L'attentat qui a fait 35 morts lundi à l'aéroport de Moscou-Domodedovo a probablement été commis par une femme kamikaze et un complice, un mode opératoire «habituel» pour les rebelles du Caucase du Nord, a affirmé une source policière citée par Ria-Novosti. L'attentat qui a fait 35 morts lundi à l'aéroport de Moscou-Domodedovo a probablement été commis par une femme kamikaze et un complice, un mode opératoire «habituel» pour les rebelles du Caucase du Nord, a affirmé une source policière citée par Ria-Novosti. «L'explosion a eu lieu au moment où la présumée terroriste a ouvert son sac», a indiqué cette source à l'agence. «La terroriste était accompagnée d'un homme, qui se trouvait à ses côtés et a eu la tête arrachée par l'explosion», a ajouté la source. «Il n'est pas exclu que les terroristes aient eu l'intention de laisser l'engin explosif dans la salle, et que l'explosion ait eu lieu de manière accidentelle», a indiqué cette source. «Ou bien elle a été déclenchée à distance, bien qu'aucun élément ne permette pour l'instant d'étayer cette version», a-t-elle ajouté. «Ainsi, l'attentat a été commis selon la technique habituelle qu'utilisent les ressortissants du Caucase du nord», a conclu la source policière. L'attentat suicide à la bombe a fait lundi 35 morts à l'aéroport international de Moscou-Domodedovo, alors que la Russie est régulièrement visée par des attaques revendiquées par une rébellion islamiste du Caucase russe. Les images diffusées par les télévisions russes montraient de nombreux corps étendus dans le hall de l'aéroport envahi par une épaisse fumée, alors que les témoins parlaient de scènes de carnage. Une certaine confusion entourait jusqu'alors le bilan, plusieurs ministères donnant des chiffres différents concernant l'attentat qui a eu lieu à 16h32 (heure locale). Le vice-ministre de la Santé, Maxim Topiline, a fait état de 86 personnes hospitalisées dont une quarantaine dans un état grave ou très grave, selon Interfax. Une source policière a par ailleurs confié à l'agence Interfax que la tête de l'auteur présumé de l'attentat - «de type arabe» - avait été trouvée sur les lieux du drame. «On a retrouvé la tête d'un homme de type arabe âgé de 30-35 ans. Il a probablement déclenché l'engin explosif», a déclaré cette source. Les autorités russes accusent régulièrement des mercenaires arabes de soutenir sur le terrain la rébellion qui mine le Caucase russe depuis le début de la première guerre de Tchétchénie en 1994. D'autres sources policières ont indiqué aux médias russes que les forces de sécurité étaient averties de l'imminence d'un attentat dans l'un des aéroports de Moscou. Interfax, citant une source policière, a évoqué la piste tchétchène. «Les enquêteurs étaient à la recherche de trois suspects, mais ceux-ci ont réussi à s'introduire sur le territoire de l'aéroport», a indiqué une source à Ria Novosti. L'explosion a eu lieu dans la salle des arrivées internationales, là où les familles et les chauffeurs de taxi attendent les voyageurs. Domodedovo est le principal aéroport russe en terme de voyageurs, avec environ 22 millions de passagers en 2010. Au total, 77 compagnies y travaillent dont British Airways et la Lufthansa. Le président russe Dmitri Medvedev a réagi moins de deux heures après la tragédie en ordonnant la mise en place d'un «régime de sécurité spécial» dans les gares et les aéroports du pays. M. Medvedev, qui a reporté sine die son départ prévu mardi pour la Suisse pour assister au Forum économique mondial de Davos, a aussi estimé que les mesures de sécurité n'avaient pas été appliquées correctement. Selon des sources policières, la bombe était d'une puissance de cinq à sept kilogrammes de TNT. Les réactions de l'étranger ne se sont pas fait attendre : Washington, l'Otan, l'Union européenne, Paris, Londres et Berlin ont tous condamné l'attaque. A la suite de cet attentat, la police a renforcé les mesures de sécurité dans les transports publics de la capitale russe, en particulier dans le métro. «L'explosion a eu lieu au moment où la présumée terroriste a ouvert son sac», a indiqué cette source à l'agence. «La terroriste était accompagnée d'un homme, qui se trouvait à ses côtés et a eu la tête arrachée par l'explosion», a ajouté la source. «Il n'est pas exclu que les terroristes aient eu l'intention de laisser l'engin explosif dans la salle, et que l'explosion ait eu lieu de manière accidentelle», a indiqué cette source. «Ou bien elle a été déclenchée à distance, bien qu'aucun élément ne permette pour l'instant d'étayer cette version», a-t-elle ajouté. «Ainsi, l'attentat a été commis selon la technique habituelle qu'utilisent les ressortissants du Caucase du nord», a conclu la source policière. L'attentat suicide à la bombe a fait lundi 35 morts à l'aéroport international de Moscou-Domodedovo, alors que la Russie est régulièrement visée par des attaques revendiquées par une rébellion islamiste du Caucase russe. Les images diffusées par les télévisions russes montraient de nombreux corps étendus dans le hall de l'aéroport envahi par une épaisse fumée, alors que les témoins parlaient de scènes de carnage. Une certaine confusion entourait jusqu'alors le bilan, plusieurs ministères donnant des chiffres différents concernant l'attentat qui a eu lieu à 16h32 (heure locale). Le vice-ministre de la Santé, Maxim Topiline, a fait état de 86 personnes hospitalisées dont une quarantaine dans un état grave ou très grave, selon Interfax. Une source policière a par ailleurs confié à l'agence Interfax que la tête de l'auteur présumé de l'attentat - «de type arabe» - avait été trouvée sur les lieux du drame. «On a retrouvé la tête d'un homme de type arabe âgé de 30-35 ans. Il a probablement déclenché l'engin explosif», a déclaré cette source. Les autorités russes accusent régulièrement des mercenaires arabes de soutenir sur le terrain la rébellion qui mine le Caucase russe depuis le début de la première guerre de Tchétchénie en 1994. D'autres sources policières ont indiqué aux médias russes que les forces de sécurité étaient averties de l'imminence d'un attentat dans l'un des aéroports de Moscou. Interfax, citant une source policière, a évoqué la piste tchétchène. «Les enquêteurs étaient à la recherche de trois suspects, mais ceux-ci ont réussi à s'introduire sur le territoire de l'aéroport», a indiqué une source à Ria Novosti. L'explosion a eu lieu dans la salle des arrivées internationales, là où les familles et les chauffeurs de taxi attendent les voyageurs. Domodedovo est le principal aéroport russe en terme de voyageurs, avec environ 22 millions de passagers en 2010. Au total, 77 compagnies y travaillent dont British Airways et la Lufthansa. Le président russe Dmitri Medvedev a réagi moins de deux heures après la tragédie en ordonnant la mise en place d'un «régime de sécurité spécial» dans les gares et les aéroports du pays. M. Medvedev, qui a reporté sine die son départ prévu mardi pour la Suisse pour assister au Forum économique mondial de Davos, a aussi estimé que les mesures de sécurité n'avaient pas été appliquées correctement. Selon des sources policières, la bombe était d'une puissance de cinq à sept kilogrammes de TNT. Les réactions de l'étranger ne se sont pas fait attendre : Washington, l'Otan, l'Union européenne, Paris, Londres et Berlin ont tous condamné l'attaque. A la suite de cet attentat, la police a renforcé les mesures de sécurité dans les transports publics de la capitale russe, en particulier dans le métro.