Le directeur général de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE), Mohamed Salah Bouzeriba, a souligné mercredi dernier à Alger la nécessité de mettre en place un centre national de contrôle de la performance énergétique des équipements électroménagers. S'exprimant devant des journalistes en marge d'une rencontre sur l'étiquetage énergétique, M. Bouzeriba a indiqué que les conditions réglementaires pour la mise en £uvre du programme national de maîtrise de l'énergie "sont réunies à travers notamment une série de textes instituant et définissant les modalités de l'étiquetage énergétique des appareils électroménagers, qui constitue un des axes principaux de ce programme". Cependant, "l'Algérie, et à l'image de la plupart des pays arabes, accuse un important retard en matière d'efficacité énergétique'', a-t-il reconnu, ajoutant que les concept d'efficacité et de performance énergétiques "sont très récents en Algérie et demeurent le maillon faible du programme de maîtrise de l'énergie". A cet effet, la mise en place d'un centre national de contrôle d'étiquetage énergétique des équipements électroménagers, qui devrait être placé sous l'égide du ministère du Commerce, "permettra d'améliorer la performance énergétique de ces appareils par la mise en oeuvre de normes d'efficacité et, par conséquent, le développement de la compétitivité des fabricants", souligne le directeur de l'APRUE. Le premier texte relatif à ce concept était la loi relative à la maîtrise d'énergie, promulguée en juillet 1999. Ensuite, trois arrêtés ont été décrétés entre 2002 et 2009. L'institution d'un système de contrôle d'efficacité énergétique et l'étiquetage énergétique de certains appareils (réfrigérateurs et climatiseurs) sont les principales dispositions contenues dans ces trois textes, précise M. Bouzeriba. L'APRUE a opté pour "une démarche progressive" visant, dans sa finalité, à introduire des incitations fiscales, entre autres, au profit des fabricants des équipements électroménagers performants et l'interdiction d'importer des appareils très consommateurs d'énergie dits "énergivores" et, surtout, imposer des normes d'efficacité sur ces appareils conformément aux standards internationaux, a-t-il relevé. De son côté, M. Djamelledine Bouzera, chef de projet à l'APRUE, a rappelé dans une communication que l'étiquetage énergétique des appareils électroménagers a été institué dans le cadre d'un arrêté interministériel de février 2009 qui touche les réfrigérateurs, congélateurs et les climatiseurs. Ce texte stipule que les appareils concernés doivent être munis d'une étiquette indiquant notamment leur consommation en énergie et accompagnés d'une fiche d'information précisant les indications portées sur l'étiquette, explique M. Bouzera. Les trois types d'appareils concernés par ce texte ont été choisis sur la base d'une étude menée par l'APRUE et définissant les parts moyennes de consommation annuelle de chaque équipement. Ainsi, l'éclairage représente le tiers de la consommation ménagère d'électricité, suivie par la réfrigération (27%), la télévision (17%) et la climatisation (11%). M. Bouzera a précisé que les climatiseurs ont été ciblés par l'étiquetage plutôt que les téléviseurs du fait que la consommation du climatiseur dépasse largement dans certaines périodes de l'année (l'été et l'hiver) celle de la télévision. En revanche, tous les appareils seront progressivement soumis à l'étiquetage énergétique en vue de maintenir le consommateur informé des niveaux de performance énergétique de chaque équipement. Selon lui, le type algérien d'étiquetage se réfère au modèle européen, ajoutant qu'il existe deux (2) autres modèles universels, celui des Etats-Unis et de l'Australie. Une enquête menée récemment par l'APRUE a montré que le marché algérien est inondé d'appareils de réfrigération et de climatisation non performants et qui n'obéissent pas aux normes d'efficacité énergétique. Par ailleurs, le concept d'efficacité énergétique a été évoqué pour la première fois en Europe au début des années 1990, alors que les fabricants d'appareils électroménagers ont été contraints à partir de 1995 de se conformer aux normes de performance, qui imposent un seuil minimum d'efficacité à respecter, rappelle le conseiller technique sur le changement climatique au Programme des Nations-Unis pour le développement, Benoît Lebot, dans une communication. Interrogé lors du débat sur la problématique de la normalisation universelle de l'étiquetage énergétique, M. Lebot a affirmé que cette problématique n'a pas lieu en Algérie qui a, dés le début, adopté des standards internationaux à l'inverse d'autres pays qui "se sont inventé des critères spécifiques se mettant ainsi dans une position très délicate" lorsque les fabricants de ces pays voulaient exporter leurs appareils. Le