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Comment la reconnaître
Hypoglycémie
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 01 - 2011

L'hypoglycémie véritable est une maladie rarissime. Dans le langage courant, on désigne par le terme hypoglycémie un ensemble de malaises très désagréables causés par la baisse du taux ou l'insuffisance de sucre dans le sang ("hypoglycémie" signifie littéralement taux de sucre sous la normale), qui prive le cerveau de la quantité de sucre dont il a besoin pour fonctionner (le cerveau consomme obligatoirement 6 g de sucre à l'heure).
L'hypoglycémie véritable est une maladie rarissime. Dans le langage courant, on désigne par le terme hypoglycémie un ensemble de malaises très désagréables causés par la baisse du taux ou l'insuffisance de sucre dans le sang ("hypoglycémie" signifie littéralement taux de sucre sous la normale), qui prive le cerveau de la quantité de sucre dont il a besoin pour fonctionner (le cerveau consomme obligatoirement 6 g de sucre à l'heure).
Souvent, on appelle à tort hypoglycémie un dérèglement du système nerveux autonome, appelé dysautonomie (affection de la même famille que l'hypotension orthostatique, qui frappe surtout les femmes) parce que ses symptômes sont analogues et sont eux aussi soulagés par la prise d'aliments. L'hypoglycémie n'est pas héréditaire et il n'existe aucun moyen de la prévenir. Elle est rarement dangereuse, mais le cerveau peut être endommagé si on est victime d'attaques répétées et sérieuses. Il existe trois formes d'hypoglycémie. Chez les personnes qui ne sont pas diabétiques, la forme la plus fréquente est ce qu'on appelle l'hypoglycémie réactionnelle. C'est un trouble de la sécrétion de l'insuline après l'alimentation. On n'a pas relevé de facteurs de risque, mais on observe que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à souffrir d'hypoglycémie réactionnelle. Souvent, les personnes victimes d'hypoglycémie réactionnelle ont subi une chirurgie gastrique ou ont un ulcère gastro-duodénal, mais il arrive aussi que les malaises surviennent sans motif apparent ; on ignore pourquoi. L'hypoglycémie organique, qui survient à jeun, est une maladie qui frappe surtout les personnes âgées de plus de 60 ans, les hommes autant que les femmes
Hypoglycémie réactionnelle
Réaction anormale à la consommation de sucre. Après un repas ou après avoir consommé des aliments sucrés, certaines personnes voient leur taux de sucre sanguin chuter en-dessous de la moitié de sa valeur normale. Ces personnes souffrent d'un dérèglement (la plupart du temps inexpliqué) de la sécrétion d'insuline par le pancréas. Ce dérèglement fait en sorte que le sucre quitte le sang plus rapidement qu'il n'y entre.
Hypoglycémie organique
Appelées également insulinomes, elles sont situées dans le pancréas et produisent de l'insuline indépendamment du taux de sucre dans le sang. Un excès d'insuline empêche le foie de fabriquer du sucre. Quand l'organisme est à jeun, c'est le foie qui fabrique le sucre. L'état hypoglycémique survient lorsque le foie est incapable de fabriquer la quantité de sucre requise par le cerveau.
Hypoglycémie accidentelle
Prise d'une dose excessive d'insuline en injection ou d'hypoglycémiants oraux chez les diabètiques. Il arrive que des personnes prennent deux fois leur dose d'insuline par erreur, qu'elles la dosent mal ou encore qu'elles intervertissent les doses d'insuline à action rapide et celles à action lente. En ce qui concerne les comprimés d'hypoglycémiants, il peut arriver que les personnes les confondent avec un autre médicament ou qu'elles oublient qu'elles les ont déjà pris. Une dose excessive d'insuline et d'hypoglycémiants des suites d'une administration erronée peut faire chuter le taux de sucre et provoquer une hypoglycémie temporaire et ce, très rapidement dans le cas de l'insuline. En milieu hospitalier, c'est la cause la plus fréquente des accès d'hypoglycémie ; certains médicaments qui empêchent la production de sucre ou qui stimulent la production d'insuline (notamment les sulfamides) ; consommation excessive d'alcool. L'alcool empêche le foie de fabriquer du sucre.
Examens et traitement
S'assurer que les malaises ne sont pas attribuables à de l'anxièté. La moitié des symptômes de l'hypoglycémie sont exactement les mêmes que ceux d'une attaque de panique, du genre de celle que l'on connaît pendant quelques instants lorsqu'on a failli avoir un accident de voiture, par exemple. Pendant un malaise, prendre un verre de lait et deux biscuits ou tout produit sucré. Cela fait disparaître les symptômes, quelle que soit la cause de l'hypoglycémie, en normalisant la glycémie (taux de sucre) si elle est basse. L'intérêt de cette mesure est de permettre de déterminer s'il y a véritablement des crises d'hypoglycémie et si elles sont responsables des malaises. Des symptômes analogues survenant avec une glycémie normale sont dus soit à un trouble du système nerveux autonome (dysautonomie), soit à des accès de panique. Eviter de consommer des aliments très sucrés dépourvus d'autres nutriments. Il faut éviter de consommer, par exemple, des boissons gazeuses sucrées ou des fruits très sucrés tels que le raisin ou les bananes.
