Les réactions des partis politiques par rapport à la marche avortée du RCD sont mitigées. Elles vont du soutien au rejet catégorique. Pour le RND, contacté hier, il s'agit d'une « politique de spectacle », alors que le FLN s'y oppose catégoriquement en accusant le parti de Saïd Sadi de vouloir profiter de la situation. L'autre parti de l'Alliance présidentielle, à savoir le MSP, temporise et prend le temps d'étudier la situation dans les structures de son parti. Le FNA, pour sa part, se dit contre la presse étrangère. Et le PT regrette de ne pas avoir été invité par le parti de Said Sadi à cette marche. Les réactions des partis politiques par rapport à la marche avortée du RCD sont mitigées. Elles vont du soutien au rejet catégorique. Pour le RND, contacté hier, il s'agit d'une « politique de spectacle », alors que le FLN s'y oppose catégoriquement en accusant le parti de Saïd Sadi de vouloir profiter de la situation. L'autre parti de l'Alliance présidentielle, à savoir le MSP, temporise et prend le temps d'étudier la situation dans les structures de son parti. Le FNA, pour sa part, se dit contre la presse étrangère. Et le PT regrette de ne pas avoir été invité par le parti de Said Sadi à cette marche. Seddik Chihab (RND) : «C‘est de la politique de spectacle» «Le RCD est un parti algérien agréé et présent dans les institutions de l‘Etat (…) et est libre de promouvoir sa ligne politique mais en fonction des règles sur lesquelles nous travaillons tous » a déclaré Seddik Chihab, membre du bureau national du parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Le membre du RND a affiché clairement son opposition, quant à ladite marche, parce que, dit-il, «le RND est contre ces politiques de spectacles » a-t-il estimé. Par ailleurs, Chihab a toutefois reconnu les problèmes dans lesquels vit l‘Algérie. « C‘est vrai qu‘il y a des problèmes (…) mais nous, en tant que parti, avons intégré des efforts qui, malheureusement, n‘ont pas encore donné leurs fruits » a-t-il dit à ce propos, ajoutant que, concernant les réformes qui visent à « des solutions rapides », le RND a pour objectif, dans ce sens, de mettre en avant « une politique sociale notamment pour les jeunes et les classes de la société concernées ainsi que la développer plus efficacement ». Il est toutefois utile de rappeler que le RCD avait récemment accusé le RND de fomenter des provocations pour saboter cette marche. « Le bureau du RND d‘Alger s‘est réuni le 17 janvier au soir pour envisager les possibilités de lancer des provocations contre la marche populaire prévue pour le hier 22 janvier à1 1h à la place du 1er mai », lit-on dans un communiqué émanant du bureau d‘Alger du RCD, rendu public le 18 de ce mois en cours. Interrogé sur ce point, Chihab pense tout simplement qu‘il s‘agit de «récit imaginaire présenté comme vrai». « Le problème relève de fabulation et d‘imagination stricte à un parti qui essaye à trouver des prétextes et faire preuve de son opposition » a-t-il répondu à ces accusations. Il a, par ailleurs, mis en exergue que malgré cette situation, les politiques des deux partis pourront se rapprocher, dans l‘intérêt du pays. « On n‘est pas d‘accord sur un point mais on le sera dans l‘intérêt national » a-t-il conclu. Le FLN «Il faut exercer conformément à la loi» De son côté, le Front national de libération (FLN), président actuel de l‘alliance, a estimé que des parties essayent de profiter des dernières émeutes pour défendre leurs intérêts. A cet effet, «le FLN a lancé aux citoyens un appel à la vigilance et ne pas tomber dans le piège», a affirmé, Kassa Aïssi, secrétaire national, chargé de la communication du FLN. Il a, en outre, souligné que « les partis politiques ont le droit d‘exercer conformément à la loi », ajoutant que « les marches sont interdites dans la capitale et le RCD le sait très bien ». Kasser a, d‘autre part, mis l‘accent sur l‘existence de moyens de protestation pacifiques, conformément à la législation, pour exprimer les préoccupations. Le MSP n‘a pas encore tranché Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), quant à lui, n‘a pas encore tranché sur l‘affaire. Joint hier par téléphone, Mohamed Djemaa, chargé de communication du MSP, a déclaré que son parti s‘est encore donné le temps de réfléchir quant à cette marche. «Les membres du bureau national se réuniront demain (ndlr aujourd‘hui)» a-t-il dit. Pour rappel, Abderahmane Saidi, président du conseil consultatif du MSP, avait récemment parlé «de surenchères des opposants qui refusent le système mais en même temps opposent le peuple et veulent l‘exploiter ». Il est utile de noter que le MSP a estimé que l‘Algérie a besoin «de débats au niveau politique et social». Le FNA préconise la coordination Pour sa part, le Front national algérien (FNA) s‘est dit ne pas être étonné que cette marche ait était empêchée par les autorités publiques. « C‘était prévisible que la marche n‘aurait pas lieu », a indiqué le président du FNA, Moussa