directeur général de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE), Mohamed Salah Bouzeriba, a souligné mercredi dernier à Alger la nécessité de mettre en place un centre national de contrôle de la performance énergétique des équipements électroménagers. S'exprimant devant des journalistes en marge d'une rencontre sur l'étiquetage énergétique, M. Bouzeriba a indiqué que les conditions réglementaires pour la mise en £uvre du programme national de maîtrise de l'énergie "sont réunies à travers notamment une série de textes instituant et définissant les modalités de l'étiquetage énergétique des appareils électroménagers, qui constitue un des axes principaux de ce programme". Cependant, "l'Algérie, et à l'image de la plupart des pays arabes, accuse un important retard en matière d'efficacité énergétique'', a-t-il reconnu, ajoutant que les concept d'efficacité et de performance énergétiques "sont très récents en Algérie et demeurent le maillon faible du programme de maîtrise de l'énergie". A cet effet, la mise en place d'un centre national de contrôle d'étiquetage énergétique des équipements électroménagers, qui devrait être placé sous l'égide du ministère du Commerce, "permettra d'améliorer la performance énergétique de ces appareils par la mise en oeuvre de normes d'efficacité et, par conséquent, le développement de la compétitivité des fabricants", souligne le directeur de l'APRUE. Le premier texte relatif à ce concept était la loi relative à la maîtrise d'énergie, promulguée en juillet 1999. Ensuite, trois arrêtés ont été décrétés entre 2002 et 2009. L'institution d'un système de contrôle d'efficacité énergétique et l'étiquetage énergétique de certains appareils (réfrigérateurs et climatiseurs) sont les principales dispositions contenues dans ces trois textes, précise M. Bouzeriba. L'APRUE a opté pour "une démarche progressive" visant, dans sa finalité, à introduire des incitations fiscales, entre autres, au profit des fabricants des équipements électroménagers performants et l'interdiction d'importer des appareils très consommateurs d'énergie dits "énergivores" et, surtout, imposer des normes d'efficacité sur ces appareils conformément aux standards internationaux, a-t-il relevé. De son côté, M. Djamelledine Bouzera, chef de projet à l'APRUE, a rappelé dans une communication que l'étiquetage énergétique des appareils électroménagers a été institué dans le cadre d'un arrêté interministériel de février 2009 qui touche les réfrigérateurs, congélateurs et les climatiseurs. Ce texte stipule que les appareils concernés doivent être munis d'une étiquette indiquant notamment leur consommation en énergie et accompagnés d'une fiche d'information précisant les indications portées sur l'étiquette, explique M. Bouzera. Les trois types d'appareils concernés par ce texte ont été choisis sur la base d'une étude menée par l'APRUE et définissant les parts moyennes de consommation annuelle de chaque équipement. Ainsi, l'éclairage représente le tiers de la consommation ménagère d'électricité, suivie par la réfrigération (27%), la télévision (17%) et la climatisation (11%). M. Bouzera a précisé que les climatiseurs ont été ciblés par l'étiquetage plutôt que les téléviseurs du fait que la consommation du climatiseur dépasse largement dans certaines périodes de l'année (l'été et l'hiver) celle de la télévision. En revanche, tous les appareils seront progressivement soumis à l'étiquetage énergétique en vue de maintenir le consommateur informé des niveaux de performance énergétique de chaque équipement. Selon lui, le type algérien d'étiquetage se réfère au modèle européen, ajoutant qu'il existe deux (2) autres modèles universels, celui des Etats-Unis et de l'Australie. Une enquête menée récemment par l'APRUE a montré que le marché algérien est inondé d'appareils de réfrigération et de climatisation non performants et qui n'obéissent pas aux normes d'efficacité énergétique. Par ailleurs, le concept d'efficacité énergétique a été évoqué pour la première fois en Europe au début des années 1990, alors que les fabricants d'appareils électroménagers ont été contraints à partir de 1995 de se conformer aux normes de performance, qui imposent un seuil minimum d'efficacité à respecter, rappelle le conseiller technique sur le changement climatique au Programme des Nations-Unis pour le développement, Benoît Lebot, dans une communication. Interrogé lors du débat sur la problématique de la normalisation universelle de l'étiquetage énergétique, M. Lebot a affirmé que cette problématique n'a pas lieu en Algérie qui a, dés le début, adopté des standards internationaux à l'inverse d'autres pays qui "se sont inventé des critères spécifiques se mettant ainsi dans une position très délicate" lorsque les fabricants de ces pays voulaient exporter leurs appareils.