La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) ne semble pas convaincue de la grogne de la rue et des événements qui émaillent la scène nationale en ce début d'année 2011. « L'agitation politique en Algérie est plus alimentée par les rumeurs qu'autre chose », a soutenu Louisa Hanoune, à l'occasion d'une conférence de presse qu'elle a organisée au siège national du parti à Alger. Et d'enchaîner que « l'Algérie n'est pas la Tunisie », pour dire toute la différence de la situation qui prévaut dans les deux pays, faisant entendre en filigrane qu'on a dramatisé la succession d'événements qui s'opèrent dans le pays, alors qu'en Tunisie il s'agit d'une réelle révolte, bien qu'elle ait encore du chemin à parcourir. C'est ainsi que Louisa Hanoune a rejeté toutes les initiatives politiques suggérées par certaines parties dans l'optique de désamorcer la situation politique et la tension sociale. « Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) nous a saisis concernant son initiative politique, mais nous n'avons pas compris la teneur de sa plate-forme, donc nous prenons le temps qu'il faudra pour répondre à son invitation », a indiqué la SG du PT, qui ne semble pas emballée par cette idée. Et d'ajouter que « le reste des initiatives ne nous concerne pas », exprimant son indifférence par rapport à l'appel à la marche lancé par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie sur l'initiative de syndicats autonomes, de la Ligue des droits de l'Homme et autres personnalités nationales. Selon Mme Hanoune, « à chaque parti sa vision de la situation, mais nous n'attendons pas la révolution chez nos voisins pour réagir », affirmant de là même que son parti est toujours présent sur le terrain et qu'il ne fait pas de « l'opposition pour l'opposition » mais « juge par pièces ». Quant à la marche avortée du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), la conférencière s'est réjouie à l'idée que « le PT n'est pas le seul parti qui appelle au changement », laissant entendre que le RCD n'a fait que reprendre sa revendication de dissoudre l'APN. « Nous nous opposons aux politiques et pas seulement à l'APN », a-t-elle ajouté. Elle s'est interrogée cependant sur l'impressionnant dispositif sécuritaire déployé pour l'occasion, qu'elle a jugé « absurde », ne justifiant pas la situation actuelle du pays « ni d'ailleurs l'ampleur de la marche ». « Les autorités dramatisent la situation », selon Louisa Hanoune, pour dire que la manifestation à laquelle a appelé le RCD n'a pas drainé la grande foule et ne nécessitait pas un tel déploiement sécuritaire. La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) ne semble pas convaincue de la grogne de la rue et des événements qui émaillent la scène nationale en ce début d'année 2011. « L'agitation politique en Algérie est plus alimentée par les rumeurs qu'autre chose », a soutenu Louisa Hanoune, à l'occasion d'une conférence de presse qu'elle a organisée au siège national du parti à Alger. Et d'enchaîner que « l'Algérie n'est pas la Tunisie », pour dire toute la différence de la situation qui prévaut dans les deux pays, faisant entendre en filigrane qu'on a dramatisé la succession d'événements qui s'opèrent dans le pays, alors qu'en Tunisie il s'agit d'une réelle révolte, bien qu'elle ait encore du chemin à parcourir. C'est ainsi que Louisa Hanoune a rejeté toutes les initiatives politiques suggérées par certaines parties dans l'optique de désamorcer la situation politique et la tension sociale. « Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) nous a saisis concernant son initiative politique, mais nous n'avons pas compris la teneur de sa plate-forme, donc nous prenons le temps qu'il faudra pour répondre à son invitation », a indiqué la SG du PT, qui ne semble pas emballée par cette idée. Et d'ajouter que « le reste des initiatives ne nous concerne pas », exprimant son indifférence par rapport à l'appel à la marche lancé par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie sur l'initiative de syndicats autonomes, de la Ligue des droits de l'Homme et autres personnalités nationales. Selon Mme Hanoune, « à chaque parti sa vision de la situation, mais nous n'attendons pas la révolution chez nos voisins pour réagir », affirmant de là même que son parti est toujours présent sur le terrain et qu'il ne fait pas de « l'opposition pour l'opposition » mais « juge par pièces ». Quant à la marche avortée du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), la conférencière s'est réjouie à l'idée que « le PT n'est pas le seul parti qui appelle au changement », laissant entendre que le RCD n'a fait que reprendre sa revendication de dissoudre l'APN. « Nous nous opposons aux politiques et pas seulement à l'APN », a-t-elle ajouté. Elle s'est interrogée cependant sur l'impressionnant dispositif sécuritaire déployé pour l'occasion, qu'elle a jugé « absurde », ne justifiant pas la situation actuelle du pays « ni d'ailleurs l'ampleur de la marche ». « Les autorités dramatisent la situation », selon Louisa Hanoune, pour dire que la manifestation à laquelle a appelé le RCD n'a pas drainé la grande foule et ne nécessitait pas un tel déploiement sécuritaire.