L'expert économiste Abdelhak Lamiri préconise la mise en place d'une institution stratégique pour planifier et réorganiser les ressources humaines en Algérie, de façon à permettre l'émergence de compétences nationales susceptibles de relancer la machine économique. S'exprimant hier lors d'une rencontre-débat organisée à l'Institut des études stratégiques d'Echaâb à Alger, le conférencier a appelé dans ce sens à s'inspirer des exemples coréen, chinois et malaisien couronnés par de retentissants succès. «Il faudra créer une entité suprême composée d'experts d'élite de tous les secteurs sans distinction aucune, parmi les partis politiques, les syndicats, les ministères et autres compétences nationales afin de planifier à long terme la restructuration des ressources humaines», a soutenu Abdelhak Lamiri, non sans critiquer la stratégie adoptée par les pouvoirs publics à l'ère de l'économie de marché. Il a indiqué à ce titre qu' «au lieu d'injecter de l'argent dans le financement d'entreprises déficitaires depuis les années 1990, il vaudrait mieux créer d'autres créneaux en finançant des pépinières et des incubateurs locaux spécialisés dans la formation d'une ressource humaine compétente en adéquation avec le marché du travail et les besoins nationaux». La planification effectuée à présent au niveau de chaque ministère n'est pas de nature à encourager l'émergence d'une ressource humaine qualifiée, et la meilleur exemple en date de cet échec est l'Ukraine, selon le conférencier.En effet, la ressource humaine algérienne pose un «sérieux problème» dans le monde du travail, selon un sondage réalisé auprès de 200 chefs d'entreprise algériens par Souad Larbaoui, experte en ressources humaines. Cette dernière, tout en préconisant la création d'une cellule de réflexion, a emboîté le pas à Abdelhak Lamiri, en favorisant la triptyque intelligence humaine, information et innovation au profit d'une bonne gestion de l'entreprise. «Les pays émergents qui ont réussi sont ceux qui sont parvenus à rassembler le maximum de leurs compétences», a estimé Abdelhak Lamiri, tout en mettant l'accent sur la nécessité d'intégrer la jeunesse dans cette dynamique de développement par des programmes de formation et un suivi permanent, et en enracinant dans leur têtes un rêve à réaliser par des exemples de réussite concrets. Cette «culture d'entreprenariat» qui devra commencer tout d'abord au sein de la famille et de l'école, sera appelée ensuite à se perpétuer dans tous les échelons que gravite le jeune de façon à faire de lui une ressources «éprouvant plus de plaisir à travailler qu'à jouer». Cela passe par l'installation de cellules ou de pépinières de proximité dans chaque commune du pays pour canaliser les compétences locales et les orienter de manière rationnelle vers les secteurs productifs selon les besoins nationaux. A ce moment-là, les jeunes ne songeraient plus à s'aventurer en «harragas» et le marché informel ne constituera plus un problème pour l'économie nationale. L'expert économiste Abdelhak Lamiri préconise la mise en place d'une institution stratégique pour planifier et réorganiser les ressources humaines en Algérie, de façon à permettre l'émergence de compétences nationales susceptibles de relancer la machine économique. S'exprimant hier lors d'une rencontre-débat organisée à l'Institut des études stratégiques d'Echaâb à Alger, le conférencier a appelé dans ce sens à s'inspirer des exemples coréen, chinois et malaisien couronnés par de retentissants succès. «Il faudra créer une entité suprême composée d'experts d'élite de tous les secteurs sans distinction aucune, parmi les partis politiques, les syndicats, les ministères et autres compétences nationales afin de planifier à long terme la restructuration des ressources humaines», a soutenu Abdelhak Lamiri, non sans critiquer la stratégie adoptée par les pouvoirs publics à l'ère de l'économie de marché. Il a indiqué à ce titre qu' «au lieu d'injecter de l'argent dans le financement d'entreprises déficitaires depuis les années 1990, il vaudrait mieux créer d'autres créneaux en finançant des pépinières et des incubateurs locaux spécialisés dans la formation d'une ressource humaine compétente en adéquation avec le marché du travail et les besoins nationaux». La planification effectuée à présent au niveau de chaque ministère n'est pas de nature à encourager l'émergence d'une ressource humaine qualifiée, et la meilleur exemple en date de cet échec est l'Ukraine, selon le conférencier.En effet, la ressource humaine algérienne pose un «sérieux problème» dans le monde du travail, selon un sondage réalisé auprès de 200 chefs d'entreprise algériens par Souad Larbaoui, experte en ressources humaines. Cette dernière, tout en préconisant la création d'une cellule de réflexion, a emboîté le pas à Abdelhak Lamiri, en favorisant la triptyque intelligence humaine, information et innovation au profit d'une bonne gestion de l'entreprise. «Les pays émergents qui ont réussi sont ceux qui sont parvenus à rassembler le maximum de leurs compétences», a estimé Abdelhak Lamiri, tout en mettant l'accent sur la nécessité d'intégrer la jeunesse dans cette dynamique de développement par des programmes de formation et un suivi permanent, et en enracinant dans leur têtes un rêve à réaliser par des exemples de réussite concrets. Cette «culture d'entreprenariat» qui devra commencer tout d'abord au sein de la famille et de l'école, sera appelée ensuite à se perpétuer dans tous les échelons que gravite le jeune de façon à faire de lui une ressources «éprouvant plus de plaisir à travailler qu'à jouer». Cela passe par l'installation de cellules ou de pépinières de proximité dans chaque commune du pays pour canaliser les compétences locales et les orienter de manière rationnelle vers les secteurs productifs selon les besoins nationaux. A ce moment-là, les jeunes ne songeraient plus à s'aventurer en «harragas» et le marché informel ne constituera plus un problème pour l'économie nationale.