Les manifestations, qui sont entrées vendredi dans leur quatrième jour consécutif, ont également gagné de nombreux secteurs de la rive occidentale de la capitale où vivent quelque 20 millions de personnes. Les manifestations, qui sont entrées vendredi dans leur quatrième jour consécutif, ont également gagné de nombreux secteurs de la rive occidentale de la capitale où vivent quelque 20 millions de personnes. La révolte populaire contre le régime en place en Egypte a gagné tous les quartiers de la capitale cairote, après la prière hebdomadaire du vendredi, malgré un déploiement massif des forces de sécurité. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans de nombreux quartiers du Caire, scandant des slogans hostiles au régime du président Hosni Moubarak alors que la police tentait de disperser les protestataires à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Ce mouvement de protestation sur fond de revendications sociales, politiques et économiques, se poursuit malgré la mise en garde du ministère égyptien de l'Intérieur qui a averti qu'il allait prendre "des mesures décisives" contre les manifestants. Depuis le déclenchement de ces manifestations, sept personnes ont été tuées dans la capitale égyptienne, selon un dernier bilan donné par des médias. La situation évolue d'heure en heure. Les manifestations contre le régime du président égyptien Hosni Moubarak s'étendaient à travers tout le territoire égyptien en début d'après-midi, après la prière hebdomadaire du vendredi, au quatrième jour de la mobilisation. De violents heurts opposent manifestants et forces de police dans la ville de Ariche au nord du Sinaï. Selon une chaîne satellitaire arabe, tous les quartiers du Caire manifestent, soit 10 millions d'habitants. Malgré un déploiement massif des forces de sécurité, les manifestations, marquées par les cris «À bas Hosni Moubarak» et «le peuple veut la chute du régime», se sont étendues à tout le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants. «Moubarak est un dictateur, nous voulons sa chute. Ce n'est plus le temps des réformes. Les gens en ont marre. La situation économique devient intenable», souffle Ahmed, un jeune avocat qui marche avec les manifestants. La police a fermé la rue qui traverse le cœur de la capitale égyptienne, littéralement prise d'assaut par les manifestants, jeunes et vieux, toutes tendances partisanes confondues. Fin du régime ou du système ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, également membre du Parti national démocrate au pouvoir, a appelé, pour sa part, le président Hosni Moubarak à «des réformes sans précédent» pour éviter une «révolution» en Egypte. Les choses deviennent complètement hors de contrôle à Suez, les manifestant ont brûlé le commissariat d'Al Arbaeen, tandis que des sources rapportent que des policiers commencent à se joindre aux manifestants, un peu partout en Egypte, alors que la place Tahrir au Caire a été désertée par la police et occupée par les manifestants. Le Prix Nobel de la paix, Mohamed El-Baradei, arrivé jeudi soir au Caire pour participer aux manifestations de vendredi, insiste sur le respect de la volonté de changement, affirmant que «le régime ne doit pas utiliser la violence dans les manifestations». Selon des médias locaux, El-Baradei, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a été arrêté par la police ainsi que le président du parti du Front démocratique, Oussama El Ghazali. Pour éviter la circulation de l'information, l'accès au réseau Internet était bloqué hier en Egypte, ont affirmé plusieurs usagers au Caire et en province. "Le réseau Internet est coupé aujourd'hui en Egypte", a déclaré la réception d'un grand hôtel de la capitale et des usagers dans d'autres établissements. Les messages SMS ont été le moyen le plus sûr pour appeler la population à manifester pour réclamer des réformes globales. «Nous sommes préoccupés parce que les services Internet en Egypte, dont les messages SMS sont coupés et que les médias publics sont interrompus» en Egypte, a affirmé par ailleurs le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley. Il a ajouté que «Washington suit de près la situation prévalant dans ce pays», exprimant «son regret» après la mort de manifestants lors du mouvement de protestation contre le régime en Egypte. Le porte-parole du département d'Etat a aussi affirmé que «Washington veut voir des réformes politiques en Egypte et le peuple égyptien participer au processus politique». A partir de Davos en Suisse, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a affirmé que la liberté d'expression doit être «totalement respectée» en Egypte en réaction au blocage de l'accès aux services Internet dans ce pays, appelant les dirigeants égyptiens à éviter de nouvelles violences face aux manifestants. Acculé de toutes parts et pressé par ses alliés occidentaux de lâcher du lest, le président Moubarak n'a pas beaucoup de solutions entre ses mains. La rue égyptienne est déterminée à arracher des droits longtemps bafoués par le régime qui règne depuis 30 ans et les capitales occidentales verraient bien «un changement en douceur» qui ne menacerait pas leurs intérêts et l'équilibre géo-politique de la région. 