Plusieurs dizaines de jeunes chômeurs ont bloqué, dans la matinée de jeudi dernier, la RN 12 à hauteur de la commune de Naciria à 45 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, afin de protester contre le chômage endémique. Les manifestants, pour la plupart des jeunes, après avoir investi la rue ont fermé la RN12 à l'aide de troncs d'arbres, de pneus brûlés et d'autres objets hétéroclites pour manifester leur ire face à l'absence de perspectives professionnelles. Ils se plaignent en effet principalement du chômage qui sévit depuis plusieurs années. Les jeunes manifestants ont réclamé haut et fort le maintien du dispositif d'emploi du Contrat de formation et d'insertion (CFI). Ce dispositif, qui était géré auparavant par les APC et l'Anem, a réussi à caser plusieurs jeunes, mais depuis que le gouvernement a décidé de le confier aux directions centrales de la wilaya, les jeunes peinent à trouver un poste. «Depuis que l'Etat a confié ce dispositif aux directions de la wilaya, cela dépend dorénavant de leur bon vouloir et nous nous trouvons d'énormes difficultés à trouver des postes d'emploi», expliquent les protestataires. Les manifestants ont dénoncé le favoritisme qui gangrène l'administration particulièrement en ce qui concerne les recrutements. Plusieurs jeunes qui étaient recrutés auparavant dans le cadre de ce dispositif se trouvent actuellement sans emploi. C'est dire l'échec des politiques d'absorption de chômage. Ce dispositif a été initié à l'effet d'insérer les jeunes chômeurs et leur permettre l'accès à un poste d'emploi fixe. Cette action de rue intervient au moment où une rencontre sur la vulgarisation des dispositifs d'emploi se tenait au niveau de la Maison de jeunes de la ville. Celle-ci a été initiée par la Direction de l'emploi de la wilaya de Boumerdès à l'effet d'inciter les jeunes chômeurs à créer leur propre entreprise dans le cadre de l'Ansej, l'Angem et la Cnac . À ce sujet plusieurs jeunes ayant opté pour cette formule peinent toujours à concrétiser leurs projets en raison des difficultés rencontrés sur le terrain, notamment les blocages bureaucratiques. «Sous d'autres cieux, en seulement trois jours le jeune promoteur peut créer sa PME. Mais chez nous cela peut aller jusqu'à deux ans», nous dira l'un des protestataires. Par ailleurs ces derniers réclament la réalisation d'unités de productions et d'usines au niveau de leur localité. Ils ont appelé les autorités à relancer la zone d'activité qui se trouve actuellement en souffrance, cela afin d'absorber un tant soit peu le phénomène du chômage qui ne cesse de faire des victimes au sein des jeunes. La route a pu être libérée trois heures après l'intervention des forces de l'ordre qui ont dispersé les jeunes protestataires. Mais cette intervention a failli dégénérer en émeute. Une délégation, composée de représentants des manifestants, a été reçue par le chef de daïra de Naciria pour tenter d'apporter des solutions au problème exposé. Plusieurs dizaines de jeunes chômeurs ont bloqué, dans la matinée de jeudi dernier, la RN 12 à hauteur de la commune de Naciria à 45 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, afin de protester contre le chômage endémique. Les manifestants, pour la plupart des jeunes, après avoir investi la rue ont fermé la RN12 à l'aide de troncs d'arbres, de pneus brûlés et d'autres objets hétéroclites pour manifester leur ire face à l'absence de perspectives professionnelles. Ils se plaignent en effet principalement du chômage qui sévit depuis plusieurs années. Les jeunes manifestants ont réclamé haut et fort le maintien du dispositif d'emploi du Contrat de formation et d'insertion (CFI). Ce dispositif, qui était géré auparavant par les APC et l'Anem, a réussi à caser plusieurs jeunes, mais depuis que le gouvernement a décidé de le confier aux directions centrales de la wilaya, les jeunes peinent à trouver un poste. «Depuis que l'Etat a confié ce dispositif aux directions de la wilaya, cela dépend dorénavant de leur bon vouloir et nous nous trouvons d'énormes difficultés à trouver des postes d'emploi», expliquent les protestataires. Les manifestants ont dénoncé le favoritisme qui gangrène l'administration particulièrement en ce qui concerne les recrutements. Plusieurs jeunes qui étaient recrutés auparavant dans le cadre de ce dispositif se trouvent actuellement sans emploi. C'est dire l'échec des politiques d'absorption de chômage. Ce dispositif a été initié à l'effet d'insérer les jeunes chômeurs et leur permettre l'accès à un poste d'emploi fixe. Cette action de rue intervient au moment où une rencontre sur la vulgarisation des dispositifs d'emploi se tenait au niveau de la Maison de jeunes de la ville. Celle-ci a été initiée par la Direction de l'emploi de la wilaya de Boumerdès à l'effet d'inciter les jeunes chômeurs à créer leur propre entreprise dans le cadre de l'Ansej, l'Angem et la Cnac . À ce sujet plusieurs jeunes ayant opté pour cette formule peinent toujours à concrétiser leurs projets en raison des difficultés rencontrés sur le terrain, notamment les blocages bureaucratiques. «Sous d'autres cieux, en seulement trois jours le jeune promoteur peut créer sa PME. Mais chez nous cela peut aller jusqu'à deux ans», nous dira l'un des protestataires. Par ailleurs ces derniers réclament la réalisation d'unités de productions et d'usines au niveau de leur localité. Ils ont appelé les autorités à relancer la zone d'activité qui se trouve actuellement en souffrance, cela afin d'absorber un tant soit peu le phénomène du chômage qui ne cesse de faire des victimes au sein des jeunes. La route a pu être libérée trois heures après l'intervention des forces de l'ordre qui ont dispersé les jeunes protestataires. Mais cette intervention a failli dégénérer en émeute. Une délégation, composée de représentants des manifestants, a été reçue par le chef de daïra de Naciria pour tenter d'apporter des solutions au problème exposé.