Touati. Rappelant que des jeunes émeutiers, qui ont secoué plusieurs régions du pays et ont saccagé des biens privés et publics, Touati a fait entendre que le RCD, d‘ailleurs comme tous partis désirant organiser une marche, afin de garantir que le scénario « du sucre et de l‘huile » ne se répète pas, aurait dû mettre en place des encadreurs et des organisateurs afin de « préserver la discipline et protéger les biens (publics et privés) ». En outre, Touati a, qualifiant cette organisation de « non fiable », et recommandé qu‘« il faut une coordination entre les partis politiques et les mouvements associatifs », et ce, a-t-il ajouté, afin de trouver une définition commune « au mal ». Le mouvement de l‘opposition, qui « n‘est pas d‘accord en ce qui concerne l‘Etat d‘urgence et le code électoral et d‘autres points », a toutefois reconnu le droit du RCD à la marche. « Le RCD avait raison de demander la marche mais il fallait aussi qu‘il assume ses responsabilités » a déclaré Touati. Par ailleurs, le président du FNA a estimé que « cette marche concerne tous les Algériens et doit défendre leurs intérêts ». Touati a toutefois déclaré que son parti « n‘a pas soutenu pas cette marche ». Sur un autre plan, il a, concernant la « médiatisation de la presse étrangère de cette marche », déclaré que « les étrangers veulent profiter de ces mouvements pour défendre leurs intérêts en Algérie ». Il a, en outre, annoncé que « je suis contre que la presse étrangère nous fait de la publicité ». Djeloul Djoudi (PT) «Nous n‘avons pas été invités» Le Parti des travailleurs (PT) a, de son côté, fait savoir qu‘ «il na pas reçu d‘invitation» Selon Djeloul Djoudi, membre du secrétariat politique du parti de Louisa Hanoune, «le RCD n‘a pas contacté notre parti». Interrogé si c‘était le cas, Djoudi a mis en exergue que « la défense des libertés notamment celles de l‘expression fait partie des fondements du PT mais dans un cadre bien structuré». Autrement dit, le parti de Louisa Hanoune aurait investi le terrain si le RCD, muni d‘une autorisation, lui avait adressé une invitation. 19 blessés et 9 interpellations, selon le ministère de l'Intérieur Dix-neuf personnes (8 policiers, dont 2 grièvement, et 11 manifestants et passants) ont été blessées et 9 autres interpellées lors du regroupement, organisé hier samedi, par des militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) devant le siège du parti, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Selon la même source, 250 personnes environ se sont regroupées samedi (hier Ndlr) dès 10h00 au niveau du siège du parti rue Didouche-Mourad. Le communiqué du ministère indique que " ces évènements ont entraîné un bilan de 8 blessés parmi les policiers, dont 2 grièvement, et 11 autres parmi les manifestants et les passants, tous traités sur place", La même source a relevé que "certains militants du RCD ont été blessés à l'intérieur du siège du parti suite à des bousculades" parmi eux le chef du groupe parlementaire à l'APN.Enfin, 9 personnes ont été interpellées pour "voies de fait" et certains pour "port d'armes blanches prohibées". Seddik Chihab (RND) : «C‘est de la politique de spectacle» «Le RCD est un parti algérien agréé et présent dans les institutions de l‘Etat (…) et est libre de promouvoir sa ligne politique mais en fonction des règles sur lesquelles nous travaillons tous » a déclaré Seddik Chihab, membre du bureau national du parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Le membre du RND a affiché clairement son opposition, quant à ladite marche, parce que, dit-il, «le RND est contre ces politiques de spectacles » a-t-il estimé. Par ailleurs, Chihab a toutefois reconnu les problèmes dans lesquels vit l‘Algérie. « C‘est vrai qu‘il y a des problèmes (…) mais nous, en tant que parti, avons intégré des efforts qui, malheureusement, n‘ont pas encore donné leurs fruits » a-t-il dit à ce propos, ajoutant que, concernant les réformes qui visent à « des solutions rapides », le RND a pour objectif, dans ce sens, de mettre en avant « une politique sociale notamment pour les jeunes et les classes de la société concernées ainsi que la développer plus efficacement ». Il est toutefois utile de rappeler que le RCD avait récemment accusé le RND de fomenter des provocations pour saboter cette marche. « Le bureau du RND d‘Alger s‘est réuni le 17 janvier au soir pour envisager les possibilités de lancer des provocations contre la marche populaire prévue pour le hier 22 janvier à1 1h à la place du 1er mai », lit-on dans un communiqué émanant du bureau d‘Alger du RCD, rendu public le 18 de ce mois en cours. Interrogé sur ce point, Chihab pense tout simplement qu‘il s‘agit de «récit imaginaire présenté comme vrai». « Le problème relève de fabulation et d‘imagination stricte à un parti qui essaye à trouver des prétextes et faire preuve de son opposition » a-t-il répondu à ces accusations. Il a, par ailleurs, mis en exergue que malgré cette situation, les politiques des deux partis