8 morts dans les manifestations Un manifestant a été tué vendredi dans la ville de Suez, à l'est du Caire, lors de violents accrochages avec la police égyptienne, portant à 8 le bilan des personnes tuées depuis le déclenchement, mardi, du mouvement de protestations contre le régime en place. La victime, un chauffeur de 30 ans, a été tuée d'une balle dans la tête alors que la police tentait de disperser plusieurs milliers de manifestants qui cherchaient à prendre d'assaut le commissariat de la ville. Un précédent bilan de ces troubles faisait état de 7 morts dont des policiers. Depuis mardi, l'Egypte connaît des manifestations massives contre le régime en place, réclamant des réformes sociales, politiques et économiques. Ban Ki-moon appelle au respect de la liberté d'expression La liberté d'expression doit être «totalement respectée» en Egypte, a déclaré hier à Davos (Suisse) le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en réaction au blocage de l'accès aux services Internet dans ce pays invitant «les autorités politiques de la région à considérer cette situation comme une opportunité à s'engager sur les moyens de répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples», a-t-il ajouté, tout en affirmant que «toutes les parties concernées ou les dirigeants doivent s'assurer que la situation dans cette région, particulièrement en Egypte, ne doit pas et ne devra pas conduire à davantage de violence». Les autorités égyptiennes ont bloqué hier l'accès au réseau Internet, de l'avis de plusieurs usagers au Caire et en province, alors que des appels ont été lancés pour de nouvelles manifestations anti-gouvernementales dans la journée. Mohamed El-Baradei arrêté Selon des médias locaux, El-Baradei, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a été arrêté par la police ainsi que le président du parti du Front Démocratique, Oussama El Ghazali. Le Prix Nobel de la paix, arrivé jeudi soir au Caire pour participer aux manifestations d'hier, avait insisté sur le respect de la volonté de changement, affirmant que «le régime ne doit pas utiliser la violence dans les manifestations». Cet opposant égyptien a exprimé jeudi dernier sa disposition à «mener la transition» politique en Egypte, en proie depuis trois jours à de violentes manifestations. «J'appelle de nouveau le régime à comprendre qu'il ferait mieux d'écouter, de ne pas utiliser la violence et de comprendre que le changement doit arriver, il n'y a pas d'autre option », avait alors déclaré Mohamed El-Baradei. Couvre-feu au Caire, à Alexandrie et à Suez Les autorités égyptiennes ont imposé hier un couvre-feu au Caire, à Alexandrie et à Suez en raison des violentes manifestations anti-gouvernementales qui secouent le pays depuis quatre jours, a annoncé la télévision d'Etat, citant un décret du président Hosni Moubarak. Le couvre-feu a été décrété à partir d'hier vendredi de 18h00 (16H00 GMT) à 07h00, a-t-on précisé de même source. Cette mesure a été décidée en raison de la poursuite des manifestations massives à travers le pays réclamant des réformes politiques, sociales, et économiques. Ce mouvement de protestation a fait huit morts depuis son déclenchement mardi dans le centre du Caire, selon un dernier bilan donné par des médias. La révolte populaire contre le régime en place en Egypte a gagné tous les quartiers de la capitale cairote, après la prière hebdomadaire du vendredi, malgré un déploiement massif des forces de sécurité. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans de nombreux quartiers du Caire, scandant des slogans hostiles au régime du président Hosni Moubarak alors que la police tentait de disperser les protestataires à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Ce mouvement de protestation sur fond de revendications sociales, politiques et économiques, se poursuit malgré la mise en garde du ministère égyptien de l'Intérieur qui a averti qu'il allait prendre "des mesures décisives" contre les manifestants. Depuis le déclenchement de ces manifestations, sept personnes ont été tuées dans la capitale égyptienne, selon un dernier bilan donné par des médias. La situation évolue d'heure en heure. Les manifestations contre le régime du président égyptien Hosni Moubarak s'étendaient à travers tout le territoire égyptien en début d'après-midi, après la prière hebdomadaire du vendredi, au quatrième jour de la mobilisation. De violents heurts opposent manifestants et forces de police dans la ville de Ariche au nord du Sinaï. Selon une chaîne satellitaire arabe, tous les quartiers du Caire manifestent, soit 10 millions d'habitants. Malgré un déploiement massif des forces de sécurité, les manifestations, marquées par les cris «À bas Hosni Moubarak» et «le peuple veut la chute du régime», se sont étendues à tout le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants. «Moubarak est un dictateur, nous voulons sa chute. Ce n'est plus le temps des réformes. Les gens en ont marre. La situation économique devient intenable», souffle Ahmed, un jeune avocat qui marche avec les manifestants. La police a fermé la rue qui traverse le cœur de la capitale égyptienne, littéralement prise d'assaut par les manifestants, jeunes et vieux, toutes tendances partisanes confondues. Fin du régime ou du système ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, également membre du Parti national démocrate au pouvoir, a appelé, pour sa part, le président Hosni Moubarak à «des réformes sans précédent» pour éviter une «révolution» en Egypte. Les choses deviennent complètement hors de contrôle à Suez, les manifestant ont brûlé le commissariat d'Al Arbaeen, tandis que des sources rapportent que des policiers commencent à se joindre aux manifestants, un peu partout en Egypte, alors que la place Tahrir au Caire a été désertée par la