Dans les transports en commun, dans les couloirs du boulot, à l'école... ça tousse partout ! Les bronchites sont de retour. Mais pas d'inquiétude: la bronchite, le plus souvent bénigne, guérit facilement... et sans antibiotiques ! Dans les transports en commun, dans les couloirs du boulot, à l'école... ça tousse partout ! Les bronchites sont de retour. Mais pas d'inquiétude: la bronchite, le plus souvent bénigne, guérit facilement... et sans antibiotiques ! 1. Bronchite: les virus, principaux responsables Dès que s'annoncent les premiers froids, les nez commencent à couler. Et parfois, comme le constate le bon sens populaire, le rhume "tombe sur les bronches", provoquant une inflammation: c'est la bronchite. Si l'infection siège un peu plus haut, au niveau de la gorge, on parle de pharyngite ou de rhino-pharyngite; si les germes s'enfoncent plus profondément et qu'ils touchent le poumon, c'est une pneumonie, beaucoup plus rare. Très contagieuses, pharyngites et bronchites sont particulièrement fréquentes en hiver. On reconnaît une bronchite aiguë à l'apparition de quintes de toux douloureuses, avec sensation de brûlure dans la poitrine. La fièvre, qui atteint 38-39°C environ, s'accompagne de maux de tête et de fatigue. Devant ces signes, il vaut mieux consulter. Le médecin s'assure surtout qu'il n'existe pas de pneumonie. Puis il prescrit du repos et des médicaments destinés à combattre les symptômes: des antitussifs contre la toux, des antalgiques et des antipyrétiques contre la douleur et la fièvre. Aucun médicament n'est capable d'éliminer les virus, responsables de la majorité des bronchites. En revanche, le système immunitaire y parvient très bien, plus rapidement si vous vous abstenez de fumer. 2. Bronchite aiguë: elle guérit sans antibiotiques En général, au bout de trois ou quatre jours, la toux devient grasse: l'expectoration (les crachats) est plus abondante, parfois gênante. Des médicaments, les mucolytiques, fluidifient les sécrétions et facilitent leur élimination. Mais contrairement à ce que l'on croyait encore récemment, les antibiotiques, actifs sur les bactéries, sont inutiles dans 95 % des cas. La toux grasse ne correspond pas, comme on le croyait, à une surinfection par une bactérie, mais à une aggravation de l'inflammation. Lorsque l'inflammation persiste, il est possible de la traiter par des corticoïdes en spray. Chez un adulte ne présentant pas de fragilité particulière, la bronchite aiguë guérit donc en une dizaine de jours, sans antibiotiques. Si la toux persiste, il est important de consulter votre médecin. Découvrez aussi pourquoi il ne faut pas laisser traîner une bronchite. 3. Bronchite chronique: gare aux surinfections! La bronchite chronique possède un seul point commun avec l'infection aiguë: c'est une inflammation due à une agression extérieure. Symptômes, gravité et agresseur diffèrent. Ici, la cause n'est pas un virus, mais le tabac et des polluants irritants. Longtemps typiquement masculine, la bronchite chronique tend à se féminiser. Cette maladie se caractérise par une toux grasse apparaissant le matin, durant trois mois d'affilée et depuis deux années consécutives. Les fumeurs croient souvent qu'il est normal de tousser un peu chaque matin. Ils ont tort. Tel un signal d'alarme, la toux les avertit que l'heure est venue de cesser de fumer. S'ils ne le font pas, les symptômes s'aggravent. Le souffle devient plus court, à l'effort puis au repos. Les bronches s'obstruent et, petit à petit, la maladie évolue vers l'insuffisance respiratoire. A ce stade, il faut apporter au malade de l'air enrichi en oxygène, plusieurs heures par jour, voire en permanence. Heureusement, ceux qui renoncent à la cigarette avant que les poumons ne souffrent vraiment récupèrent peu à peu leur fonction pulmonaire. Surtout si, dans le même temps, ils se réadaptent à l'effort avec l'aide d'un kinésithérapeute. Si vous fumez et si vous toussez le matin, consultez sans attendre. Cela vous évitera de rester cloué au lit pendant hiver, à cause d'infections respiratoires d'autant plus graves que les bronches sont fragilisées. A noter que lorsque ces infections augmentent la gêne respiratoire, elles nécessitent, elles, un traitement par antibiotiques. 