Jeudi dernier, la wilaya de Boumerdès, et à l'instar de plusieurs régions du pays, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces antiémeutes et de jeunes manifestants venus exprimer leur colère contre la flambée des prix des produits de première nécessité. Les protestataires s'indignent de la cherté de la vie et le marasme dans lequel ils évoluent depuis plusieurs années. Tout a commencé par la fermeture, vers 11h, de la RN 12 à hauteur de la commune de Naciria (Lâazib), à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya. Des dizaines des jeunes ont bloqué la route à l'aide de pneus brûlés, de troncs d'arbres et de pierres, au niveau de la station-service située aux abords de la RN 12. Ils ont bloqué la circulation routière plus de deux heures et ont perturbé le trafic routier au niveau dudit axe routier. Ici, les affrontements n'ont pas eu lieu entres les forces de l'ordre et les manifestants. Vers 13h, la route était déjà libérée et le trafic routier a repris. Mais cette action de protestation a vite fait effet de contagion à travers plusieurs régions de l'est de Boumerdès. Vers, 12h c'était le tour des jeunes des Issers à passer à l'action en fermant la RN12 dans plusieurs endroits obligeant les automobilistes à rebrousser chemin où à emprunter des axes secondaires pour rejoindre leurs destinations. Les usagers et les transporteurs notamment ceux desservant la ligne Issers-Boumerdès se sont retrouvés contraints de faire le détour via le village Gix relevant de Béni Amrane, en passant par le village Djeouna, pour rejoindre le chef-lieu des Issers. Les voyageurs se sont retrouvés coincés dans des embouteillages interminables. Le trafic ferroviaire a été également suspendu. Vers 13 h, c'est l'embrasement total. Des dizaines de jeunes se sont dirigés vers le centre ville, exactement au QG des édifices publics situés sur le Boulevard Amirouche. Ils ont pris d'assaut le siège de l'APC et lancé de projectiles et des pierres. L'intervention des forces antiémeutes pour disperser les manifestants a provoqué l'ire des manifestants qui n'ont pas tardé à riposter à l'aide de pierres et d'autres objets hétéroclites. Les agents de l'ordre ont utilisé des bombes lacrymogènes mais cela n'a pas eu d'effet car les protestataires ont doublé de férocité. La ville était totalement assiégée. Elle est devenue un véritable théâtre d'affrontements. Vers 16h, les manifestants qui occupaient la RN12, ont rejoint leurs pairs au centre ville et les affrontements se sont poursuivis jusqu'à 23h30. L'air était irrespirable du fait de la propagation des gaz lacrymogènes. Hier, le calme est revenu dans toute la ville et les agents de l'APC ont procédé au nettoyage des endroits où a eu lieu l'affrontement de jeudi soir. Les commerçants ont tous baissé rideau depuis les premières heures de la matinée. Dans la commune limitrophe de Bordj Ménaïel, les affrontements ont atteint leur paroxysme. En, début d'après midi, la localité est devenue un no man's land. Tous les commerces sont fermés. La gare routière a été déserté par les transporteurs et les voyageurs sont coincés durant toute l'après midi. Les seuls transporteurs sont ceux de Naciria qui assuraient un minimum de service. Ils desservaient leur ligne habituelle en parcourant les villages de Bordj Ménaïel pour rejoindre le chef-lieu de Naciria. Un parcours long d'à peine une vingtaine de kilomètres. Un véritable calvaire pour les voyageurs. Ici, les manifestants ont pris d'assaut les institutions publiques. Ils ont lancé des projectiles sur le siège de la CNEP, le palais de la justice et la brigade de la Gendarmerie nationale. Les vitres desdits édifices ont été brisées par le jet des pierres des jeunes en colère. La RN 12, a été, dans un premier temps, fermée au niveau de la sortie est de la ville de Bordj Ménaïel et suite à l'intervention des forces de l'ordre la route a été libérée. Les manifestants se sont dirigés alors vers le lieu dit Lacapère pour bloquer la route à l'aide de pierres et des charges de sable. Un camion y a été renversé par les manifestants. Parallèlement, les affrontements se poursuivaient au centre ville entre les forces antiémeutes et les jeunes. Vers 18, la RN 12 a été occupée par les jeunes et de violentes échauffourées ont éclaté entres les forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale et les manifestants. Les affrontements se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive dans la nuit de jeudi dernier. Le bilan des affrontements dans ces deux localités fait état, selon des sources, d'une quarantaine de blessés parmi les forces antiémeutes et les manifestants. Hier, et à l'heure où nous mettions sous presse, le calme était revenu mais, on laisse entendre que la protesta se poursuivra. La situation est apaisée mais l'inquiétude