police et occupée par les manifestants. Le Prix Nobel de la paix, Mohamed El-Baradei, arrivé jeudi soir au Caire pour participer aux manifestations de vendredi, insiste sur le respect de la volonté de changement, affirmant que «le régime ne doit pas utiliser la violence dans les manifestations». Selon des médias locaux, El-Baradei, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a été arrêté par la police ainsi que le président du parti du Front démocratique, Oussama El Ghazali. Pour éviter la circulation de l'information, l'accès au réseau Internet était bloqué hier en Egypte, ont affirmé plusieurs usagers au Caire et en province. "Le réseau Internet est coupé aujourd'hui en Egypte", a déclaré la réception d'un grand hôtel de la capitale et des usagers dans d'autres établissements. Les messages SMS ont été le moyen le plus sûr pour appeler la population à manifester pour réclamer des réformes globales. «Nous sommes préoccupés parce que les services Internet en Egypte, dont les messages SMS sont coupés et que les médias publics sont interrompus» en Egypte, a affirmé par ailleurs le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley. Il a ajouté que «Washington suit de près la situation prévalant dans ce pays», exprimant «son regret» après la mort de manifestants lors du mouvement de protestation contre le régime en Egypte. Le porte-parole du département d'Etat a aussi affirmé que «Washington veut voir des réformes politiques en Egypte et le peuple égyptien participer au processus politique». A partir de Davos en Suisse, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a affirmé que la liberté d'expression doit être «totalement respectée» en Egypte en réaction au blocage de l'accès aux services Internet dans ce pays, appelant les dirigeants égyptiens à éviter de nouvelles violences face aux manifestants. Acculé de toutes parts et pressé par ses alliés occidentaux de lâcher du lest, le président Moubarak n'a pas beaucoup de solutions entre ses mains. La rue égyptienne est déterminée à arracher des droits longtemps bafoués par le régime qui règne depuis 30 ans et les capitales occidentales verraient bien «un changement en douceur» qui ne menacerait pas leurs intérêts et l'équilibre géo-politique de la région. 8 morts dans les manifestations Un manifestant a été tué vendredi dans la ville de Suez, à l'est du Caire, lors de violents accrochages avec la police égyptienne, portant à 8 le bilan des personnes tuées depuis le déclenchement, mardi, du mouvement de protestations contre le régime en place. La victime, un chauffeur de 30 ans, a été tuée d'une balle dans la tête alors que la police tentait de disperser plusieurs milliers de manifestants qui cherchaient à prendre d'assaut le commissariat de la ville. Un précédent bilan de ces troubles faisait état de 7 morts dont des policiers. Depuis mardi, l'Egypte connaît des manifestations massives contre le régime en place, réclamant des réformes sociales, politiques et économiques. Ban Ki-moon appelle au respect de la liberté d'expression La liberté d'expression doit être «totalement respectée» en Egypte, a déclaré hier à Davos (Suisse) le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en réaction au blocage de l'accès aux services Internet dans ce pays invitant «les autorités politiques de la région à considérer cette situation comme une opportunité à s'engager sur les moyens de répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples», a-t-il ajouté, tout en affirmant que «toutes les parties concernées ou les dirigeants doivent s'assurer que la situation dans cette région, particulièrement en Egypte, ne doit pas et ne devra pas conduire à davantage de violence». Les autorités égyptiennes ont bloqué hier l'accès au réseau Internet, de l'avis de plusieurs usagers au Caire et en province, alors que des appels ont été lancés pour de nouvelles manifestations anti-gouvernementales dans la journée. Mohamed El-Baradei arrêté Selon des médias locaux, El-Baradei, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a été arrêté par la police ainsi que le président du parti du Front Démocratique, Oussama El Ghazali. Le Prix Nobel de la paix, arrivé jeudi soir au Caire pour participer aux manifestations d'hier, avait insisté sur le respect de la volonté de changement, affirmant que «le régime ne doit pas utiliser la violence dans les manifestations». Cet opposant égyptien a exprimé jeudi dernier sa disposition à «mener la transition» politique en Egypte, en proie depuis trois jours à de violentes manifestations. «J'appelle de nouveau le régime à comprendre qu'il ferait mieux d'écouter, de ne pas utiliser la violence et de comprendre que le changement doit arriver, il n'y a pas d'autre option », avait alors déclaré Mohamed El-Baradei. Couvre-feu au Caire, à Alexandrie et à Suez Les autorités égyptiennes ont imposé hier un couvre-feu au Caire, à Alexandrie et à Suez en raison des violentes manifestations anti-gouvernementales qui secouent le pays depuis quatre jours, a annoncé la télévision d'Etat, citant un décret du président Hosni Moubarak. Le couvre-feu a été décrété à partir d'hier vendredi de 18h00 (16H00 GMT) à 07h00, a-t-on précisé de même source. Cette mesure a été décidée en raison de la poursuite des manifestations massives à travers le pays réclamant des réformes politiques, sociales, et économiques. Ce mouvement de protestation a fait huit morts depuis son déclenchement mardi dans le centre du Caire, selon un dernier bilan donné par des médias.