1. Bronchite: les virus, principaux responsables Dès que s'annoncent les premiers froids, les nez commencent à couler. Et parfois, comme le constate le bon sens populaire, le rhume "tombe sur les bronches", provoquant une inflammation: c'est la bronchite. Si l'infection siège un peu plus haut, au niveau de la gorge, on parle de pharyngite ou de rhino-pharyngite; si les germes s'enfoncent plus profondément et qu'ils touchent le poumon, c'est une pneumonie, beaucoup plus rare. Très contagieuses, pharyngites et bronchites sont particulièrement fréquentes en hiver. On reconnaît une bronchite aiguë à l'apparition de quintes de toux douloureuses, avec sensation de brûlure dans la poitrine. La fièvre, qui atteint 38-39°C environ, s'accompagne de maux de tête et de fatigue. Devant ces signes, il vaut mieux consulter. Le médecin s'assure surtout qu'il n'existe pas de pneumonie. Puis il prescrit du repos et des médicaments destinés à combattre les symptômes: des antitussifs contre la toux, des antalgiques et des antipyrétiques contre la douleur et la fièvre. Aucun médicament n'est capable d'éliminer les virus, responsables de la majorité des bronchites. En revanche, le système immunitaire y parvient très bien, plus rapidement si vous vous abstenez de fumer. 2. Bronchite aiguë: elle guérit sans antibiotiques En général, au bout de trois ou quatre jours, la toux devient grasse: l'expectoration (les crachats) est plus abondante, parfois gênante. Des médicaments, les mucolytiques, fluidifient les sécrétions et facilitent leur élimination. Mais contrairement à ce que l'on croyait encore récemment, les antibiotiques, actifs sur les bactéries, sont inutiles dans 95 % des cas. La toux grasse ne correspond pas, comme on le croyait, à une surinfection par une bactérie, mais à une aggravation de l'inflammation. Lorsque l'inflammation persiste, il est possible de la traiter par des corticoïdes en spray. Chez un adulte ne présentant pas de fragilité particulière, la bronchite aiguë guérit donc en une dizaine de jours, sans antibiotiques. Si la toux persiste, il est important de consulter votre médecin. Découvrez aussi pourquoi il ne faut pas laisser traîner une bronchite. 3. Bronchite chronique: gare aux surinfections! La bronchite chronique possède un seul point commun avec l'infection aiguë: c'est une inflammation due à une agression extérieure. Symptômes, gravité et agresseur diffèrent. Ici, la cause n'est pas un virus, mais le tabac et des polluants irritants. Longtemps typiquement masculine, la bronchite chronique tend à se féminiser. Cette maladie se caractérise par une toux grasse apparaissant le matin, durant trois mois d'affilée et depuis deux années consécutives. Les fumeurs croient souvent qu'il est normal de tousser un peu chaque matin. Ils ont tort. Tel un signal d'alarme, la toux les avertit que l'heure est venue de cesser de fumer. S'ils ne le font pas, les symptômes s'aggravent. Le souffle devient plus court, à l'effort puis au repos. Les bronches s'obstruent et, petit à petit, la maladie évolue vers l'insuffisance respiratoire. A ce stade, il faut apporter au malade de l'air enrichi en oxygène, plusieurs heures par jour, voire en permanence. Heureusement, ceux qui renoncent à la cigarette avant que les poumons ne souffrent vraiment récupèrent peu à peu leur fonction pulmonaire. Surtout si, dans le même temps, ils se réadaptent à l'effort avec l'aide d'un kinésithérapeute. Si vous fumez et si vous toussez le matin, consultez sans attendre. Cela vous évitera de rester cloué au lit pendant hiver, à cause d'infections respiratoires d'autant plus graves que les bronches sont fragilisées. A noter que lorsque ces infections augmentent la gêne respiratoire, elles nécessitent, elles, un traitement par antibiotiques.