Les entreprises nationales détiennent moins de 10% des parts du marché algérien de la confection, qui avoisine actuellement quelque 2 milliards de dollars, a indiqué dimanche dernier un responsable syndical, appelant à la récupération de certains marchés détenus par des entreprises étrangères. Le marché de la confection en Algérie représente environ 400 millions de mètres linéaires, soit 2 mds de dollars en termes de valeur, dont les entreprises nationales en détiennent moins de 10%, voire même 7 à 8% des parts, a révélé M. Omar Takdjout, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de textile et cuir qui était l'invité de rédaction de la radioi chaîne III. L'essentiel des besoins de l'Algérie en matière de textiles est importé, relève M. Takdjout qui appelle à la récupération de certaines filières dominées par des entreprises étrangères pour en réduire la facture des importations. Plusieurs marchés (contrats), notamment publics, échappent actuellement aux entreprises algériennes de confection, dont la récupération pourrait aider à doubler les effectifs de ce secteur, actuellement tournant autour de 15.000 salariés, signale-t-il. Ce syndicaliste cite dans ce sens l'exemple des marchés de l'armée, du secteur hospitalier ou encore celui de l'Education et de l'Enseignement supérieur qui nécessitent tous les deux près de 8 millions de tabliers pour écoliers et de produits de literie pour 400.000 chambres universitaires. Des parts du marché de la chaussure peuvent aussi être récupérées, ajoute ce responsable qui avance un chiffre de 60 millions de paires de chaussures commercialisées sur le marché algérien, dont seulement un million sont fabriquées par des entreprises nationales. "Les entreprises nationales doivent s'orienter vers le marché local", recommande ce responsable, déplorant dans ce sens la fermeture des entreprises de distribution, dont le chiffre d'affaires atteignait dans le passé les 9 milliards de DA. "On a fermé ces entreprises (...) car, il n'y avait pas d'idée sur la manière de créer un secteur intégré" regroupant tous les maillons de la chaîne de cette industrie, de la production jusqu'à la distribution, a déploré le SG de la FNTTC, qui recommande des assises nationales pour relancer l'industrie du cuir et textile. Il considère, à ce propos, que la réorganisation de la commercialisation des produits de ce secteur aiderait à les faire connaître et à éviter la spéculation. M. Takdjout a tiré à ce propos la sonnette d'alarme sur les exportations frauduleuses du cuir pratiquées par certains réseaux arabes, les considérant comme des parts de marché perdues pour l'Algérie. «Une mission économique italienne a fait état d'une opération d'importation de cuir de 6 millions de dollars qui ne figure pas dans les chiffres officiels", selon ce responsable syndicaliste. M. Takdjout regrette, par ailleurs, que le plan de restructuration du secteur, initié par les pouvoirs publics, ne soit pas suffisamment diffusé à l'égard des entreprises. «Ce programme ne doit pas être porté uniquement par ses initiateurs mais aussi par les dirigeants d'entreprises", dira-t-il. Les entreprises nationales détiennent moins de 10% des parts du marché algérien de la confection, qui avoisine actuellement quelque 2 milliards de dollars, a indiqué dimanche dernier un responsable syndical, appelant à la récupération de certains marchés détenus par des entreprises étrangères. Le marché de la confection en Algérie représente environ 400 millions de mètres linéaires, soit 2 mds de dollars en termes de valeur, dont les entreprises nationales en détiennent moins de 10%, voire même 7 à 8% des parts, a révélé M. Omar Takdjout, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de textile et cuir qui était l'invité de rédaction de la radioi chaîne III. L'essentiel des besoins de l'Algérie en matière de textiles est importé, relève M. Takdjout qui appelle à la récupération de certaines filières dominées par des entreprises étrangères pour en réduire la facture des importations. Plusieurs marchés (contrats), notamment publics, échappent actuellement aux entreprises algériennes de confection, dont la récupération pourrait aider à doubler les effectifs de ce secteur, actuellement tournant autour de 15.000 salariés, signale-t-il. Ce syndicaliste cite dans ce sens l'exemple des marchés de l'armée, du secteur hospitalier ou encore celui de l'Education et de l'Enseignement supérieur qui nécessitent tous les deux près de 8 millions de tabliers pour écoliers et de produits de literie pour 400.000 chambres universitaires. Des parts du marché de la chaussure peuvent aussi être récupérées, ajoute ce responsable qui avance un chiffre de 60 millions de paires de chaussures commercialisées sur le marché algérien, dont seulement un million sont fabriquées par des entreprises nationales. "Les entreprises nationales doivent s'orienter vers le marché local", recommande ce responsable, déplorant dans ce sens la fermeture des entreprises de distribution, dont le chiffre d'affaires atteignait dans le passé les 9 milliards de DA. "On a fermé ces entreprises (...) car, il n'y avait pas d'idée sur la manière de créer un secteur intégré" regroupant tous les maillons de la chaîne de cette industrie, de la production jusqu'à la distribution, a déploré le SG de la FNTTC, qui recommande des assises nationales pour relancer l'industrie du cuir et textile. Il considère, à ce propos, que la réorganisation de la commercialisation des produits de ce secteur aiderait à les faire connaître et à éviter la spéculation. M. Takdjout a tiré à ce propos la sonnette d'alarme sur les exportations frauduleuses du cuir pratiquées par certains réseaux arabes, les considérant comme des parts de marché perdues pour l'Algérie. «Une mission économique italienne a fait état d'une opération d'importation de cuir de 6 millions de dollars qui ne figure pas dans les chiffres officiels", selon ce responsable syndicaliste. M. Takdjout regrette, par ailleurs, que le plan de restructuration du secteur, initié par les pouvoirs publics, ne soit pas suffisamment diffusé à l'égard des entreprises. «Ce programme ne doit pas être porté uniquement par ses initiateurs mais aussi par les dirigeants d'entreprises", dira-t-il.