demeure. Jeudi dernier, la wilaya de Boumerdès, et à l'instar de plusieurs régions du pays, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces antiémeutes et de jeunes manifestants venus exprimer leur colère contre la flambée des prix des produits de première nécessité. Les protestataires s'indignent de la cherté de la vie et le marasme dans lequel ils évoluent depuis plusieurs années. Tout a commencé par la fermeture, vers 11h, de la RN 12 à hauteur de la commune de Naciria (Lâazib), à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya. Des dizaines des jeunes ont bloqué la route à l'aide de pneus brûlés, de troncs d'arbres et de pierres, au niveau de la station-service située aux abords de la RN 12. Ils ont bloqué la circulation routière plus de deux heures et ont perturbé le trafic routier au niveau dudit axe routier. Ici, les affrontements n'ont pas eu lieu entres les forces de l'ordre et les manifestants. Vers 13h, la route était déjà libérée et le trafic routier a repris. Mais cette action de protestation a vite fait effet de contagion à travers plusieurs régions de l'est de Boumerdès. Vers, 12h c'était le tour des jeunes des Issers à passer à l'action en fermant la RN12 dans plusieurs endroits obligeant les automobilistes à rebrousser chemin où à emprunter des axes secondaires pour rejoindre leurs destinations. Les usagers et les transporteurs notamment ceux desservant la ligne Issers-Boumerdès se sont retrouvés contraints de faire le détour via le village Gix relevant de Béni Amrane, en passant par le village Djeouna, pour rejoindre le chef-lieu des Issers. Les voyageurs se sont retrouvés coincés dans des embouteillages interminables. Le trafic ferroviaire a été également suspendu. Vers 13 h, c'est l'embrasement total. Des dizaines de jeunes se sont dirigés vers le centre ville, exactement au QG des édifices publics situés sur le Boulevard Amirouche. Ils ont pris d'assaut le siège de l'APC et lancé de projectiles et des pierres. L'intervention des forces antiémeutes pour disperser les manifestants a provoqué l'ire des manifestants qui n'ont pas tardé à riposter à l'aide de pierres et d'autres objets hétéroclites. Les agents de l'ordre ont utilisé des bombes lacrymogènes mais cela n'a pas eu d'effet car les protestataires ont doublé de férocité. La ville était totalement assiégée. Elle est devenue un véritable théâtre d'affrontements. Vers 16h, les manifestants qui occupaient la RN12, ont rejoint leurs pairs au centre ville et les affrontements se sont poursuivis jusqu'à 23h30. L'air était irrespirable du fait de la propagation des gaz lacrymogènes. Hier, le calme est revenu dans toute la ville et les agents de l'APC ont procédé au nettoyage des endroits où a eu lieu l'affrontement de jeudi soir. Les commerçants ont tous baissé rideau depuis les premières heures de la matinée. Dans la commune limitrophe de Bordj Ménaïel, les affrontements ont atteint leur paroxysme. En, début d'après midi, la localité est devenue un no man's land. Tous les commerces sont fermés. La gare routière a été déserté par les transporteurs et les voyageurs sont coincés durant toute l'après midi. Les seuls transporteurs sont ceux de Naciria qui assuraient un minimum de service. Ils desservaient leur ligne habituelle en parcourant les villages de Bordj Ménaïel pour rejoindre le chef-lieu de Naciria. Un parcours long d'à peine une vingtaine de kilomètres. Un véritable calvaire pour les voyageurs. Ici, les manifestants ont pris d'assaut les institutions publiques. Ils ont lancé des projectiles sur le siège de la CNEP, le palais de la justice et la brigade de la Gendarmerie nationale. Les vitres desdits édifices ont été brisées par le jet des pierres des jeunes en colère. La RN 12, a été, dans un premier temps, fermée au niveau de la sortie est de la ville de Bordj Ménaïel et suite à l'intervention des forces de l'ordre la route a été libérée. Les manifestants se sont dirigés alors vers le lieu dit Lacapère pour bloquer la route à l'aide de pierres et des charges de sable. Un camion y a été renversé par les manifestants. Parallèlement, les affrontements se poursuivaient au centre ville entre les forces antiémeutes et les jeunes. Vers 18, la RN 12 a été occupée par les jeunes et de violentes échauffourées ont éclaté entres les forces antiémeutes de la Gendarmerie nationale et les manifestants. Les affrontements se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive dans la nuit de jeudi dernier. Le bilan des affrontements dans ces deux localités fait état, selon des sources, d'une quarantaine de blessés parmi les forces antiémeutes et les manifestants. Hier, et à l'heure où nous mettions sous presse, le calme était revenu mais, on laisse entendre que la protesta se poursuivra. La situation est apaisée mais l'inquiétude demeure.