Au moment où de nombreuses campagnes sont lancées pour la démocratisation du Net, force est de se rendre à l'évidence que cela est loin d'être gagné au vue des manques et absences dans le domaine. En effet plusieurs localités algéroises n'ont même pas de lignes téléphoniques, alors de là à espèrer une connexion à Internet, cela prête à sourire. Ces situations concernent surtout les localités de la banlieue ayant acquis récemment le statut de l'urbanité. Même dotés d'Internet, ces localités souffrent d'une mauvaise connexion et de ruptures récurrentes. Les résidants de la localité de Heuraoua espèrent toujours une problématique connexion à Internet depuis plus d'une année, certains même depuis le début de l'année 2009.En l'absence d'équipements, les habitants de la localité de Heuraoua sont privés de toute connexion à Internet. Algérie Télécom a pourtant enregistré et pris en considération toutes les demandes déposées par les postulants à cette technologie. Karima B., nous affirme avoir déposé une demande de branchement à Internet au début de l'année 2009. Elle nous avoue avoir même payé une avance de six mois de connexion en date du 31 janvier 2009. Karima a payé 3.576 DA pour un débit censé être de 128 Ko, mais pour l'heure totalement inexistant. Il faut néanmoins admettre qu'en contre-partie de son chèque elle a eu droit à un modem et, ironie, à un mois de connexion offert. Cette même connexion qui n'a toujours pas trouvé de voie pour arriver à son ordinateur. Karima prend son mal en patience et ne voit pas d'issue se profiler à l'horizon puisqu'en dépit de ses multiples réclamations auprès des services techniques d'Algérie Telecom de Bordj El-Bahri aucune solution ne lui est proposée. «À chaque fois on se contente de m'expliquer que la partie où j'habite n'est pas encore connectée à Internet. Il semblerait que cela soit pour une histoire de manque de câble», nous explique notre interlocutrice. «Pourtant on est pas au bout du monde ! On est tout près de la Route nationale numéro 24 », déplore Karima qui ajoute que pour compliquer encore plus les choses on lui a fait signer, au moment de la souscription, une décharge l'obligeant à contacter le service technique en cas de problème de connexion. Karima insiste pour affirmer qu'au moment de signer ladite decharge personne n'a cru bon de lui préciser qu'il n'y avait pas encore de connexion Internet. D'ailleurs tous ceux qui ont souscrit à cette connexion ignoraient l'absence de connexion, ce qui les a conforté dans leur ignorance, c'est que le quartier voisin est connecté à Interneté. La direction d'Algérie Telecom de Bordj El-Bahri, contactée par notre rédaction, était aux abonnés absents toute la journée d'hier. N'étant pas informés si elle-même est connectée, pour n'avons pu lui envoyer de mail pour demander des éclaircissements sur cette situation pour le moins kafkaenne. Au moment où de nombreuses campagnes sont lancées pour la démocratisation du Net, force est de se rendre à l'évidence que cela est loin d'être gagné au vue des manques et absences dans le domaine. En effet plusieurs localités algéroises n'ont même pas de lignes téléphoniques, alors de là à espèrer une connexion à Internet, cela prête à sourire. Ces situations concernent surtout les localités de la banlieue ayant acquis récemment le statut de l'urbanité. Même dotés d'Internet, ces localités souffrent d'une mauvaise connexion et de ruptures récurrentes. Les résidants de la localité de Heuraoua espèrent toujours une problématique connexion à Internet depuis plus d'une année, certains même depuis le début de l'année 2009.En l'absence d'équipements, les habitants de la localité de Heuraoua sont privés de toute connexion à Internet. Algérie Télécom a pourtant enregistré et pris en considération toutes les demandes déposées par les postulants à cette technologie. Karima B., nous affirme avoir déposé une demande de branchement à Internet au début de l'année 2009. Elle nous avoue avoir même payé une avance de six mois de connexion en date du 31 janvier 2009. Karima a payé 3.576 DA pour un débit censé être de 128 Ko, mais pour l'heure totalement inexistant. Il faut néanmoins admettre qu'en contre-partie de son chèque elle a eu droit à un modem et, ironie, à un mois de connexion offert. Cette même connexion qui n'a toujours pas trouvé de voie pour arriver à son ordinateur. Karima prend son mal en patience et ne voit pas d'issue se profiler à l'horizon puisqu'en dépit de ses multiples réclamations auprès des services techniques d'Algérie Telecom de Bordj El-Bahri aucune solution ne lui est proposée. «À chaque fois on se contente de m'expliquer que la partie où j'habite n'est pas encore connectée à Internet. Il semblerait que cela soit pour une histoire de manque de câble», nous explique notre interlocutrice. «Pourtant on est pas au bout du monde ! On est tout près de la Route nationale numéro 24 », déplore Karima qui ajoute que pour compliquer encore plus les choses on lui a fait signer, au moment de la souscription, une décharge l'obligeant à contacter le service technique en cas de problème de connexion. Karima insiste pour affirmer qu'au moment de signer ladite decharge personne n'a cru bon de lui préciser qu'il n'y avait pas encore de connexion Internet. D'ailleurs tous ceux qui ont souscrit à cette connexion ignoraient l'absence de connexion, ce qui les a conforté dans leur ignorance, c'est que le quartier voisin est connecté à Interneté. La direction d'Algérie Telecom de Bordj El-Bahri, contactée par notre rédaction, était aux abonnés absents toute la journée d'hier. N'étant pas informés si elle-même est connectée, pour n'avons pu lui envoyer de mail pour demander des éclaircissements sur cette situation pour le moins kafkaenne.