pourront se rapprocher, dans l‘intérêt du pays. « On n‘est pas d‘accord sur un point mais on le sera dans l‘intérêt national » a-t-il conclu. Le FLN «Il faut exercer conformément à la loi» De son côté, le Front national de libération (FLN), président actuel de l‘alliance, a estimé que des parties essayent de profiter des dernières émeutes pour défendre leurs intérêts. A cet effet, «le FLN a lancé aux citoyens un appel à la vigilance et ne pas tomber dans le piège», a affirmé, Kassa Aïssi, secrétaire national, chargé de la communication du FLN. Il a, en outre, souligné que « les partis politiques ont le droit d‘exercer conformément à la loi », ajoutant que « les marches sont interdites dans la capitale et le RCD le sait très bien ». Kasser a, d‘autre part, mis l‘accent sur l‘existence de moyens de protestation pacifiques, conformément à la législation, pour exprimer les préoccupations. Le MSP n‘a pas encore tranché Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), quant à lui, n‘a pas encore tranché sur l‘affaire. Joint hier par téléphone, Mohamed Djemaa, chargé de communication du MSP, a déclaré que son parti s‘est encore donné le temps de réfléchir quant à cette marche. «Les membres du bureau national se réuniront demain (ndlr aujourd‘hui)» a-t-il dit. Pour rappel, Abderahmane Saidi, président du conseil consultatif du MSP, avait récemment parlé «de surenchères des opposants qui refusent le système mais en même temps opposent le peuple et veulent l‘exploiter ». Il est utile de noter que le MSP a estimé que l‘Algérie a besoin «de débats au niveau politique et social». Le FNA préconise la coordination Pour sa part, le Front national algérien (FNA) s‘est dit ne pas être étonné que cette marche ait était empêchée par les autorités publiques. « C‘était prévisible que la marche n‘aurait pas lieu », a indiqué le président du FNA, Moussa Touati. Rappelant que des jeunes émeutiers, qui ont secoué plusieurs régions du pays et ont saccagé des biens privés et publics, Touati a fait entendre que le RCD, d‘ailleurs comme tous partis désirant organiser une marche, afin de garantir que le scénario « du sucre et de l‘huile » ne se répète pas, aurait dû mettre en place des encadreurs et des organisateurs afin de « préserver la discipline et protéger les biens (publics et privés) ». En outre, Touati a, qualifiant cette organisation de « non fiable », et recommandé qu‘« il faut une coordination entre les partis politiques et les mouvements associatifs », et ce, a-t-il ajouté, afin de trouver une définition commune « au mal ». Le mouvement de l‘opposition, qui « n‘est pas d‘accord en ce qui concerne l‘Etat d‘urgence et le code électoral et d‘autres points », a toutefois reconnu le droit du RCD à la marche. « Le RCD avait raison de demander la marche mais il fallait aussi qu‘il assume ses responsabilités » a déclaré Touati. Par ailleurs, le président du FNA a estimé que « cette marche concerne tous les Algériens et doit défendre leurs intérêts ». Touati a toutefois déclaré que son parti « n‘a pas soutenu pas cette marche ». Sur un autre plan, il a, concernant la « médiatisation de la presse étrangère de cette marche », déclaré que « les étrangers veulent profiter de ces mouvements pour défendre leurs intérêts en Algérie ». Il a, en outre, annoncé que « je suis contre que la presse étrangère nous fait de la publicité ». Djeloul Djoudi (PT) «Nous n‘avons pas été invités» Le Parti des travailleurs (PT) a, de son côté, fait savoir qu‘ «il na pas reçu d‘invitation» Selon Djeloul Djoudi, membre du secrétariat politique du parti de Louisa Hanoune, «le RCD n‘a pas contacté notre parti». Interrogé si c‘était le cas, Djoudi a mis en exergue que « la défense des libertés notamment celles de l‘expression fait partie des fondements du PT mais dans un cadre bien structuré». Autrement dit, le parti de Louisa Hanoune aurait investi le terrain si le RCD, muni d‘une autorisation, lui avait adressé une invitation. 19 blessés et 9 interpellations, selon le ministère de l'Intérieur Dix-neuf personnes (8 policiers, dont 2 grièvement, et 11 manifestants et passants) ont été blessées et 9 autres interpellées lors du regroupement, organisé hier samedi, par des militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) devant le siège du parti, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Selon la même source, 250 personnes environ se sont regroupées samedi (hier Ndlr) dès 10h00 au niveau du siège du parti rue Didouche-Mourad. Le communiqué du ministère indique que " ces évènements ont entraîné un bilan de 8 blessés parmi les policiers, dont 2 grièvement, et 11 autres parmi les manifestants et les passants, tous traités sur place", La même source a relevé que "certains militants du RCD ont été blessés à l'intérieur du siège du parti suite à des bousculades" parmi eux le chef du groupe parlementaire à l'APN.Enfin, 9 personnes ont été interpellées pour "voies de fait" et certains pour "port d'armes blanches prohibées".