Combiner les glucides à des protéines. Les glucides comprennent les féculents, les légumes, les fruits et les aliments sucrés. Les protéines incluent tous les produits d'origine animale. Par exemple, si vous prenez des fruits le matin, ajoutez des œufs votre menu. Cela fait sécréter du glucagon, une hormone qui augmente la glycémie.
Manger plus de fibres. Elles ralentissent l'absorption du glucose par l'intestin. Plus le sucre pénètre lentement dans le sang, moins le corps sécrète d'insuline.
Vous n'êtes pas diabétique et vous éprouvez un ou plusieurs des symptômes suivants qui disparaissent lorsque vous vous alimentez : accès de tremblements, sueurs, faim impérieuse, grande faiblesse, nausées, vertige, somnolence, désorientation momentanée, perte de concentration, palpitations. Cela constitue une urgence médicale. Vos malaises surviennent le matin à jeun ; la consultation est encore plus indiquée dans ce cas.
Reconnaître une hypoglycémie
Les personnes diabétiques ne sont pas les seules à risquer une hypoglycémie. Le jeûne, par exemple, est une cause classique d'hypoglycémie. Quelles sont les autres circonstances possibles à l'origine d'une hypoglycémie ? Quels sont les symptômes et comment réagir ?
Les signes
Ces symptômes témoignent d'une glycémie basse associée à un fonctionnement anormal du cerveau. En cas d'hypoglycémie, il est classique d'observer certains de ces symptômes. Ils sont variés et peu spécifiques. Baisse soudaine d'énergie, fatigue, asthénie, tremblements, sueurs, palpitations, nervosité, irritabilité, maux de tête, pâleur du visage, faim impérieuse, étourdissements, somnolence, faiblesse, fourmillements dans les extrémités, engourdissement des membres, troubles du comportement : confusion, difficultés de concentration, parole difficile...
Les principales causes
L'anorexie, le jeûne, la dénutrition sévère. La prise d'alcool est une cause fréquente. Certains médicaments : les antidiabétiques, l'aspirine (particulièrement chez le nourrisson et les jeunes enfants), les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la suinidine, etc. Enfin, certaines maladies peuvent aussi être à l'origine d'une hypoglycémie : insuffisance des glandes surrénales, dérèglement de l'hypophyse, hypothyroïdie, maladie du foie, insuffisance rénale, cancer du foie, pancréatite, atteinte cardiaque, hypersécrétion d'insuline, gastrectomie (ablation de l'estomac après un cancer gastrique), certaines infections bactériennes, etc. Les causes sont nombreuses et variées mais on peut retenir que l'hypoglycémie survient le plus souvent après un jeûne ou après la consommation d'alcool.
Souvent, on appelle à tort hypoglycémie un dérèglement du système nerveux autonome, appelé dysautonomie (affection de la même famille que l'hypotension orthostatique, qui frappe surtout les femmes) parce que ses symptômes sont analogues et sont eux aussi soulagés par la prise d'aliments. L'hypoglycémie n'est pas héréditaire et il n'existe aucun moyen de la prévenir. Elle est rarement dangereuse, mais le cerveau peut être endommagé si on est victime d'attaques répétées et sérieuses. Il existe trois formes d'hypoglycémie. Chez les personnes qui ne sont pas diabétiques, la forme la plus fréquente est ce qu'on appelle l'hypoglycémie réactionnelle. C'est un trouble de la sécrétion de l'insuline après l'alimentation. On n'a pas relevé de facteurs de risque, mais on observe que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à souffrir d'hypoglycémie réactionnelle. Souvent, les personnes victimes d'hypoglycémie réactionnelle ont subi une chirurgie gastrique ou ont un ulcère gastro-duodénal, mais il arrive aussi que les malaises surviennent sans motif apparent ; on ignore pourquoi. L'hypoglycémie organique, qui survient à jeun, est une maladie qui frappe surtout les personnes âgées de plus de 60 ans, les hommes autant que les femmes
Hypoglycémie réactionnelle
Réaction anormale à la consommation de sucre. Après un repas ou après avoir consommé des aliments sucrés, certaines personnes voient leur taux de sucre sanguin chuter en-dessous de la moitié de sa valeur normale. Ces personnes souffrent d'un dérèglement (la plupart du temps inexpliqué) de la sécrétion d'insuline par le pancréas. Ce dérèglement fait en sorte que le sucre quitte le sang plus rapidement qu'il n'y entre.
Hypoglycémie organique
Appelées également insulinomes, elles sont situées dans le pancréas et produisent de l'insuline indépendamment du taux de sucre dans le sang. Un excès d'insuline empêche le foie de fabriquer du sucre. Quand l'organisme est à jeun, c'est le foie qui fabrique le sucre. L'état hypoglycémique survient lorsque le foie est incapable de fabriquer la quantité de sucre requise par le cerveau.
