, susceptibles d'évoluer dans un proche avenir.