Hypoglycémie accidentelle
Prise d'une dose excessive d'insuline en injection ou d'hypoglycémiants oraux chez les diabètiques. Il arrive que des personnes prennent deux fois leur dose d'insuline par erreur, qu'elles la dosent mal ou encore qu'elles intervertissent les doses d'insuline à action rapide et celles à action lente. En ce qui concerne les comprimés d'hypoglycémiants, il peut arriver que les personnes les confondent avec un autre médicament ou qu'elles oublient qu'elles les ont déjà pris. Une dose excessive d'insuline et d'hypoglycémiants des suites d'une administration erronée peut faire chuter le taux de sucre et provoquer une hypoglycémie temporaire et ce, très rapidement dans le cas de l'insuline. En milieu hospitalier, c'est la cause la plus fréquente des accès d'hypoglycémie ; certains médicaments qui empêchent la production de sucre ou qui stimulent la production d'insuline (notamment les sulfamides) ; consommation excessive d'alcool. L'alcool empêche le foie de fabriquer du sucre.
Examens et traitement
S'assurer que les malaises ne sont pas attribuables à de l'anxièté. La moitié des symptômes de l'hypoglycémie sont exactement les mêmes que ceux d'une attaque de panique, du genre de celle que l'on connaît pendant quelques instants lorsqu'on a failli avoir un accident de voiture, par exemple. Pendant un malaise, prendre un verre de lait et deux biscuits ou tout produit sucré. Cela fait disparaître les symptômes, quelle que soit la cause de l'hypoglycémie, en normalisant la glycémie (taux de sucre) si elle est basse. L'intérêt de cette mesure est de permettre de déterminer s'il y a véritablement des crises d'hypoglycémie et si elles sont responsables des malaises. Des symptômes analogues survenant avec une glycémie normale sont dus soit à un trouble du système nerveux autonome (dysautonomie), soit à des accès de panique. Eviter de consommer des aliments très sucrés dépourvus d'autres nutriments. Il faut éviter de consommer, par exemple, des boissons gazeuses sucrées ou des fruits très sucrés tels que le raisin ou les bananes.
Combiner les glucides à des protéines. Les glucides comprennent les féculents, les légumes, les fruits et les aliments sucrés. Les protéines incluent tous les produits d'origine animale. Par exemple, si vous prenez des fruits le matin, ajoutez des œufs votre menu. Cela fait sécréter du glucagon, une hormone qui augmente la glycémie.
Manger plus de fibres. Elles ralentissent l'absorption du glucose par l'intestin. Plus le sucre pénètre lentement dans le sang, moins le corps sécrète d'insuline.
Vous n'êtes pas diabétique et vous éprouvez un ou plusieurs des symptômes suivants qui disparaissent lorsque vous vous alimentez : accès de tremblements, sueurs, faim impérieuse, grande faiblesse, nausées, vertige, somnolence, désorientation momentanée, perte de concentration, palpitations. Cela constitue une urgence médicale. Vos malaises surviennent le matin à jeun ; la consultation est encore plus indiquée dans ce cas.
Reconnaître une hypoglycémie
Les personnes diabétiques ne sont pas les seules à risquer une hypoglycémie. Le jeûne, par exemple, est une cause classique d'hypoglycémie. Quelles sont les autres circonstances possibles à l'origine d'une hypoglycémie ? Quels sont les symptômes et comment réagir ?
Les signes
Ces symptômes témoignent d'une glycémie basse associée à un fonctionnement anormal du cerveau. En cas d'hypoglycémie, il est classique d'observer certains de ces symptômes. Ils sont variés et peu spécifiques. Baisse soudaine d'énergie, fatigue, asthénie, tremblements, sueurs, palpitations, nervosité, irritabilité, maux de tête, pâleur du visage, faim impérieuse, étourdissements, somnolence, faiblesse, fourmillements dans les extrémités, engourdissement des membres, troubles du comportement : confusion, difficultés de concentration, parole difficile...
Les principales causes
L'anorexie, le jeûne, la dénutrition sévère. La prise d'alcool est une cause fréquente. Certains médicaments : les antidiabétiques, l'aspirine (particulièrement chez le nourrisson et les jeunes enfants), les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la suinidine, etc. Enfin, certaines maladies peuvent aussi être à l'origine d'une hypoglycémie : insuffisance des glandes surrénales, dérèglement de l'hypophyse, hypothyroïdie, maladie du foie, insuffisance rénale, cancer du foie, pancréatite, atteinte cardiaque, hypersécrétion d'insuline, gastrectomie (ablation de l'estomac après un cancer gastrique), certaines infections bactériennes, etc. Les causes sont nombreuses et variées mais on peut retenir que l'hypoglycémie survient le plus souvent après un jeûne ou après la consommation d'alcool.


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